Bonjour, > > Atomes et liaisons > ^^^^ > Non ! C'est faux. C'est majuscule à Atomes et majuscule à Liaisons à > cause du «et» et seulement à cause du «et». C'est une règle qui est > d'ailleurs bien suivie par les rédacteurs de l'administration > canadienne qui sont, c'est vrai, très compétents.
Bon, je veux bien, mais je crois que tu n'as pas bien lu ce que j'ai écrit. J'avais deux séries d'exemples, la première s'appliquant aux ouvrages scientifiques, didactiques ou techniques, entre autres. Cette règle prescrit Atomes et liaisons, d'après ce Guide du rédacteur de l'administration fédérale (j'ai vérifié et c'est bien ce qui est écrit). La deuxième série d'exemple s'applique, comme je disais, « pour les oeuvres littéraires ou artistiques, noms de journaux, revues, périodiques ». Si tu écrivais un roman, ça veut dire que tu pourrais l'appeler « Atomes et Liaisons » (un autre exemple de mon guide était « La Belle et la Bête »). Mais la traduction des pages Web de Debian et de sa documentation entre dans la catégorie des ouvrages techniques, il me semble. Les règles des titres d'oeuvres littéraires ne s'appliquent pas, toujours selon ce guide. > > nous concerne pas ici. En tout cas, la règle anglaise de > > mettre des majuscules partout ne s'applique pas... Quelques > > exemples quand même : > > > > Le Devoir > > Le Nouvel Observateur (l'adjectif précédant le substantif) > > Le Monde diplomatique > > Les Plus Belles Années de notre vie > > Oui, mais en italique sans exception. Oui, sans doute, tous les titres sont d'ailleurs en italique dans ce guide, mais c'est difficile à faire passer dans le courrier électronique... > > Quand j'ai écrit ce message en novembre, personne n'a réfuté ces > > règles, selon lesquelles il faudrait donc écrire : Les niveaux de > > gravité, > ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ > Tu contredis les exemples que tu viens de donner. Regarde le > paragraphe précédent : *Les Plus Belles Années de notre vie*, c'est > toi qui le cite. Il y a majuscule à Les et majuscule à Plus et > majuscule à Belles et, enfin, majuscule à Années parce que la règle > française, canadienne et belge des titres c'est qu'on met une > majuscule AU PREMIER SUBSTANTIF et AUX MOTS QUI LE PRÉCÈDENT. C'est ça > la règle et rien d'autre. Ça fait dix fois au moins que je le dis > ici. Je contredis les exemples parce que la deuxième série d'exemples donnés ne s'appliquait pas à la documentation technique. Désolé si ce n'était pas clair. > > sans majuscules à niveaux. Y a-t-il d'autres sources qui > > contredisent les miennes? Si oui, j'aimerais bien savoir ce > > qu'elles disent. > > Oui ! moi. Mais quand même avec quelques années d'études en rédaction > et quelques années de rédaction ministérielle dans le coffre à > bagages. > > Tous les bouquins canadiens de typo que j'ai eu dans ma bibliothèque à > l'époque contredise ton argumentation sur «Les Niveaux de gravité». > Il ne faut pas dire n'importe quoi ici. Là ça suffit. Si on veut > briser les règles ou en inventer, d'accord ! mais alors que ce soit > clair. Je ne conteste pas la règle que tu soutiens, seulement son universalité. J'appliquais moi aussi la même règle que toi avant de tomber sur ce Guide du rédacteur de l'administration fédérale. Pour prouver que la règle des majuscules dans les titres d'oeuvres littéraires ne s'appliquent pas à tous les titres, tu n'as qu'à ouvrir un journal. Les titres des articles de journaux entrent dans la même catégorie que les ouvrages techniques, toujours d'après mon guide. J'en ai un devant moi et voici quelques titres : « Le théâtre au-delà des langues », « Les malheurs de ceux qui doivent payer pour le câble », « Le rendez-vous des chef », « Les habits neufs du censeur ». > On ne demande pas au gens de lettres professionnels d'écrire du code > informatique mieux que des informaticiens; alors n'imaginons pas qu'on > va nous, comme ça, écrire du code alphabétique mieux que des > rédacteurs ou traducteurs professionnels. Je t'en prie, ce n'est pas parce que tu as étudié en rédaction et que tu as travaillé comme rédacteur que tu es infaillible. Ce que j'avance est étayé par des sources et tu as mal lu les extraits que j'ai cités. Si tu trouves une source qui indique que j'ai tort et que les titres d'ouvrages techniques doivent suivre les mêmes règles que les titres d'oeuvres littéraires, je serai heureux de jeter mon Guide du rédacteur de l'administration fédérale à la poubelle. De toute façon, mieux vaut ne pas être trop dogmatique. Je viens tout juste, pour en avoir le coeur net, de vérifier ce qu'en dit Le bon usage. J'écris Le bon usage parce que c'est ce que les auteurs suggèrent, même pour les oeuvres littéraires, après avoir mentionné certains usages des majuscules, dont celui de mettre la majuscule au premier substantif et aux mots qui le précèdent. Toutes les oeuvres littéraires mentionnées dans la bibliographie du Bon usage n'ont la majuscule qu'au premier mot et aux noms propres : Le colonel Chabert, La cousine Bette, par exemple. Mais je préfère la règle de mon guide, qui, d'ailleurs, ne contredit pas Le bon usage. > Cordialement malgré le ton exaspéré, Il serait préférable que tu gardes le ton exaspéré pour les cas où tu ne veux pas être cordial, ça peut être mal interprété... À la prochaine, -- Michel Béland ([EMAIL PROTECTED]) téléphone : (514) 369-5223 analyste en calcul scientifique télécopieur : (514) 369-3880 RQCHP (Réseau québécois de calcul de haute performance) www.rqchp.qc.ca CERCA (Centre de recherche en calcul appliqué) www.cerca.umontreal.ca