2009/11/17 Pieren <pier...@gmail.com>

> 2009/11/17 François Van Der Biest <francois.vanderbi...@camptocamp.com>:
> > Bonjour Serge,
> >
> > 2009/11/17 Serge Mang GAIAGO <s.m...@gaiago.fr>
> >>
> >> Je pense qu'il faut dépasser l'idée que l'approche de l'IGN est
> >> partiale. Elle l'est, nécessairement. And so what?
> >> Tout d'abord, le COGIT a assez d'autonomie pour ne pas avoir autant la
> >> tête dans le guidon que la direction commerciale de l'IGN. Les remarques
> >> qui sont faites sont des constatations.
> >
> > Je suis complètement d'accord avec toi !
>
> Pas moi. Toute l'étude se fait sur une comparaison avec leur BD en
> référentiel, donc toute différence est jugée comme une erreur en
> défaveur d'OSM sans jamais se poser la question de savoir qui a raison
> ou même si quelqu'un a raison.


Je rappelle que nous n'avons pas l'étude complète entre nos mains, mais un
résumé rapide.
Ce genre de réflexion y est peut-être présent. Et s'il n'y est pas encore,
ne fermons pas le dialogue avec ces chercheurs !


> C'est la crédibilité même de l'étude
> qui est en jeu par cette méthode. Dire par exemple "40% d'erreur sur
> la nature des routes" est un non-sens parce qu'OSM ne veut justement
> pas recopier la même classification des routes que la BD-Topo. Il ne
> faut pas dire "40% d'erreur" mais "40% de différence". Je pourrais
> tout aussi bien dire que c'est l'IGN qui a "40% d'erreur" avec OSM.
> Certaines routes primaires (nationales) de l'IGN sont moins
> fréquentées que certaines départementales et OSM tient compte dans
> cette réalité alors que l'IGN est tenu par les classifcations
> administratives. Alors qui a raison ? et sur quelle base ? Rejeter
> l'attribut tertiary parce qu'il n'entre pas dans les cases existantes
> (donc forcément mal définie) est assez exemplaire de l'impossibilité
> de comparer des choses incomparables mais qui amènent des conclusions
> tendencieuses.
>

Je ne pense pas qu'il faille y voir une volonté à enfoncer à OSM, mais
plutot une méconnaissance des réalités fines de notre projet communautaire.
Là encore, nous avons tout intérêt à entretenir le dialogue.


>
> >>
> >> Même si la méthode était
> >> discutable (ce qui reste à démontrer), les ordres de grandeur sont
> >> éloquents. Et la raison principale évoquée, à savoir le manque de
> >> cadrage à la saisie est absolument vrai. Actuellement, on peut faire à
> >> peu près ce que l'on souhaite lorsqu'on fait une contribution, notamment
> >> en terme de modèle de données et de topologie.
> >> Les pistes de réflexion proposées par le COGIT semblent pertinentes et
> >> les actions évoquées, à savoir "Le COGIT étudie des méthodes permettant
> >> de définir des spécifications au sein de systèmes de saisie
> >> collaborative", ne sont pas à prendre à la légère et sont à encourager,
> >
> > Tout à fait !
>
> Discussion toute théorique qui, si elle sort un jour des laboratoires,
> ne serait mise en application que par l'IGN.


Et pourquoi donc ?
Comment ce genre de réflexion ne pourrait-il pas nous être profitable ?


> >> Pour en revenir aux problèmes de qualité liés spécifiquement aux
> >> libertés trop importantes de saisie, d'une part, et à la relative
> >> faiblesse des métadonnées d'autre part, je livre en prime time des
> >> extraits d'un document sur lequel GAIAGO travaille depuis quelques mois,
> >> en interaction avec le CERTU (autre expert de la qualité des données
> >> s'il en est).
> >> Ce document est intitulé: "LA PROBLEMATIQUE DE LA QUALITE DES DONNEES
> >> GEOGRAPHIQUES COLLABORATIVES, Cas d'OpenStreetMap, pistes de solutions".
>
> J'ai fait une recherche sans succès pour retrouver dans les archives
> les premiers messages venant du monde des SIG (les pros) au tout début
> d'OSM et proposant déjà ce modèle figé des attributs (il y a en a
> aussi dans le wiki) normés et même standardisés au niveau
> international. C'est le concept du "limited crowdsourcing" ou encore
> "les contributions sont libres mais la manière est figée". Ce modèle a
> été rejeté dès le départ par les fondateurs du projet qui parient sur
> l'imagination et la créativité des utilisateurs. Mais libre à certains
> de proposer des solutions alternatives et mieux encadrées mais elles
> ne seront pas adoptées par OSM. Peut-être devraient-ils s'adresser à
> UPTC.
>

Rhôoo, tu es cassant là ;-)
Quant on connait la fin de UPCT ...


> Pour le reste, essayer de rendre un tag source "obligatoire" et
> "imposer" cinq champs d'informations pour chaque objet créé prête
> effectivement à sourir tant on se retrouve éloigné des pratiques
> actuelles de contributeurs amateurs et bénévoles que nous sommes dans
> l'immense majorité.


Certes !

F.
_______________________________________________
Talk-fr mailing list
Talk-fr@openstreetmap.org
http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr

Répondre à