2008/9/24 g. d <[EMAIL PROTECTED]> > Au premier abord, ta proposition avec le "note :" me paraissait logique. > Il nous faudrait un layer dans le navigateur web d'osm, > lequel afficherait, à partir d'un certain zoom, les notes. > Ou plutôt dans josm & potlach. > > Je pense que d'éventuels "abus" du "note :" se régleraient tous seuls : > S'il y avait des choses comme > "72 centimes le litre" sur des stations d'essence, > des "3,50 € le plat ouvrier du midi en semaine" sur un resto, > ou des "Linda XX 06 88..." sur un parking, > à mon avis ils disparaîtraient très vite... ;-) > --- > MAIS, > Toutefois et avant tout je suis CONTRE, > pour plusieurs raisons : > > Le tag "note" est là, pour afficher des commentaires, > pas pour faire du "fonctionnel". > > Si un jour quelqu'un, comme je l'espère, > développe un plug-in pour josm, potlach et le navigateur web d'osm, > qui permettra d'afficher toutes les "notes" d'une zone à l'écran, > le tag "note" aurait perdu son sens : > L'affichage grouillerait de "note : no_name";"no_celi";"no-cela", > et on aura un mal énorme, de déceler dans cebrouhaha les Véritables "notes" > qui sont importantes... > Non, pas confusionnalisationner tout cela. > Sinon un jour on sera obligé de créer un nouveau tag "comments :", vrai, > celui-là, > et libre de choses fonctionnelles... :-( > > En plus, d'un point de vue de fonctionnement sémantique de la base de > données, > cela créerait un "sous-système de sous-tags" dans le fourre-tout "name :", > impossible à gérer proprement > (C'est l'erreur typique à éviter, > et qu'on apprend à tous les informaticiens en première année : > Pas reproduire le "spaghetti" d'antan, pas créer sauvagement des bdd > sur-enchevêtrées. > Pas créer des sous-niveaux de données, > si on peut faire avec les niveaux existants. > pas de "fourre-tout" . > Si réellement il y a besoin d'ajouter des données classifiables, > 'vaut mieux faire une bdd à part pour ça, et cross-référencer. > Seulement ensuite, à l'usage, on verra si on intègre ça pour du bon dans la > bdd principale, et sous quelle forme. > Rester clair, et défini : > Chaque chose sa place, et chaque place sa chose. > La question de Quoi en faire par la suite, ça concerne les requêtes, > ici les renderers, > mais ne concerne pas la base.). > > Mieux vaudrait encore créer un nom spécifique pour les rues qui n'en ont > pas, > par exemple le proposé "NoName" (et pas le rendre "obligatoire" - > t'as déjà vu des bénévoles comme nous se soumettre sous quelque chose qui > ne leur plaît pas ?) > Et on laisse aux renderers, de ne pas afficher cette combinaison de > lettres... > Ou un code qui simplement ne s'affiche pas, ne prend même pas de blanc - > il me semble que dans le temps, ça existait en ascii, un "nul". > > Mais avant tout, je suis CONTRE, > car ça inverse la logique du mappeur : > Comme je l'ai déjà dit, > osm marque ce qu'existe, > mais ne marque pas, ce qui n'existe pas ! > Créer un tag pour signaler que quelque chose n'est pas là ? > Non mais, illogisme total... :-( > On ne dessine pas, ce qu'on n'a pas. > Un way qu'on n'a pas, on ne le dessine pas. > Un nom qu'on n'a pas, on ne le met pas. > > Si une rue n'a pas de nom dans la base osm, > le mappeur qui trouvera le nom le mettra, > et basta ! > Espérant qu'il coupera le way à la sortie du village - > Car la D xyz, intra-agglomération l'Avenue du Machin, > n'a plus de nom une fois passé le panneau du village > (sauf si on chercherait dans les cadastres "napoléoniens", > où on trouve des "chemin de A à B", > mais ce n'est plus à jour, depuis belle lurette ;-) > > Un nom de rue n'est pas une obligation, > un nom n'est pas nécessaire à la rue pour qu'elle existe, > ni pour qu'elle soit rendue sur osm. > --- > > A mon avis, tout ce brouhaha autour des noms > viendrait du fait, que certains, > dans un souci de professionnalisme "vendeur" > voudraient lever l'ambiguïté > d'entre une voie qui a un nom, lequel n'est pas encore renseigné, > et une voie qui vraiment n'a pas de nom. > > Et ceci pour prévenir l'éventuelle question de celui > qui voudra utiliser osm à ses fins professionnels : > "Mais, il n'y a pas de nom sur cette rue ?! > Donc ce n'est pas du sérieux, osm !". > > Personnellement, je m'en fiche, > car osm est un projet collectif, pas commercial. > > Du côté "sérieux", il est vrai qu'osm n'est pas encore complet, loin de là, > il restent encore quelques kilomètres à tracer : > me semble qu'il restent encore quelques continents à gpxer... ;-) > (même si ça avance a pas de géant !), > et même sur la France, nous sommes encore loin d'être complet ! > (même si des grandes agglomération ont déjà "bonne mine"...). > > Donc je pense, qu'on n'est pas à un nom de rue près... ;-) > Si quelqu'un constate que le nom de sa rue n'y est pas, > qu'il se précipite sur potlach et le mette. > > Ce qu'on sait, on le met, > ce qu'on n'a pas vu, on ne le met pas. > Et si on ne met pas, > ça veut dire qu'on n'y a rien vu. > --- > > Qu'il n'y ait pas de nom de rue affiché sur place, > ne veut pas dire