Traduction reprise de celle d'Eric, avec réorganisation du document depuis la précédente VF. Ca s'affole aussi dans la VO : 6 révisions en 2 jours.
Merci aux relecteurs. -- ° /\ Guillaume Allègre [EMAIL PROTECTED] +33 04.76.51.45.55 / \/\ Equipe Géométrie Algorithmique / Computational Geometry Team / / \ Labo. LMC-IMAG Univ. J. Fourier Grenoble France
<!-- retain these comments for translator revision tracking --> <!-- Id of English file : partitioning.sgml, v 1.53 2002/04/15 04:33:21 toff Exp --> <!-- Translation update by Guillaume Allègre, 20020415, [EMAIL PROTECTED] --> <chapt id="partitioning">Partitionnement pour Debian <p> Le menu &MSG-PARTITION-DISK; vous présente la liste des lecteurs que vous pouvez partitionner et exécute un logiciel de partitionnement. Vous devez créer au moins une partition « Linux native » (type 83) et vous voudrez probablement au moins une partition « Linux Swap » (type 82). <sect id="partition-intro">Décider des partitions et de leurs tailles pour Debian <p> Au strict minimum, GNU/Linux a besoin d'une partition pour lui-même. Vous pouvez avoir une seule partition contenant le système entier, les applications et vos fichiers personnels. La plupart des gens pensent qu'une partition d'échange (swap) est nécessaire, bien que ce ne soit pas tout à fait vrai. Le « Swap » est un espace de travail pour un système d'exploitation, qui permet au système d'utiliser de l'espace disque comme « mémoire virtuelle ». En le plaçant sur une partition séparée, Linux peut en faire un usage bien plus efficace. Il est possible de forcer Linux à utiliser un fichier normal comme espace d'échange, mais ce n'est pas recommandé. <p> La plupart des gens choisissent d'utiliser plus de partitions que le minimum requis pour GNU/Linux. Il y a deux raisons pour que vous ayez envie de diviser le système de fichiers en de nombreuses petites partitions. La première s'appelle sécurité. Si le système de fichiers est corrompu, en général une seule partition est affectée. Donc, vous n'avez à remplacer (à partir des sauvegardes que vous avez soigneusement conservées) qu'une partie de votre système. Au minimum, vous devriez envisager la création de ce qui est communément appelée la « partition racine ». Elle contient les composants les plus essentiels du système. Si une autre partition est corrompue, vous pourrez toujours amorcer Linux pour réparer le système. Cela peut vous épargner le désagrément d'avoir à réinstaller le système entier. <p> La seconde raison est généralement plus importante pour une entreprise, mais cela dépend vraiment de l'utilisation de votre machine. Supposons que quelque chose commence à consommer de l'espace disque de façon incontrôlée. Si le processus à l'origine du problème possède des droits de super-utilisateur (le système interdit un pourcentage du disque aux utilisateurs), vous pourriez soudainement vous trouver à court d'espace disque. Ce n'est pas bon car l'OS a besoin d'utiliser des fichiers réels (en dehors de l'espace d'échange) pour de nombreuses tâches. Cela pourrait même ne pas être un problème provenant de votre machine locale. Par exemple, recevoir des envois en nombre de messages électroniques peut facilement remplir une partition. En utilisant plus de partitions, vous protégez le système de beaucoup de ces problèmes. Pour reprendre encore l'exemple du courrier, en plaçant <file>/var/mail</file> sur sa propre partition, la majeure partie du système marchera même si vous êtes submergé de courrier non sollicité (<em>spam</em>). <p> Le seul inconvénient qu'il y a à utiliser plus de partitions est qu'il est souvent difficile de connaître ses besoins à l'avance. Si vous faites une partition trop petite alors vous aurez soit à réinstaller le système soit à déplacer constamment des fichiers pour faire de la place sur la partition sous-dimensionnée. D'un