Merci Vincent. Explication magistrale, je trouve, des intérêts des différentes manières de faire, en fonction du type d'élément et du niveau de détail recherché.
Le ven. 11 nov. 2011 à 10:44 +0100, Vincent Pottier a ecrit : > le style "tout multipolygone" (ways partagés) est valide, mais on se > retrouve avec des tronçons d'autoroute de 40 m ou des portions de > roudabout, sans qu'il y ait de spécification sémantique pour le > tronçon en question. La variation est uniquement topologique, > connexion entre de la voirie et du landuse. Or cette connexion est > tout à fait contestable dans ce cas précis : voirie-landuse. Quel > est le sens de cette connexion landuse-voirie ? > À mon avis, ce style est le plus judicieux quand le way partagé est > partagé sur le terrain. Typiquement : une falaise dans la mer : le > way, la falaise, est physiquement la bordure de la mer et du champ, > le champs a d'autres bordures que la falaise et la côte se continue > plus loin que le champs. Ou la lisière du champs et de la forêt : le > way est telle lisière de tel champs et de telle forêt. On voit bien > que le way partagé pourrait recevoir en plus des éléments > sémantiques, natural=cliff ou barrier=fence, pour le caractériser. > On utilise très bien ce modèle dans les boundaries où chaque segment > représente une frontière entre deux voisins, la granularité > descendant au niveau de la commune ou en dessous. On voit bien que > dans le cas boundary-river, le cas est plus délicat. Le cours d'eau > peut changer sans que la frontière soit modifiée. C'est par > convention que les deux coïncident aujourd'hui. On (dont moi) a > beaucoup utilisé des boundaries pour les waterway=river, ça a > accéléré la saisie, mais à terme, un way 'waterway' et un way > 'boundary' seraient plus pertinents. > > Le style superposition de ways (nœuds partagés) serait plus > significative : si la route bouge, le bord du champ bouge. Mais la > route garde son intégrité. > > Dans le cas de Valence-TGV, où l'échelle de la carte est élevée et > où on approche du micromapping, c'est le troisième style qui devrait > être abordé : les bas-côtés de l'autoroute sont suffisamment > important pour que le filaire de l'autoroute soit distingué des > limites de landuse. Un jour, l'emprise de l'autoroute sera marquée > en landuse. (la route, c'est ce qu'il y a entre les parcelles, > disait quelqu'un) J'ajoute que dans le cas de Valence-TGV la zone est en tertiarisation rapide, et que les limites de landuses sont susceptibles de bouger souvent et rapidement, ce qui plaide encore pour une disjonction des voies. -- ° /\ Guillaume Allègre OpenStreetMap France /~~\/\ allegre.guilla...@free.fr Cartographie libre et collaborative / /~~\ tél. 04.76.63.26.99 http://www.openstreetmap.fr _______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr