Yannick a écrit :
> Christian Rogel a écrit :
>   
>> Bonjour,
>>
>> La discussion sur le code ISO du breton m'échappe en partie : il  
>> semble que le code ISO admis sur OSM
>> soit celui à 2 lettres, donc il n'y a pas de problème, sauf si les  
>> Brésiliens veulent le prendre comme  il
>> y a eu une tentative sur le Wikipedia en breton dont je m'honore  
>> d'être un contributeur (je médite
>> à part moi un projet d'article sur OSM en breton, mais faut traduire  
>> rendering et waypoint  ;- )   ).
>> J'ai beaucoup utilisé le code à 3 lettres pour les langues des livres  
>> que je cataloguais quand j'étais
>> bibliothécaire, mais si 2 lettres suffisent, pourquoi en mettre 3?
>> Je ne vois pas du tout le lien qui est fait par Yannick entre les  
>> régions françaises et les langues, puisque
>> certaines partagent la même langue ou ont plusieurs langues (Alsace/ 
>> Lorraine et Languedoc-Roussillon,
>> mais, en réalité, en Lorraine, il y a 2 langues germaniques  
>> différentes).
>> D'une manière générale, vouloir confiner les langues à leur  
>> territoire, alors qu'elles sont, par nature, des
>> expressions de l'universel est une tendance que les théoriciens  
>> nationalistes allemands et français ont
>> poussé jusqu'à l'absurde par la purification linguistique pour les 2  
>> et le délire nazi pour les premiers.
>> A Quimper, un lotissement a des noms de rues exclusivement en breton  
>> (ex. : Hent an heizez, Hent ar yourc'h),
>> y-a-t-il quelqu'un pour demander que je mettre en tag secondaire  
>> Chemin de la biche et
>> Chemin du chevreuil?
>>
>> Christian
>>     
>
> Bonsoir,
>
> Je ne vais pas contester avoir déborder du cadre de la question initiale.
>
> J'ai surtout réagi pour donner des exemples de cas plausibles.
> Je ne ferais pas de nationalisme basique hormis peut-être pour
> l'indépendance de la Bretagne mais là il nous faut revenir 600 ans en
> arrière et je doute fort que ce soit bien à propos ici.
>
> Le cas des noms de rues bilingues est un cas facilement gérable; par
> contre la diffusion d'une langue elle ne peut être simple puisque très
> souvent ne collera pas avec les limites administratives actuelles à la
> rigueur avec des communes sans que cela soit garanti.
>
> Je n'avancerai pas plus dans le débat car je crains fort que nous ne
> tombions rapidement HS
>
> Amitiés
>
>   
Bonsoir,

Il y a en fait deux questions :
 - La plus simple : quel code ISO utiliser après « name: », dans le cas 
où on est pas dans la langue « par défaut » du coin (si elle existe, cf. 
Bruxelles par exemple). La norme 639 fournit différents ensembles, en 
utilisant des codes de deux ou trois lettres, sachant que toutes langues 
qui sont dans l'ensemble des codes à trois lettres ne sont pas dans 
celui des codes à trois lettres. (Ça aurait été trop facile bien sûr. ;) 
) Wikipédia utilise par exemple le code à deux lettres quand il existe, 
et celui à trois sinon. (Et c'est ce qui se fait apparemment 
actuellement sur OSM.)
 - La seconde, plus difficile, qui est de savoir quelles langues 
utiliser pour le champ name:*. Déjà même si on est dans un projet de 
cartographie on parle bien ici de langues et pas de territoires 
(l'adéquation étant plus que bancale), qui d'ailleurs sont codés avec 
une autre norme (ISO 3166-1 et 2). En premier lieu, étant donné qu'on 
peut choisir les informations à apparaître sur les cartes, autant tendre 
vers l'exhaustivité et mettre les exonymes quand ils existent (et donc 
par exemple name:br=Pariz et name:br=Bourdel pour Paris et Bordeaux). 
(Ça devient un peu plus compliqué quand un exonyme existe mais qu'il 
n'est plus vraiment utilisé, comme Cantorbéry/Canterbury, peut-être 
quelque chose comme alt_name:fr=*.) Après pour ce qui est des choses 
plus locales et surtout plus « artificielles » (bon oui, d'un côté tout 
l'est), comme les noms de rues, il y a déjà plus sujet à débat je 
trouve. Pour ma part, je pense que quand la plaque de rue est bilingue, 
il est logique de reporter les deux noms. Quand elle ne l'est pas (que 
ce soit dans un sens comme dans l'autre) on peut se poser la question de 
savoir s'il faut faire le boulot à la place de la mairie ou pas. 
(Personnellement je ne m'y risquerait pas, pour une question de 
compétence d'abord, mais aussi parce que ça n'a plus grand chose 
d'officiel... Mais même quand c'est les services communaux qui font 
mettre des plaques bilingues je doute qu'il y ait une quelque 
officialité. (Enfin en France du moins, autre part, comme au Pays de 
Galles, c'est différent.)

Thomas.

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