La route départementale est toutr autant virtuelle qu'une ligne de transport, avant tout c'est un poste comptable d'une collectivité, avec de très nombreux objets physiques différents, tout un tas de contrats, de règles communales, de travaux en cours à gérer ou à prévoir, et des tas d'autres acteurs concernés, tout ce qu'on y trouve n'est d'ailleurs pas géré par la collectivité départementale, il y a des tas de concessions dessus aussi. Dans le détail (si on regarde la façon dont on les gère de façon ultra-simplifiée dans OSM avec un simple chemin central), c'est uine grosse approximation et ce n'est même pas l'objet physique réel. C'est juste un itinéraire balisé. qui oublie la complexité réelle (voies, égouts, panneaux routiers ou publicitaires, signalisation diverse, découpage parcellaire multiple, plein de petites règles locales;on peut parler aussi des trottoirs, fossés, égouts, murs ou clotures mitoyennes, voies d'accès privées, et portails, interdictions de sationner devant, nature des accotements).
Alors non, ces tracés de départementales ne sont pas du tout des objets physique au même sens que les bâtiments. On en reparlera le jour où on se mettra à représenter la surface des routes, les lignes de séparation de voies réelles, les largeurs exactes des voies trottoirs et accotements et la position exacte et le contenu réel de chaque panneau, ou la moindre flèche directionnelle tracée sur le sol, ou les zones hachurées, les bornes en plastique de séparation de voies, la surface exacte des ralentisseurs et la topologie réelle des carrefours et les cheminements dans les carrefours avec les points de franchisssements réels... Ceci dit cette approximation est généralement suffisante pour les itinéraires routiers, mais on est encore très loin de l'objectif d'OSM de produire une carte décimétrique. Pour les routes carossables la précision est bien plus faible (à peine métrique souvent guère mieux que 5 mètres), et c'est un problème pour l'usage pour autre chose que les véhicules motorisés, notamment les cheminements piétons (et d'ailleurs les trottoirs qu'on groupe souvent sur le même segment ne sont pas du ressort du département, et souvent même c'est le cas pour les voies cyclables latérales à l'initiative des communes ou assos/comités de quartiers ou des aménageurs ou propriétaires limitrophes), et pour les réseaux connexes : électricité, téléphonie/fibres, égouts, gaz, boites postales, places de stationnement, arbres, plantations, etc. Les domaines publics se superposent et on n'est pas encore entré dans les détails des réels gestionnaires de chaque équipement. Le 6 juillet 2016 à 18:02, Stéphane Péneau <stephane.pen...@wanadoo.fr> a écrit : > Le 06/07/2016 à 16:24, François Lacombe a écrit : > >> Question connexe : quelle différence vous faites entre une route >> départementale et une ligne de transport en commun ? >> Moi aucune, pourtant la seconde est très rarement représentée autrement >> qu'avec une relation. >> > > Une route départementale est un objet physique. > Une ligne de transport ne l'est pas. > > Stf > > > _______________________________________________ > Talk-fr mailing list > Talk-fr@openstreetmap.org > https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr >
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