On Tue, Aug 03, 2004 at 01:18:58AM +0200, Laurent Giroud wrote : > Et je parlais des chinois et japonais sous linux, ce sont eux qui > doivent se battre pour lire nos fichiers textes et configurer leurs > logiciels pour pouvoir saisir leurs propres caractères :)
Ou acheter un Macindows. Plus sérieusement, la grosse difficulté, c'est les environnements bilingues. Les Japonais ont un jeu de caractère qui leur permet de mélanger kanjis et alphabet latin. Mais je n'ai pas poussé le vice jusqu'à vérifier qu'on y trouve aussi l'euro, l'o-dans-l'e, les caractères grecs (utiles pour faire de la science), ..., car si j'utilise ce jeu de caractères, je m'enferme en Asie. (de plus, pour une raison qui m'échappe, les caractères latins dans les polices de ces locales sont immondes alors qu'ils sont normaux avec les polices utf8). Bref, la force d'unicode : un standard qui évite de pénibles conversions quand je veux échanger des données en franchissant la frontière du monde occidental. Sa faiblesse : devoir être imposé à ceux qui «n'en ont pas besoin». Mais ne pas en avoir besoin, c'est préjuger d'une vie passée dans la même culture, sans penser à l'ouverture (un peu comme vouloir faire apprendre une langue étrangère à un américain de base). PS : pour l'anecdote, j'ai forwardé un mail bilingue à un ami, pour son contenu en anglais. Il l'a retrouvé... dans sa boîte à spam :( -- Charles