Pieren a écrit :

> 
> J'ai déjà entendu cela de la part de ceux qui voudraient voir OSM
> devenir un référentiel. Avec son corollaire de restrictions (attributs
> et objets figés, nouvelles contributions sous contrôle). Mais, je l'ai
> déjà dit par ailleurs, il ne faut pas trop attendre de ce modèle et de
> son résultat. Nous pouvons "tendre" vers une amélioration de la
> qualité et une meilleure exaustivité mais nous n'atteindrons jamais la
> qualité ni la couverture de l'IGN. C'est impossible mais en même temps
> pas grave. Nos concurents se trouvent d'avantage du côté de TeleAtlas,
> Navteq et GoogleMaps. A propos de ce dernier, son succès partout sur
> internet (y compris sur de nombreux sites institutionels) montre qu'il
> y a de nombreux besoins en matière de données géographiques qui n'ont
> pas besoin d'un niveau de qualité et de précisions délirants.

OSM a jeté un pavé dans la mare du monde de l'information géographique 
par son côté iconoclaste. D'un autre côté, de nombreux acteurs publics 
(collectivités locales, associations, ...) s'efforcent de mutualiser 
leurs ressources pour optimiser les efforts (financiers, travail). Ce 
sont des partenariats coopératifs pas toujours d'une efficacité 
redoutable à tel point qu'un jour j'en suis venu à me demander s'il 
n'était pas moins coûteux que chaque partenaire y aille de son côté 
plutôt que d'espérer une hypothétique solution à plusieurs.

Ces deux mouvements ont créé des fronts d'onde qui se rencontrent 
aujourd'hui. Il y a du clapotis, visiblement.
Qu'allons-nous en faire ? Attendre que les dernières ridules 
disparaissent avec le temps ou battre un tempo capable d'amplifier ces 
ondes jusqu'à ce qu'une fréquence soit audible par le citoyen ?

Les seuls producteurs d'information géographiques considérables sont les 
collectivités locales (pour remplir leur missions) et les citoyens. Les 
autres acteurs ne font que combler des trous (avec brio pour Google 
misant sur l'utilisation plus que sur la donnée).

Si nous parlons bien tous du même territoire, même si nous le voyions 
avec nos paires d'yeux tous différents, ce serait quand même le bout du 
monde si nous ne pouvions pas converger sur une description commune des 
choses qui nous entourent, dans lequelles nous vivont. L'intersection de 
nos deux approches ne devrait pas être vide !

Oui, il reste la méthode et ce n'est pas ce qui sera le plus facile, 
mais chacun a beaucoup y gagner, à apprendre. Cela peut se faire pas à pas.
Claquer la porte d'emblée n'aboutira qu'à respirer un air de plus en 
plus confiné.

Denis, militant des Portes Ouvertes

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