autre côté, si vous faites une partition trop grande, vous aurez perdu de l'espace pouvant être utile ailleurs. L'espace disque est bon marché de nos jours, mais pourquoi jeter votre argent par les fenêtres ? <![%ia64 [ <sect>Partitionnement de disque sur architecture ia64 <p> Le microprogramme (<em>firmware</em>) EFI pour ia64 supporte deux formats de table de partitions (ou d'étiquette disque), GPT et MS-DOS. MS-DOS est le format classique des PCs i386, et n'est pas recommandé pour les systèmes ia64. L'installeur fournit deux programmes de partitionnement, <prgn>cfdisk</prgn> et <prgn>parted</prgn>. La documentation de <prgn>cfdisk</prgn> est disponible à l'adresse <url id="cfdisk.txt" name="here">, et la documentation de <prgn>parted</prgn> à <url id="parted.txt" name="here">. <prgn>parted</prgn> est capable de gérer à la fois les tables GPT et MS-DOS, alors que <prgn>cfdisk</prgn> ne connaît que les tables MS-DOS. Il est très important de noter que si votre disque est partitionné avec une table GPT et que vous vouliez passer à des tables MS-DOS, vous devez utiliser <prgn>parted</prgn> pour créer la nouvelle partition. Ceci car les deux tables utilisent des zones différentes du disque, et <prgn>cfdisk</prgn> ne sait pas comment enlever une table GPT. <p> Une différence importante entre <prgn>cfdisk</prgn> et <prgn>parted</prgn> est leur manière d'identifier le type de chaque partition. <prgn>cfdisk</prgn> utilise un octet de la table de partitions (par exemple, 83 pour une partition linux ext2fs) alors que <prgn>parted</prgn> identifie le type de partition en examinant les données qui y sont stockées. Cela signifie que <prgn>parted</prgn> ne considérera une partition comme partition d'échange (<em>swap</em>) que lorsque vous l'aurez formattée en tant que telle. De même, il ne détectera une partition linux ext2fs que lorsque vous aurez créé un système de fichier dessus. <prgn>parted</prgn> vous permet de créer des systèmes de fichier, et de formatter des partitions d'échange, et vous devriez le faire depuis <prgn>parted</prgn> lui-même. <p> Malheureusement, <prgn>parted</prgn> est un programme en ligne de commande et n'est pas aussi convivial que <prgn>cfdisk</prgn>. En supposant que vous désiriez effacer tout votre disque, et créer une table GPT et quelques partitions, vous aurez à taper une succession de commandes du genre de la suivante : <p> <example> mklabel gpt mkpartfs primary fat 0 50 mkpartfs primary linux-swap 51 1000 mkpartfs primary ext2 1001 3000 set 1 boot on print quit </example> Ceci crée une nouvelle table de partitions, et trois partitions, utilisées en tant que partition de boot EFI, partition d'échange, et système de fichiers racine. Enfin, on positionne le drapeau de boot sur la partition EFI. Les partitions sont spécifiées en Mo, avec les décalages de début et de fin à partir du début du disque. Ainsi, par exemple, nous avons créé ci-dessus un système de fichier ext2fs de 1999 Mo, démarrant à 1001 Mo du début du disque. Veuillez noter que le formattage de l'espace d'échange avec <prgn>parted</prgn> peut prendre quelques minutes, car il cherche à détecter les mauvais blocs de la partition. ]]> <p> <sect1 id="directory-tree">L'arborescence de fichiers <p> &debian; adhère au <url id="&url-fhs-home;" name="Standard de Hiérarchie des systèmes de fichiers"> pour le nommage des fichiers et répertoires. Ce standard permet aux utilisateurs et aux logiciels de prévoir l'emplacement des fichiers et répertoires. Le répertoire racine est simplement représenté par la barre oblique <file>/</file>. Au niveau de la racine, tous les systèmes Debian incluent ces répertoires : <example> bin Binaires (exécutables) des commandes essentielles boot Fichiers statiques pour le chargeur d'amorçage (boot) dev Fichiers des pilotes de périphériques etc Configuration système propre à la machine home Répertoires personnels des utilisateurs lib Bibliothèques partagées et modules noyaux essentiels mnt Point de montage pour les montages temporaires proc Répertoire virtuel pour les informations systèmes root Répertoire personnel de l'utilisateur root sbin Exécutables système essentiels tmp Fichiers temporaires usr Hiérarchie secondaire var Données variables </example> <!