Le mardi 06 novembre à 16:10 +0100, Pierre Beyssac écrivait:
> On Tue, Nov 06, 2012 at 12:05:23PM +0100, Kavé Salamatian wrote:
> > Oui. Mais un defaut de protectionn ne justifie pas une attaque. Suppose que 
> > quelqu'un trouve un moyen astucieux pour s'attaquer au DNS .fr. Que faut il 
> > faire :
> > 1- lui decerner une medaille d'astuce et le le congratuler pour son 
> > intelligence
> > 2- dire que c'est pas sa faute si les ingenieurs de l'AFNIC ne sont pas 
> > aussi intelligent/prevoyant, etc... que lui
> > 3- dire que c'est un delit que de s'attaquer a l'infrastructure d'autrui 
> > avec objectif d'y nuire.
> 
> Un certain Lawrence Lessig a relativement bien résumé la question, à la base :
> 
> "code is law"
> 
> C'est plus profond qu'il n'y parait. Ça rend les discussions de
> souveraineté, d'extraterritorialité et de gouvernance assez largement
> oiseuses et dépassées. La tech du XXIe siècle d'un côté, les schémas
> politiques hérités du XVIIIe de l'autre.
> 
> (je ne prends pas là position pour dire que c'est bien ou mal, je
> dis juste que c'est comme ça)

Intéressant comme la position de Lessig s'est fait détournée avec les
années.

Ce qu'il disait dans cet essai (si on parle bien de
<http://harvardmagazine.com/2000/01/code-is-law-html>), c'est justement
que le code était en train de prendre le pouvoir sur la loi.  Ce qu'il y
voyait c'était une minorité de techniciens choisissant comment la
société fonctionne, rendant impossible tout idéal démocratique. Il en
appelait donc à un retour aux pensées et décisions collectives et à un
renforcement des organes de décisions démocratiques étatsuniens.

Donc en l'occurence, ce que disait Lessig va plutôt dans le sens de
souhaiter une meilleure législation internationale…

-- 
Lunar

Attachment: signature.asc
Description: Digital signature

Répondre à