> -----Message d'origine-----
> De : talk-fr-boun...@openstreetmap.org
> [mailto:talk-fr-boun...@openstreetmap.org]de la part de Serge Mang
> GAIAGO
> Envoyé : mardi 17 novembre 2009 15:06
> À : Discussions sur OSM en français
> Objet : Re: [OSM-talk-fr] Première évaluation de la qualité des données 
> libres d'OpenStreetMap en France
>
> Bonjour,
> Merci François pour cette information.
>
> L'étude semble intéressante. Le résumé est prometteur en tout cas.
...
Tout à fait et le COGIT peut sûrement apporter quelques éléments de réflexion 
utiles.
Juste une remarque : OSM-France a, grosso modo, 2 ans d'âge, peut utiliser le 
cadastre ou d'autres données libérées depuis moins d'un an. Comparer cette base 
de données en plein essor avec un produit qui a plus de 5 ans, n'est pas tout à 
fait honnête. Et je ne parle pas des moyens qui sont consacrés de part et 
d'autres tant pour la constitution que pour l'entretien des bases respectives.

...
> Ce document est intitulé: "LA PROBLEMATIQUE DE LA QUALITE DES DONNEES
> GEOGRAPHIQUES COLLABORATIVES, Cas d'OpenStreetMap, pistes de
> solutions".

Encore de la lecture qui s'annonce très instructive...
>
> Cas de l'utilisateur Néophyte (chapitre "La déprofessionnalisation des 
> producteurs")
...
> Pistes de solution:
> (...)
> 3) Ergonomie encadrée : l’utilisateur ne doit pas avoir la
> possibilité
> de produire les données n’importe comment :

Je verrais bien des applications en ligne (à base d'Openlayers ?) spécialisées 
: limites communales, occupation du sol, POI, etc. Les controles de tag et la 
topologie pourraient être plus simple à mettre en oeuvre.
C'est vrai qu'aujourdhui le controle qualité de la base se fait en aval de la 
production et non pas en amont.

...

> 4) Métadonnées obligatoires (en règle générale, on ne devrait pas pouvoir 
> valider et enregistrer une quelconque saisie sans avoir rempli une série de 
> métadonnées incontournables). Cette pratique marche aussi pour tous les types 
> de producteurs qu’ils soient ou non néophytes.

Je crois que les métadonnées sont nécessaires et hélas trop souvent absentes. 
Avoir des métadonnées complètes au niveau de l'objet est utopique ; c'est un 
problème de granularité : on passerait autant de temps à créer des objets qu'à 
décrire comment ils ont été faits. D'ailleurs, la BD TOPO se contente d'un 
attribut "source".
En revanche, des produits dérivés de la base OSM (une base routière ou des 
limites administratives, par exemple) devrait impérativement avoir des 
métadonnées. Là on pourrait parler de qualité géométrique, d'exhaustivité, de 
précision sémantique. Après avoir mené, bien sûr, une analyse en fonction d'un 
cahier des charges.

Comme l'a dit Emilie, si nous placons la barre trop haut, les contributeurs 
vont déserter. Il faut garder le côté fun et laisser la porte d'entrée grande 
ouverte même s'il y a des courants d'air (c'est peut-être cela aussi le Web 
2.0). Cela n'empêche pas d'avoir des pièces un peu plus isolées et autres sas 
de décompression.

Denis

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