Le 9 novembre 2012 23:54, sly (sylvain letuffe) <li...@letuffe.org> a écrit :
> Le vendredi 09 novembre 2012 22:22:13, Vincent de Chateau-Thierry a écrit :
>> J'ai un bémol
>
> Je m'y attendais ;-)
> Fais, les 2 se valent à l'heure actuelle à mon avis.
>
> J'ai choisi mon option pour 2 raisons :
>
> - Car sans utiliser cette méthode, on ne pousse pas les outils à l'évolution
> et donc les contributeurs continuerons à entasser toujours plus des relations
> les unes sur les autres. L'arrivée des cantons, des epci, des réserves
> naturelles, des diocèses,... ajoutant encore à cette complexité.
> (Avec JOSM, quand je dois tricotter/réparer une bordure de région ça devient
> de plus en plus une calamité)

Eh oui, toi aussi tu l'admets que détricoter un ensemble de relations
qui n'ont QUE des définitions de frontières devient un enfer. Alors
que les relations sont faites nativement pour supporter un modèles
relationnel très facile à comprendre et faire sans erreurs. Ce qui
faciltite énormément les reconstructions de frontières manquantes (ce
qui arrivent en fait extrêmement rarement car l'inclusion des liens
relationnels (parent/enfant) assure que les relations parentes seront
bien toutes chargées dans tous les éditeurs avant même qu'on puisse
modifier une relation enfant.

Le modèle n'est pas compliqué, il marche très bien. Regarde la
république thèque : il est parfait et complet. Regarde la Slovénie
(même chose). Regarde l'Allemagne (pas complet mais ils ont compris
l'intérêt et arrivent à gérer bien plus d'entités et de niveaux
adminsitratifs que nous. Ils gèrent aussi les zones postales. Et aussi
les différents statuts de villes (et les nombreux cas de niveaux
administratifs fusionnés dans la même collectivité, ce qui commence à
se développer aussi en France et va certainement s'accélérer).

Regarde l'Espagne il est presque complet sauf pour les comarques dont
il faut encore en ajouter pas mal, mais avec des exceptions à gérer
sur des inclusions partielles de comarques à cheval sur plusieurs
provinces (ce qui existe aussi en France pour les cantons qui ont de
telles exceptions dans un certain nombre de communes découpées en
plusieurs fractions dont certaines fractions recouvrent aussi des
communes voisines : on est amené à définir, pour une représentation
relationnelle un niveai intermétiaire formant une fraction
administrative et non une entité administrative complète, avec un type
différent de bounday=administrative pour cette fraction.. Cela
pourrait aussi être fait pour les fractions cantonales en France.
Egalement pour les EPCI pour définir des listes d'EPCI par département
(donc avec des fractions d'EPCI. Egalement pour les zones judiciaires
ou de police.

Avec la réforme administrative en cours en Espagne, ils arrivent à
suivre ! même auand chaque communauté autonome développe son propre
découpage administratif indépendant du découpage national en provinces
et communes  (qui devient de moins en moins pertinent, les comarques
n'avaient plus d'utilité dans l'ancien système adminsitratif espagnol,
depuis les communautés les font revivre et leur donne une identité
propre un peu à la façon de nos communautés de communes, quitte à les
redécouper, comme si on passait de nos cantons actuels aux EPCI sans
changer les noms en France).

On a plein d'autres relations à mettre dans la base pour la France,
mais là je trouve qu'on s'enlise en ne regardant pas ce qui marche
bien mieux ailleurs (on n'arrive plus à suivre la plus petite
évolution et on se bloque pour rien en n'osant pas ajouter d'autres
données pourtant pertinentes en cartographie. Continuer sur une
logique purement géométrique (que ce soit avec celle des ways
polygones fermés uniquement ou avec des relations qui n'ont que des
chemins membres) n'est plus viable du tout: il conduit à beaucoup trop
d'erreurs et une complexité gigantesque pour réparer.

Je milite donc pour des polygones représentés par des relations, avec
SANS AUCUN chemin superposé (même partiellement) et aussi pour ajouter
aux relations non seulement leurs limites externes avec des listes de
chemins, complexes à éditer, mais aussi avec des membres relationnels
qui aident à consolider le tout et sont très stables, et bien plus
faciles à comprendre pour les contributeurs et à vérifier ensuite.

_______________________________________________
Talk-fr mailing list
Talk-fr@openstreetmap.org
http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr

Répondre à