Je vais essayer de répondre aux différentes questions :

Licence :

Pas d'inquiétude, notre concepteur (que je prénommerai Hooligan0) est parfaitement au 
courant des différentes licences et de la manière dont elles s'appliquent. Le CC-by-SA 
faisait référence au design technique, pas au code nécessaire. Celui-ci sera sous une 
licence "quivabien".
A ce propos, il n'est pas prévu de remplacer complètement le logiciel U-center 
de Ublox, qui donne accès à des centaines de paramètres de la puce, et qui lui 
n'est pas FOSS. Mais on n'empêchera personne de reprendre la doc du protocole 
Ublox pour en refaire un, libre, et multi plateformes.


Présence ou non d'un écran sur le récepteur :

Ce n'était pas prévu, et cela risque d'augmenter le coût. Synchroniser des 
photos depuis la trace reste possible en photographiant l'écran d'un 
smartphone, qui lui, afficherait en gros l'heure GPS. Je ne sais pas si ça 
existe. A creuser.
S'il y a beaucoup de demandes pour un écran, on regardera.


Protocole de communication avec un smartphone :

C'est le profil SPP du bluetooth, une banale liaison série. C'est compatible 
avec à peu près tout.
Le Bluetooth low energy, rien de certain pour le moment.


Enregistrement des points :

Je ne pense pas que filtrer les points soit pertinent. Il vaut mieux garder les 
infos brutes, et éventuellement filtrer par la suite.
Si le stockage se fait sur une carte microSD, la nbr de points importe peu. Si 
c'est sur de la mémoire flash, passer de 32 à 64Mo, c'est de l'ordre de 5€.

Utilisation sur piles :

Le souci des piles, c'est leurs capacités plus faibles que les batteries Li-ion.
Est-ce qu'une batterie Usb externe pour recharger le récepteur serait 
problématique en situation de trek ?

Boutons pour enregistrer des POI :

J'aimerais beaucoup que ça soit possible. Ça va dépendre en partie du 
microcontrôleur qui sera utilisé. J'imagine aussi assez bien un connecteur pour 
pouvoir déporter ces boutons.

Le projet Centipède :
Centipède c'est avant tout le réseau de bases pour faire du RTK. Là on parle 
plutôt de la partie mobile.
Donc non, ce projet n'a pas de lien particulier avec celui de Julien Ancelin, mais 
pourrait tout à fait s'y insérer pour la partie "rover" si la puce est une M8T 
ou une M8P. De toute façon, je lui en toucherai certainement 2 mots.
La précision :

Alors là, ça va être un peu plus long.
Partons du postulat qu'on utilise un récepteur monofréquence, et je vais 
ignorer tout ce qui est SBAS, RTK, que Galileo promet une meilleure géoloc, 
etc..

Les variations de précision qu'on va obtenir dépendent principalement du nombre 
de satellites en vue directe par l'antenne, et des caractéristiques 
(sensibilité, etc..) de cette dernière.

Si je prends mon smartphone, que je le place dans une zone complètement 
dégagée, ça va très bien fonctionner, sans doute aussi bien qu'un système plus 
performant.

Si je pose mon smartphone sur le tableau de bord de la voiture, alors j'ai déjà 
environ la moitié des satellites qui sont invisibles à cause du toit (ceux qui 
sont derrière le véhicule). Si je passe le long d'une forêt, j'en perd encore, 
ce qui va forcément dégrader le positionnement.
En revanche, si j'ai mon antenne magnétique posée sur le toit de la voiture, 
tous les satellites sont disponibles, et ils resteront bien plus nombreux à 
être visibles en cas de végétation sur les côtés. Je pourrais aussi ajouter que 
le toit de la voiture fait office de plan de masse, et augmente le rapport 
signal/bruit des signaux reçus.

En cas de passage dans une zone "canyon", comme une rue étroite, cernée 
d'immeubles, la position de l'antenne va être encore plus critique, car il n'y a presque 
plus de satellites en vue directe. Un récepteur dans la voiture, dans la poche, ou 
accroché au bras ne donnera rien de bon. Les signaux issus des différents rebonds sur les 
murs vont complètement fausser les calculs.

Oui, la position et la situation de l'antenne sont primordiales. L'idée de départ de ce 
récepteur, c'est avant tout de pouvoir utiliser une antenne externe qui sera mieux placée 
qu'une intégrée, et qui sera plus sensible. Certains modèles, plus couteux, sont aussi 
capables de "rejeter" une partie des signaux ayant rebondi sur un obstacle.

Capter plusieurs constellations est un atout puisqu'il y aura toujours plus de 
satellites visibles. Si je prends ma position, maintenant, et que les obstacles 
font que je n'ai pas de visibilité sous les 45° d'angle par rapport au sol, je 
n'ai que 3 satellites GPS en vue directe. Si j'ajoute Glonass et Galileo, j'en 
aurai 6.


Attendons les prochains smartphones :

Les smartphones équipés de la puce bi fréquences seront certainement les 
modèles hauts de gamme. Alors payer 4 ou 600 euros de plus, sans pouvoir le 
placer correctement pour une bonne réception, avec une minuscule antenne, très 
peu pour moi.
Oui, c'est entièrement subjectif.

Stéphane


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