"Quelque soit la qualité des fonds de plans, la phase terrain reste primodiale car elle permet de qualifier correctement l'information mais aussi et surtout parce que c'est là que le contributeur prend plaisir à cartographier le monde.
Sur le wiki, une des premières pages que j'ai lu soulignait l'aspect amusant du projet. Je crois que c'est grâce à ça qu'OSM recrute toujours plus de contributeurs. Les cartoparties sont l'occasion de communiquer le plaisir d'aller sur le terrain et d'y observer le monde. Après, la technique vient naturellement et la communauté est là pour partager l'info et les conseils. Plus prosaïquement, l'organisateur de cartoparties doit pouvoir proposer des outils de terrain variés. Le GPS motivera les technophiles, les walking papers, photos et autres rassureront les technophobes." Je ne peux qu'acquiescer... personnellement je ne pense pas qu'OSM puisse se payer une meilleure pub que le bouche à oreille, alors créer un événement convivial est un excellent moyen de faire parler du projet. J'en organise une dans 2 jours et au-delà du but initial (compléter la carte de la commune), l'idée est surtout de fédérer autour du projet : familles, associations, services techniques... je dirais même que l'objectif affiché est secondaire : si les personnes présentes passent un bon moment et cernent ce qu'est OSM, alors c'est gagné, elles pourront en parler autour d'elles... Car je le fais bien remarquer aux gens qui viennent me poser des questions : une fois que la carte de la commune sera utilisable, il s'agira d'en parler autour d'eux, sinon tout le monde continuera d'aller sur Google Maps, où il n'y aura pas tout ce qu'on aura ajouté !! En tant qu'espace multimédia, OSM est en plus un formidable outil pédagogique pour expliquer le libre, bien plus que les 4 libertés qui rentrent par une oreille et ressortent par l'autre. Le côté "modification" est évident quand on fait une cartopartie, alors j'insiste pas mal sur la réutilisation... quant aux sources, il suffit d'expliquer un peu ce qu'est une base de données et qu'OSM est en réalité une base de données et non une carte (en allant voir différents rendus, différents projets utilisant OSM ou en éditant dans JOSM on s'en rend vite compte...). Du coup on peut faire le parallèle avec d'autres œuvres collective libres comme Wikipédia, aborder un peu le droit d'auteur et les licences Creative Commons... pour arriver aussi aux logiciels. Là les participants sont au cœur d'un projet libre comme il pourraient difficilement l'être autrement...et tout en s'amusant et redécouvrant leur commune !! Normal que toutes les structures considérées par la population comme "référentes" en NTIC sur une commune veuillent s'y mettre ! On vient nous voir régulièrement pour des questions informatiques, je rêverais d'entendre des questions du genre "j'ai relevé 2-3 petites choses qui manquaient sur la carte, vous pouvez m'aider à les intégrer ?" (oui je sais c'est beau de rêver...) Antoine
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