Bonjour Richard,
Le 19/12/2024 à 15:48, Richard Klein a écrit :
Surtout lorsque je vois que la procédure d'attribution des fréquences
est en cours donc une remise a plat et une bonne mutualisation
intelligente serait une base pour démarrer ...
On est bien d'accord, c'est pour ça qu'à Saint-Barthélémy et
Saint-Martin lès règles de réattribution prévoient une première étape de
mutualisation.
Le problème à Mayotte est que ça n'est pas encore prévu et probablement
pas suffisant.
On pourrait discuter d'optimisations pour les remonter aux autorités.
Voici quelques idées :
* Utiliser tant que possible des toits en dur pour fixer plus bas des
antennes mutualisées. Plusieurs raisons :
- Plus accessibles pour la maintenance que des pylônes isolés
- Emplacements à moins d'altitude, moins exposés
- Facilité du raccordement électrique, opticalisation plus rapide
- Répartition optimale des fréquences : un secteur tilté vers le haut
pour tirer de 700 à 900MHz vers les hauteurs, un segment local pour
tirer de 1800 à 3500MHz dans les zones urbaines autour des bâtiments
- Sites potentiellement sécurisés, plus faciles à surveiller
Le problème serait de raccorder les sites entre eux. Il faudrait à peu
près 250km de réseau pour interconnecter tous les bâtiment concernés. On
parle des collèges, qui ont été refaits ou construits assez récemment
avec pour certains du photovoltaïque sur les toits, mais aussi de tous
les bâtiments de service public qu'il va bien falloir raccorder entre
eux de toute façon.
En attendant, remonter certains des pylônes classiques les mieux placés
mais uniquement ou principalement pour les FH puis uniquement pour les
fréquences basses, là encore mutualisées, pour limiter le nombre de RRH
donc tenir plus longtemps sur batteries.
Une première ébauche sur carte donnerait une meilleure couverture avec
un peu moins de 80 sites dont moins de 10 sur pylônes isolés.
Pour ça il faudrait réviser :
- Les modalités d'attribution des fréquences : un seul pot commun
- Les règles absurdes crées par les anti-ondes sur la proximité des
radios avec les bâtiments notamment scolaires
- Les conventions entre propriétaires publics et privés et la régie /
SPL qui déploie, exploite, maintient le réseau
- Les conventions de mise à disposition, en RAN sharing, de
l'intégralité de la plaque réseau aux opérateurs de service, incluant
les services publics
Normalement, si j'ai rien oublié, avec ça on aurait un réseau moins cher
à reconstruire, à exploiter, et beaucoup plus robuste.
Au fil de l'opticalisation du backhaul alors on pourra rajouter des RRH
progressivement pour utiliser plus de fréquences. Par contre en cas de
perte de jus, un éteint tout ce qui n'est pas strictement nécessaire
pour augmenter l'autonomie sur batteries.
Pour qu'un tel miracle arrive, alors pas d'autre choix que d'y
contraindre les opérateurs de service. Vu l'ambiance, le besoin et
l'urgence, ça pourrait marcher.
Vos avis ?
--
Jérôme Nicolle
+33 6 19 31 27 14
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