Le 18/10/2012 20:35, Philippe Verdy a écrit :
j'imagine l'incompréhension que cela peut faire naître aussi quand
tombe du DWG un message menaçant en anglais qu'on ne comprend pas
simplement parce qu'il est envoyé à un contributeur qui ne lit que
l'arabe, le tamoul, le russe, le grec ou le chinois.

Le DWG ne peut pas se passer des communautés locales, d'une façon ou
d'une autre il doit intégrer l'aspect culturel, particulièrement quand
il vient se mêler des données concernant des pays où l'anglais n'est
bien compris ou écrit que par une toute petite minorité (même si on
parvient à lire l'anglais, ce n'est pas pour ça qu'on arrive à
s'exprimer correctement et se faire comprendre dans cette langue, de
fait on aboutit à une situation où seul le DWG anglophone a le droit
de décider et même de parler concernant des données dont il n'a même
pas la moindre connaissance de terrain ; comment peut-il alors se
prévaloir d'une mission de "contrôle de qualité' sans les communautés
locales ou leurs représentants bilingues pour exprimer leur point de
vue ?).

Plus 1000
Je lis un peu l'anglais mais pas des tonnes de lignes! Je peux éventuellement m'exprimer par écrit mais je suis certain de faire des horreurs soit de syntaxe soit de vocabulaire. Là dans ce domaine qui devient plus technique qu'autre chose je ne puis lire ni m'exprimer. Dans un domaine que je maitrise mieux (la généalogie) je reste très prudent quand je m'exprime ce qui fait que je mets la version française de mon propos ET une version anglaise (ou espagnole) de mon propos; mon interlocuteur ayant les deux versions peut contrôler lui-même ma prose et la réajuster. Pour moi c'est simple s'il n'est pas en mesure de s'exprimer dans la langue du contributeur il n'a rien à lui dire. Je suis dur mais il faut savoir de quoi l'on parle et lorsque l'on se veut censeur on DOIT s'exprimer dans la langue de celui que l'on veut réprimander.


Pour moi c'est simple : le contrôle de qualité n'est PAS dans la
mission du DWG dans les terrains où il n'est même pas présent et ne
parle pas la langue majoritaire (et donc où ne suit pas du tout les
discussions communautaires et s'avère incapable de négocier ou évaluer
quoi que ce soit en terme de pertinence, comme en terme d'évolution
des chartes et recommandations communautaires locales).

Je serais plus nuancé que toi!
Le contrôle qualité est dans ses missions mais son rôle est d'aviser la communauté idoine pour donner son ressenti et/ou alerter d'un possible problème! La communauté analyse le point de vue en se confrontant à la réalité des choses. Il doit ensuite accepter la décision de la communauté et la faire appliquer aux contributeurs de cette dernière!

Lorsque 1 contributeur commet une erreur il se doit de réagir comme je viens de le dire. Lorsque 100 contributeurs font la même erreur il doit se poser la question de savoir si ce n'est pas une analyse commune à la communauté et que finalement il doit abandonner toute action.

Quelque soit l'analyse que l'on a on se rend compte que c'est la communauté locale qui DOIT avoir le dernier mot et le DGW se doit d'appliquer cette décision pour cette communauté.

S'ils ne veulent pas comprendre cela il est clair que le clash est inévitable.

Amitiés

--
Yannick VOYEAUD
Nul n'a droit au superflu tant que chacun n'a pas son nécessaire
(Camille JOUFFRAY 1841-1924, maire de Vienne)
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