Le 21/11/2012 21:13, Eric Freyssinet a écrit :
> Bonsoir,
>
> [../..]
> Donc, si les données sont accessibles depuis un système informatique
> américain et que - dans le cadre légal US - ils ont le consentement légal
> et volontaire de la personne légalement autorisée à divulguer ces données
> au moyen de ce système informatique, ils peuvent récupérer ces données dans
> le cadre de la procédure prévue. Il y a donc un consentement nécessaire, ce
> ne peut être une contrainte.
> Est-ce que dans le cadre du contrat qui lie la personne hébergée en France,
> son hébergeur est autorisé à accéder aux données que contient les serveurs
> qu'il héberge ? Dans l'affirmative il est possible que la procédure soit
> possible.
> Au passage, l'inverse est vrai. En droit français, c'est l'article 57-1 du
> code de procédure pénale (
> http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006575037&cidTexte=LEGITEXT000006071154&dateTexte=20090513&categorieLien=id)
> qui encadre cette possibilité (on ne peut le faire qu'au cours d'une
> perquisition, depuis le lieu de la perquisition (et non pas depuis notre
> bureau) et il faut que les données soient "accessibles à partir du système
> initial ou disponibles pour le système initial". Même chose, nous devons
> avoir le consentement légal et volontaire de la personne autorisée à
> divulguer ces données au moyen du système situé en France.
>

Bonsoir Eric,

Cool pour ton retour précis, le consentement dont tu parles, est-il
relatif au moyen d'accès lors de la perquisition ou à l'accord explicite
d’accéder à des informations situées hors du territoire ?

En gros si un employé fournit ses identifiants est-ce là, la 
qualification de l'accord explicite dont tu parles ?

 Ou la justice française a t elle besoin d'un consentement non contraint
(là tu comprendras mon sourire quand même :) concernant le fait que les
données se trouvent hors du territoire français ?

Renaud


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