Jacolin a écrit :
> bonsoir,

Bonsoir Yves,

> 
> Je ne sais pas si mon propos fera avancé le chmiblick mais je souhaiterai 
> vous 
> renvoyer vers les propos d'un salarié de l'IGN, interviewé lors des 10 ans de 
> GeoRezo [1].

Quand je dis que la convergence entre les communautés "néo" et "pro" est 
  un deal "win-win" !!!

> 
> Une partie me semble intéressante : 
> "D’un autre côté, toujours l’essence de la géomatique : les données…Il y a un 
> gros problème de savoir où est la limite entre des données libres et les 
> données réglementaires ! Un exemple qui me semble important : tous les états 
> du monde gèrent des zones à risques (ne serait-ce que pour autoriser ou non 
> les constructions). Des établissements publics locaux établissent ces zones. 
> Dans l’Open Source, il y a la licence qui indique ce que vous pouvez en faire 
> et d’où elles proviennent, mais l’important est : ces données sont-elles 
> réglementaires (appartenant au référentiel, éventuellement opposables) ou pas?
> C’est tout le problème de la géomatique libre dans les prochaines années : 
> savoir gérer la frontière entre les données issues de la communauté et les 
> référentiels"

Toutefois introduire la notion de donnée réglementaire et la mettre en 
balance avec la donnée libre ne me paraît pas être une piste de 
réflexion qui clarifie notre débat. La question, en elle-même, est 
fondamentale (quoique toujours faussée, selon moi).

> 
> D'autre part : il n'y a pas de référentiel opposable pour les limites 
> communales. Même les données IGN ne peuvent pas être opposable. il y a donc 
> plusieurs chose à comprendre :
> 1. précision géométrique, sans référentiel et surtout sans document  
> règlementaire, est impossible à connaître.
> 2. précision attributaire : comme dit plus tôt dans un message d'un 
> participant, les communes vivent (naissent et meurrent). Peut être le plus 
> facile à préciser car il suffit de faire un select distinct(nom commune) de 
> la 
> base OSM et de la comparer à la version officielle de l'INSEE (récupérable 
> sur 
> leur site). Les noms des communes sont officiels et peuvent donc être 
> facilement 
> comparés.

Je ne crois pas qu'OSM ait à constituer un référentiel opposable (pas 
plus que l'IGN, d'ailleurs). Toutefois, les services déconcentrés de 
l'État sont contraints d'utiliser le RGE de l'IGN pour fonder des 
données et documents opposables (urbanisme, zone naturelles 
règlementées, etc...). Si nous ne pouvons rivaliser pour les orthophotos 
(quoique la Communauté Urbaine de Brest pourrait démontrer le 
contraire), nous pouvons légitimement souhaiter rivaliser avec la BD 
Topo (version améliorée de la BD Carto dont il était question plus tôt). 
Référence à Grande Échelle de l'IGN, non opposable versus OSM, non 
opposable, tel est le match. Les collectivités locales comme arbitre 
pour établir leur propres données opposables sur l'un ou l'autre de ces 
référentiels.
Le fait que des données opposables soient libres de droit (quelles 
libertés ?) est un autre débat, compliqué.
Un vrai boulot pour le groupe de travail "données libres" de l'OSGeo-fr !!!!

cordialement
Denis

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