< 1 m en montagne c'est difficile  pour une simple raison: le manque de
visibilité d'une part et les réflexions/chemin multiples sur les parois, et
souvent aussi la végétation en zone forestière. Particulièrement sans
correction si c'est l'objectif et encore plus en monofréquence.

Reste aussi à savoir si le décodeur permettra de décoder les signaux de
calibration précise des satellites (qui sont cryptées, et demandent des
clés et un abonnement cher pour les renouveler car elles sont temporaires,
des abonnements que seuls les gros constructeurs peuvent se permettre
d'inclure pour les capter) que ce soit les mises à jour des éphémérides de
positions satellitaires, les données de mesure de dérive des horloges, des
données à jour de correction des effets stratosphériques et de la
magnétosphère, et même les données météo sur l'hygrométrie en basse
altitude.

L'absence de ces corrections basées sur d'autres observations et mesures
prises par d'autres satellites ou stations d'observation au sol fait qu'on
ne peut espérer mieux qu'une précision de 30 mètres en montagne. On peut
toujours rêver mais il faut comprendre un peut comment et sur quelles
mesures se basent les systèmes GNSS.

En zone urbaine, certains GPS grand publics peuvent utiliser d'autres
données plus accessibles comme la détection des antennes de réseaux de
téléphonie cellulaire ou émetteurs radio/TV.

Google pour Android utilise la détection des antennes wifi (nos bos) chez
les particuliers via la collecte des adressses IP et leurs données de
géolocalisation que ses propres utilisateurs lui fournissent précisément
sur ses cartes (Google a les moyens de vérifier si ces données sont
cohérentes grace par des méthodes probabilistes et la masse des données
collectées, mais aussi ses propres campagnes de mesures avec ses "Google
Cars", et pour cela il fournit un API propriétaire pour faire de la
géolocalisation assistée en milieu urbain et ça fonctionne assez bien, mais
ce ne sont pas des données libres et on n'a pas chez OSM l'infrastructure
de collecte de ces données dont disposent les acteurs du "BigData"). C'est
aussi un des intérêts qu'a trouvé Google en acquérant Maze. Apple et
Facebook se sont lancés aussi dans le BigData pour améliorer la précision
et fournir des services "personnalisés", le but étant de ne jamais perdre
de vue et suivre précisément les utilisateurs moibiles où qu'ils aillent.

Des constructeurs automobiles, des fournisseurs d'accès Internet, des
gestionaires de réseaux de diffusion ou de télécommunication se sont aussi
alliés à certains de ces acteurs. Uber a fait un partenariat aussi pour
échanger ces données géolocalisées qui permettent de s'affranchir des
solutions classiques (basées sur les satellites et stations de mesure au
sol des effets atmosphériques ou des variations de la magnétosphère).

Dans tous les cas, les corrections sont nécessaires pour améliorer la
précision, mais ces corrections s'appuient toujours sur d'autres mesures
que les seuls signaux reçus des satellites de géolocalisation. On peut même
se demander si à l'avenir on aura encore besoin de ces satellites si les
signaux terrestres sont suffisants.

Pour l'usage militaire, toutes les corrections possibles et imaginables
sont utilisées, ça coûte cher d'obtenir les données et licences
nécessaires, mais ça prémunit mieux contre l'indisponibilité ou le
brouillage de certains signaux, et ils ne sont pas limités sur le nombre de
fréquences qu'ils peuvent décoder (la limite c'est jute le prix que les
"clients" de ces solutions veulent bien payer et le niveau de sécurité
qu'ils veulent pour se prémunir des brouillages extérieurs). Ils ne
communiqueront donc pas la liste des sources possibles qu'ils peuvent
utiliser (ou même détourner/voler secrètement sans le dire, même depuis les
réseaux de communication privés des tiers, ou la liste de leurs propres
stations de télémesure, qui aujourd'hui peuvent être minuscules et
facilement planquées au sein d'autres matériels sur des terrains les plus
variés).


Le 22 mars 2018 à 21:56, Jean-Claude Repetto <jrepe...@free.fr> a écrit :

> Le 22/03/2018 à 16:05, Stéphane Péneau a écrit :
>
>>
>> 1) Ca t'intéresse ? Tu es prêt à mettre un peu d'argent pour faire des
>> belles traces GPS ? Heu non, des belles traces Galileo/Gps/Glonass/Beidou ?
>> Alors dis-le, car il faudra être un certain nombre pour que ça soit
>> possible.
>>
>
> Oui, ça m'intéresse, car je contribue surtout aux sentiers. Il faudrait
> que la précision soit < 1 m, même en montagne malgré les réflexions.
>
> 3) J'imagine que tu veux qu'il fasse enregistreur autonome, c'est prévu.
>> Mais sur quelle durée souhaites-tu pouvoir le faire ?
>>
>
> Une centaine d'heures, avec 1 point par seconde. Correspond à la durée
> d'un trek.
>
>>
>> 4) De quelle autonomie as-tu besoin ? 6h ? 12h? 24h ? plus ?
>>
>
> Minimum 10 h.
>
> 5) Est-ce que tu poserais quelques limites sur l'encombrement, le poids ?
>>
>
> J'utilise actuellement le DG200:
> http://www.usglobalsat.com/store/download/677/dg200_ds_ug.pdf
> Je trouve le format tout à fait pratique.
>
> 6) Autre chose ?
>>
>
> Bluetooh Low Energy (désactivable).
> Pas d'écran.
> Logiciel open source, évidemment.
>
> Jean-Claude
>
>
>
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