Une base complètement séparée me semblerait dommage, par contre un extrait petite échelle produit automatiquement depuis OSM serait utile. Il faudrait pour cela avoir des données complémentaires dans OSM qui permettraient la production de cette version "simplifiée".
On peut s'appuyer sur des relations, j'y ai pensé pour le périphérique afin de relier les deux tracés intérieurs et extérieurs et à partir d'une certaine échelle les généraliser et indiquer le nom plus général "Boulevard Périphérique". Pareil pour les autoroutes, les grandes lignes de chemin de fer. Autant il n'est pas possible d'extrapoler de la petite/moyenne échelle vers de la grande échelle (cas de CLC, Route500, BDCarthage) autant il me semble possible de généraliser des données de grande échelle si on a assez d'infos pour le faire correctement. Pour les éléments purement géographique aux limites floues, c'est un peu moins évident et la discussion sur tagging@ a dérivé sans trouver de consensus. Le 15 septembre 2013 22:31, Vincent de Château-Thierry <v...@laposte.net> a écrit : > Bonsoir, > > Le 15/09/2013 11:58, Christian Quest a écrit : > > Ce sont des objets qui n'ont pas forcément besoin d'un tracé précis, car >> ils seront surtout exploités à des échelles moyennes. >> >> C'est un challenge pour OSM qui s'est construit principalement à >> l'échelle du plan de ville, et quand on remonte dans des échelles plus >> petites la généralisation automatique n'est pas toujours facile >> (exemple: le Boulevard Périphérique de Paris n'existe pas, mais on a >> l'intérieur et l'extérieur), de même pour des échelles plus grandes >> (conflit entre le mapping surfacique et linéaire de la voirie, des >> espaces piétons, des trottoirs, etc). >> >> Challenge donc que de pouvoir gérer au sein des mêmes données des >> échelles très différentes. >> > > Ah, l'échelle.... :-) > Faut-il chercher à tout faire à partir d'une seule base ? En tout cas pour > ce qui est de la représentation cartographique "live", telle qu'illustrée > par les rendus mapnik d'osm.org ou .fr, dès qu'on réduit l'échelle, le > casse-tête commence. Le périph parisien est un bon exemple en effet. Le > couloir rhodanien est pas mal non plus, avec le mix fleuve+routes où tout > se marche dessus. > > Je trouve intéressante l'approche de Natural Earth[1], un peu opposée et > complémentaire d'OSM : très petites échelles, et des releases espacées de > plusieurs mois. On est loin du micro-mapping et des minute-diff... > > Entre ces deux extrêmes, il y a sûrement la place pour une fabrication qui > couvre les échelles moyennes, au delà du 1/100.000è mais en dessous du > 1/1000.000è. En gros, les échelles de même ordre de grandeur que Route500 > ou Corine. Qu'on dérive un contenu d'OSM pour fabriquer une fois de temps > en temps (semaine ? mois ?) un tel contenu, pourquoi pas ? Et qu'on y > ajoute, _pas forcément issu d'OSM_, des contours de massifs montagneux, > pourquoi pas non plus. > Je n'ai pas idée du comment, mais je reste bien plus favorable à ce type > de solution, qu'à celle qui consisterait à mettre dans OSM du contenu avec > une géométrie de petite échelle, dont l'usage n'a rien à voir avec la > précision géométrique du reste. Je ne vois pas OSM autrement qu'une base à > grande échelle, où des contenus comme Corine sont forcément à affiner, et > non à garder tels qu'importés. Les remarques de ces jours-ci sur la BD > Carthage ("le tracé est imprécis", "il ne faut pas envisager un import > direct") vont dans le même sens je pense. > > vincent (long, désolé) > > [1] : http://www.naturalearthdata.**com/<http://www.naturalearthdata.com/> > > > ______________________________**_________________ > Talk-fr mailing list > Talk-fr@openstreetmap.org > https://lists.openstreetmap.**org/listinfo/talk-fr<https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr> > -- Christian Quest - OpenStreetMap France Un nouveau serveur pour OSM... http://donate.osm.org/server2013/
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