Le 03/04/2013 10:23, Pieren a écrit :
A ce compte là, il faut tout de suite arrêter d'utiliser le cadastre. En effet, la condition la plus restrictive du cadastre est que le produit final soit un "produit composite". Hors, on ne peut garantir que localement le cadastre soit l'unique source d'information cartographique.

Le cadastre est concerné par Inspire mais je trouve que l'interprétation de cette directive par l'IGN (qui publie un tms limité et pas les données vecteur) laisse à désirer... (pour être poli)

Il faudrait plutôt arrêter les arrangements avec les fournisseurs et leur pointer les bonnes pratiques. J'estime qu'OSM joue un rôle très important de ce côté là.

Il ne faut pas perdre de vue l'objectif d'une licence. Cette clause de non altération sert avant tout à protéger le fournisseur de tous recours en cas de litiges ("si la donnée est fausse parce que modifiée, c'est pas ma faute").

Je dirais que ce qu'il ne faut pas perdre de vue c'est la volonté de l'acteur qui libère ses données, celui ci a plutôt envie de faire les choses bien à la base. Il faut donc faire de la pédagogie. Cette clause on la retrouve dès que l'APIE est consultée... ou son site qui contient toujours tout ce qu'il faut pour perdre un néophyte.

Mais si ce genre de clause va à l'encontre de l'opendata, je ne sais pas si elle est prise en compte dans les textes actuels (directive inspire). Les restrictions sur la libération des données doivent avoir une réelle justification. L'avis d'un spécialiste serait bienvenue ici.

Je cite "La directive n'impose pas de ne publier que des données parfaites : elle demande seulement que le niveau de qualité des données soit indiqué de façon sincère et précise dans les métadonnées".

Le problème avec cette directive c'est plutôt que la redistribution à l'identique (share alike) peut être vue comme une restriction injustifiée de la part d'un acteur (ce qui me parait une erreur monumentale, mais à l'époque les enjeux n'avaient peut-être pas été identifiés).

Ce qui permet le discours de l'IGN :
http://www.ign.fr/publications-de-l-ign/Institut/Publications/IGN_Magazine/68/IGNmag68.pdf
Qui fait comme si l'ODbL n'existait pas et n'était donc pas une solution aux problèmes qu'ils relèvent.

    L'ODbL n'était pas encore traduite en droit Français et Etalab
    n'existait pas.


Je ne sais pas trop ce que veut dire "traduite en droit français". Si c'est pour dire, "elle est validée par un texte de loi ou fait référence à des textes de lois français", ça n'est pas le cas. Si c'est pour dire, "elle est validée par un juge", ça n'est pas le cas non plus. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'elle a été validée par des experts juridiques au niveau de certaines administrations qui ont décidé d'adopter cette licence pour leurs données.

C'était à interpréter au sens propre : http://vvlibri.org/fr/licence/odbl/10/fr

Quant à la licence LO/OL d'Etalab, elle peut aussi poser problème dans OSM si on veut couper les cheveux en quatre (puisqu'on en arrive là). En effet, elle contient, comme ODbL, une obligation de mentionner la source. Hors, cette mention est souvent attachée aux objets eux-mêmes (tag "source") et rien ne garantit leur pérennité dans la bdd.

Là c'est couper les cheveux en quatre oui ;-)

Brice


Pieren


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