que la rue n'ait pas de nom... non plus ! > > Michel, pour prendre ton exemple, > yaka chercher dans Montpellier à s'orienter d'après les plaques de rue, > bon courage ! : Trois quarts des plaques ont disparues, > sur certains axes on peut faire des kilomètres sans trouver indication du > nom du boulevard ! > Et même les grandes axes, les 2*2, ont des "noms", > mais ils ne sont quasi jamais affichés sur place, > même le cadastre n'y montre que l'emprise générale, sans nom. > Pour trouver ces noms, on doit consulter un plan publié par la Ville... > Michel, > la 2*2 sortant de Montpellier vers Carnon certainement a un nom, > celle qui traverse sous l'autoroute - mais je n'ai vu affiché son nom nulle > part > (tout comme les avenues du contournement ouest, vers la sortie 31 de la A > 7, > en venant de la A 750, de Juvignac). > > Donc l'om'eur montpelliérain consciencieux > à pied, sur vélo, en voiture ou routier, il mettra quoi ? > "no_name", ou "sais-pô" ? > Bhen, on ne le saura toujours pas... > donc ne sera pas avancé d'un poil. > --- > > Tout ce tamtam à mon avis n'est pas raison suffisante > pour changer la logique de base de la topographie > (ni celle d'osm...) : > > Et les "utilisateurs finaux" devront comprendre, > qu'osm n'est pas complet, > et ne sera probablement jamais complet jusque dans les derniers recoins > (Faudra mettre cette restriction quelque part en écrit, dans les > "conditions générales" d'osm, > du genre "à vos risques et périls"). > > Par ailleurs, même des commerciaux comm google, mappy, viamichelin, ign et > cætera affichent du "pas vrai", > j'en ai fait l'expérience encore aujourd'hui en cherchant un coin perdu > dans la forêt de l'Espinouse : > toutes cartos erronées, rien à voir avec ce qu'est sur place, > apparemment repompé sur fond de cadastre napoléonien, plus le crobard > ancien de l'onf. > --- > > Toute cette histoire de noms ou pas-noms me paraît tellement futile, > au point où on en est. > A mon humble avis, > il me semble qu'on ait bien d'autres chats à fouetter, > avant de venir à formaliser des sous-sous-sous-détails. > > Ok d'acc, je vous vois venir : > Pourquoi faire simple et comme toutes les générations avant nous, > quand on peut faire compliqué, pour afficher du "nouveau"... > 'Faut bien que chaque génération ré-invente la roue... donc faites. > > Amicalement > Gerhard aka Trop-long. > --- > > P. s. : > Bien des gens ici ne semblent pas se rendre compte de la différence entre > topographie et cartographie, au sens moderne, actuel. > Nous osm'eurs sur place avec nos gps ne faisons pas de la cartographie, en > ce sens, > nous faisons de la topographie - > et encore, limitée... nous faisons plutôt une "topologie connective". > La topo commence par relever le terrain (x,y, et z), l'hydrologie de > surface, puis les "anomalies" ou "singularités" > (monts, pics, crêtes, falaises, trous...) > ensuite les agglomérations, maisons, les utilisations des terrains, > et seulement ensuite les voies de communications qui en résultent. > Là où osm commence à mi-chemin de la démarche de la topographie, > en s'occupant d'abord des voies... > > Quant à "cartographie", c'est encore une toute autre paire de manches, > ça comprend le rendu compréhensible, abstrait, des faits sur le terrain, > c'est la "mise en forme" des données, pour la plupart abstraites et > virtuelles. > Et aujourd'hui, le contenu de ce mot va loin : > Si aujourd'hui quelqu'un demande une "cartographie", > il veut y voir par exemple les pouvoirs d'achat, l'âge moyen, les votes, > les salaires, le tonnage sur les routes, les flux de transport, les > potentiels touristiques, ou même le planning prévisionnel de ses camions > superposé à leur position actuelle. > > Osm est loin, de faire cela, > osm pourra servir comme fond de carte, > et pour la connectivité (ce qui déjà n'est pas mal du tout !), > mais on devrait éviter le mot "cartographie". > Dessines-moi une carte, comme quelqu'un dirait... > Aux autres de voir, ce qu'ils en feront. > Et ils feront, soyez rassurés, ça viendra... ;-) > > Par exemple, > quand je vois qu'un grand affréteur allemand fait passer son armada de > camions > depuis Stuttgart via la vallée du Rhône, par Montpellier et Toulouse pour > arriver à Bordeaux, > juste parce que son logiciel de routage ne trouve pas la RCEA, ça me > gonfle... > Peut-être qu'à la longue, le fait qu'osm existe et avance > pourra éviter ce genre d'idiotie ? Je l'espère... > --- > Vraiment Trop-long, > mais désespéré > devant autant de bêtises. >
Fiouuu Gerhard t'avais promis ! ;) Mais ceci dit... je suis d'accord en totalité avec ton propos. Si on commence à taguer l'inexistant, on va arriver à taguer des routes partout avec des tags : highway=no;note="mais au cas où..." Pour en revenir au sujet... je continue à mettre FIXME="ce qu'il y a à corriger/vérifier" Bonne nuit -- Steven Le Roux Jabber-ID : [EMAIL PROTECTED] 0x39494CCB <[EMAIL PROTECTED]> 2FF7 226B 552E 4709 03F0 6281 72D7 A010 3949 4CCB
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