Bonsoir. 2008/7/28 Rachid Zitouni <[EMAIL PROTECTED]>: > Je ne comprends pas tres bien ou est le debat. > La demande de l'etat fait sens pour limiter au maximum ce business macabre. > Par ailleurs, pour la faisabilite, la question n'est pas qui doit pousser ce > controle mais comment. > Et, en ca, la reponse vient de l'etat : il vont maintenir et fournir une > liste noire > Apres, je ne vois pas ou est le probleme de filter cette liste pour les > operateurs ? > Pour l'etat, facile ensuite de verifier que la politique a ete ou non > appliquee > > PS : Et puis pour ceux qui s'offusquent, la liberte s'est toujours arrete > pour les uns la ou a commence celle des autres. >
Et puis pour ceux qui sont un peu naïfs, "ceux qui sont prêts à sacrifier un peu de liberté en échange d'un peu de sécurité ne méritent ni l'une ni l'autre..." Pour éviter de tomber dans le flame war, on devrait peut être essayer d'éviter les formules à l'emporte pièce. Radu-Adrian a parfaitement raison de rappeler quelques fondamentaux. Même si c'est très compliqué à mettre en œuvre, même si ça coute très cher, ce ne sont pas les solutions techniques qui seront un frein dans l'absolu, si la volonté politique est présente. Et la volonté politique actuelle dépasse les bornes, et pas qu'un peu. Il faut raison garder. Ces mesures se présentent comme contraignantes économiquement, inefficaces pour le but avoué officiellement, et potentiellement la porte ouverte à des dérapages envers les libertés individuelles d'une ampleur jamais égalée. Si ça marche et techniquement, ça peut marcher, ce sera la preuve noir sur blanc qu'on peut filtrer n'importe quoi qui serait attentatoire au bon gout de l'état Français. (Même à celui de Bernard Laporte!) Les crimes pédophiles sont odieux, personne ne remet en question le fait que tout doit être fait pour lutter contre. Tout, mais pas n'importe quoi. A force de matraquage médiatique et de mise en avant des monstres, des histoires et de tous les détails sordides qui vont avec, on a peut être l'impression d'une banalité de cette criminalité, mais ca concerne en France des victimes et des acteurs très limités. Si on réfléchit 5 minutes, comment peut on accepter de fliquer 60 millions d'individus au nom de quelques dizaines de criminels reels. C'est de la très grosse ficelle pour le moins. Poliment mais fermement il faut savoir dire non, il faut savoir dire nous n'allons pas faire une étude de cas sur votre demande car elle est totalement déplacée. Ce n'est pas aux opérateurs du net de lutter contre la pédopornographie présentée abusivement comme une menace nationale. Demandons des crédits pour la police, et pour la justice, et pour la psychiatrie, et pour les hôpitaux psys, au lieu de supprimer partout des lits, ça sera vraiment beaucoup plus efficace, si on veut être un peu sérieux. Le meilleur moyen pour qu'il n'y ait plus d'images proposées à la vente, c'est qu'il n'y ait plus de demandes perverse de ce coté là, c'est la loi du marché... Si on veut aller au bout de la logique gouvernementale, c'est directement les 60 millions de citoyens qu'il faut filtrer, sonder, analyser, histoire de repérer les déviants et le cas échéant les envoyer directement en camp de rééducation. Une jolie application à réaliser, plutot SAP ou Teradata ? --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/