Dans le cas de parcelles plantées, laissées à l'abandon et qui se
reboisent naturellement, on peut trouver une situation se rapprochant de la
définition de forêt primaire.
Par ailleurs les hêtraies de la vallée de Chaudefour, au dessus de 1300
mètres, pour autant qu'elles aient jamais été exploités correspondent aussi
à de la "forêt primaire".
De plus, quant on en est à se poser la question de l'influence
millénaire de l'homme sur la diversité existante dans les forêts
amazoniennes ... ça relativise la notion de forêt primaire.
Je pense que la limite de la notion en France se passe entre les forêts ou
des actes culturaux, dépressage,
éclaircies, coupes sombres ( un coupe sombre est une coupe où l'on extrait
peu de bois pour maintenir un couvert sombre), coupes claires, coupes rases
(dans ce cas il peut y avoir à terme un changement d’utilisation du sol) et
les bois laissés en évolution libre - parcelles plus ou moins abandonnées
par leurs propriétaires ET comportant une majorité de feuillus de faibles
valeurs - séries domaniales ou communales aménagées en réserve intégrale
(pas d'intervention programmée de l'homme)
Mais, tout ça reste très arbitraire et nécessite une bonne connaissance du
terrain.
PhQ CATE de l'ONF en retraite.
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