Le 30 octobre 2013 23:55, Guillaume Allegre <allegre.guilla...@free.fr> a
écrit :

>
> > Oui... le modèle "osm est une base de données" ne fonctionne pas, c'est
> ce
> > que je pense. Il pose des problèmes irrésolvables de sémantique et de
> > contrôle, entres autres.
>
> Tiens, je ne vois pas ce qui te permet de dire ça.
>
> Moi je trouve que le modèle de la DB est plutôt bien respecté par OSM
> (c'est d'ailleurs le problème des reverts impossibles après une autre
> édition,
> contrairement au modèle des commits de WP, qu'on sait traiter en texte
> depuis belle
> lurette).
>
>
Heu je me suis mal exprimé que tu m'as mal compris : ce n'est pas qu'il
soit bien ou mal respecté que je pense, mais que, par conception, il ne
peut pas fonctionner. Certes on arrive toujours à faire des cartes, mais on
va de plus en plus dans un modèle administratif, et de moins en moins dans
une observation terrain, de mon opinion.

C'est parce que sémantique comme contrôle sont des opérations qui dépendent
d'une vision, donc d'un mode de rendu. Même une chose qu'on croit exister
par elle même dépend d'une vision pour la manipuler, la décrire, la
positionner dans l'espace.

Or le rendu est considéré comme une sorte d'optionalité, de pluralité
libre, et on en conclus que les données doivent être entrées en dehors de
tout rendu... mais on perd alors leur sémantique et leur contrôle.

Heu... suis-je plus clair ?

La solution de mon opinion serait d'interdire purement et simplement toute
entrée de données qui n'ait pas au moins un rendu référent... (Mais je ne
pense pas que ça soit la tendance actuelle dans la communauté :-)



>
> > Impossible de faire des cartes avec une base de
> > données, c'est mon opinion : pour faire des cartes il faut d'abord faire
> de
> > la cartographie, et à OSM on n'en fait pas, trompé que nous sommes par
> les
> > datas.
>
> Je ne comprends vraiment pas ce que tu veux dire, si tu pouvais développer
> ?
>
>
La cartographie, ce n'est pas seulement des objets géolocalisés : c'est des
objets qu'on projette sur une page blanche, cette projection et ces objets
conservant les propriétés que l'on veut, en général les rapports de
distance.

Par exemple, je peux suivre une route sur une carte et en déduire la
distance que je vais parcourir dans la réalité. (heureusement).

En se focalisant sur les datas, on perd cette notion de projection.

Par exemple le problème des trottoirs, que tantôt on accole à la route
principale, que tantôt on trace comme chemin dissocié, ou tantôt comme
surface, on éprouve les plus grandes difficultés à savoir ce qu'il faut
faire et pourquoi, et encore plus à relier les trottoirs avec les routes,
et même les trottoirs entre eux.... cela vient (de mon opinion) que l'on
mélange différents types de projection sans en avoir conscience.

La communauté est bien au courant qu'il existe différent types de
projection pour la terre, mais elle ne semble pas savoir qu'il existe des
types de projection pour les trottoirs, et pratiquement tout ce qui existe.

Si l'on admet que j'ai à peu près raison et que je puisse proposer un début
de solution, je la vois dans le fait que j'entends quelque fois parler
d'OSM non pas comme une base de données, mais comme un éco-système de
description terrain.

Dans cet écosystème, données, rendus, informatique ne sont pas indépendant
les uns des autres, mais se nourrissent les uns les autres, pour tendre au
résultat... OSM fonctionne déjà un peu comme ça, mais sans le dire vraiment.

Cette approche me parait infiniment plus porteuse, et très originale par
rapport à wikipedia. (bien qu'il existe qqchose d'un peu similaire entre
wikipedia et commons).

Bon, et j'ai toujours pas taggué le col de la république, moi... j'y
repense demain.
_______________________________________________
Talk-fr mailing list
Talk-fr@openstreetmap.org
https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr

Répondre à