> La question du "chapitre local" de la Fondation OSM doit être > divisée en 2 : > 1 Quelle forme juridique pour quelles activités? > 2 Quels liens avec la structure britannique : organiques ou concernant > seulement la mise en oeuvre de la licence et l'accueil des > participants > cartographes? > > Pour le point 1, je dirai que la fondation à la française n'a pas > d'intérêt visible et > que les buts à atteindre serait d'être un lieu de ressources, un > interlocuteur des > collectivités et des entreprises et une plate-forme pour expédier > de récepteurs GPS, dans les pays non développés (c'est l'objectif > énoncé en premier sur le site de la Fondation OSM). > Cela suppose rassembler des dons et des subventions, mais c'est en > soi un > travail à temps complet. Peut-on se passer de salariés pour le > faire bien? > > Autre piste : la coopérative à but non lucratif. > Levons une ambiguïté, non lucratif ne signifie pas ne pas faire de > commerce > (de 1950 à 1995, le Club Med était une association), mais que les > excédents > ne sont pas reversés aux membres. > Steve Coast et Nick Black, avec une équipe d'informaticiens russes, > ont créé > Cloudmade qui fait de la programmation pour vendre des produits > (API et cartes > pour GPS). > La Fondation OSM tire, elle, ses revenus des dons et du sponsoring > réalisé > pour le meeting annuel" The State of the Map". > > Il faudrait comparer l'efficacité d'une association loi 1901 qui > pourra > mobiliser quelques bonnes volontés, en usera certaines, et ne fera > qu'un > lobbying parmi d'autres et celui d'une société coopérative > d'intérêt collectif (SCIC) > qui pourrait : > a) mobiliser les collectivités et les entreprises (financièrement > et comme cautions) > b) offrir un statut de coopérateur aux OSMeurs, bien plus > valorisant que celui > de simple associé > c) recevoir des dons et legs et du soutien technique de la part des > collectiivités > et des entreprises plus facilement du fait de son statut d'intérêt > collectif, très > voisin d'un statut public. > Si une activité visible et socialement utile doit être déployée, > elle aurait > plusieurs branches : > - Représentation publique d'OSM (salariés + bénévoles) > - Organisation de colloques), type "l'Etat de la carte" (salariés) > - "Mapcamps" et tenues de stand dans les manifestations amies > (bénévoles) > - Distribution de GPS dans le monde (bénévoles surtout) > - Développement informatique et localisation (salariés) > Ceci dit, la vérification du modèle économique, la recherche de > soutiens publics > et la mise au point des statuts prendraient 1 à 2 ans , même avec > l'appui du > mouvement coopératif (en fait, les SCOP). > NB : Bien que SARL ou SA, les SCIC sont officiellement classées > comme des > organismes à but non lucratif et doivent avoir un but social que le > préfet du > siège social doit agréer tous les 5 ans. > Il y a 117 SCIC en France, dont Adullact Projet créée pour > développer et diffuser > des progiciels libres dans les collectivités locales > > Pour le point 2, il apparaît probable que la Fondation OSM voudrait > avoir un lien > avec tous les "local chapters" afin de garantir le respect de la > licence OSM. > pas forcément donc un lien d'organisation. > L'idée de la marque de certification est à regarder de près, tant > il est vrai que la > question des licences est une question qui se pose dans la sphère > commerciale, > qu'elle en est fille et que les outils de protection en vigueur > dans le monde > commercial ne sont pas à rejeter, s'ils ne restreignent pas > l'octroi de la licence, > et même obligent à en respecter les termes. > OS-Géo : je ne connais pas, mais si la Fondation OSM veut un lien, > le tissera-t-elle > avec OS-Géo? > Ses statuts donnent à OS-Géo-Fr un objet social très général > ("promouvoir") et sont > peu concrets sur les moyens d'action. > > Christian
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