-- Apparently we don't conform with fhs here: --> <!-- opt Add-on application software packages --> La liste suivante décrit quelques caractéristiques importantes des répertoires et des partitions. <list> <item> La partition racine <file>/</file> doit toujours contenir les répertoires : <file>/etc</file>, <file>/bin</file>, <file>/sbin</file>, <file>/lib</file> et <file>/dev</file>, sinon votre système ne pourra pas démarrer. En général, 100 Mo sont nécessaires, mais cela peut varier. <item> <file>/usr</file> : tous les programmes utilisateurs (<file>/usr/bin</file>), les bibliothèques (<file>/usr/lib</file>), la documentation (<file>/usr/share/doc</file>)... sont dans ce répertoire. C'est cette partie du système de fichiers qui a besoin du plus d'espace. Vous devriez disposer d'au moins 500 Mo d'espace disque. Si vous voulez installer plus de paquetages, vous devriez augmenter l'espace disque alloué à ce répertoire. <item> <file>/home</file> : chaque utilisateur mettra ses données dans un sous-répertoire de ce répertoire. La place nécessaire dépend du nombre d'utilisateurs sur le système, et du genre de fichiers qu'ils devront stocker. Selon l'utilisation du système, vous devriez réserver environ 100 Mo par utilisateur, à adapter selon vos besoins. <item> <file>/var</file> : toutes les données variables comme les articles des forums usenet, les messages électroniques, les sites web, le cache d'APT, etc, seront placées dans ce répertoire. La place nécessaire dépend énormément de l'usage que vous faites de votre ordinateur, mais pour la plupart des administrateurs, elle sera dictée par la charge due aux outils de gestion des paquets. Si vous envisagez de faire une installation complète de tout ce que Debian peut vous offrir en une seule fois, réserver 2 ou 3 Go d'espace pour <file>/var</file> devraient suffire. Si vous préférez installer le tout en plusieurs étapes (par ex., d'abord les services et utilitaires, puis les outils texte, puis X11...), vous pouvez vous contenter de 300 Mo pour <file>/var</file>. Si l'espace disque est une contrainte majeure et que vous ne voulez pas utiliser APT, ou du moins pas pour des mises à jour majeures, vous pouvez vous en tirer avec 30 à 40 Mo dans <file>/var</file>. <item> <file>/tmp</file> : si un programme crée des données temporaires, elles seront probablement placées dans <file>/tmp</file>. 20 à 50 Mo devraient suffire. </list> <![ %i386 [ <sect1>Limitation sur les disques de PC <p> Les BIOS des PC ont généralement leurs propres contraintes pour le partitionnement des disques. Il y a une limite sur le nombre de partitions « primaires » et « logiques » qu'un disque peut contenir. De plus, avec les BIOS antérieurs à 1994-98 (selon les constructeurs), il y a des limites sur l'emplacement des partitions à partir desquelles on peut démarrer le système. Vous trouverez plus d'information dans le <url id="&url-partition-howto;" name="Linux Partition HOWTO">, et le <url id="&url-phoenix-bios-faq-large-disk;" name="Phoenix BIOS FAQ">, mais cette section contient un bref survol pour vous aider à applanir les difficultés les plus courantes. <p> À l'origine, le système de partionnement des disques de PC est basé sur les partitions « primaires », mais il ne peut y en avoir que quatre. Pour passer outre cette limitation, les partitions « étendues » et « logiques » ont été inventées. En configurant une partition primaire en partition étendue, vous pouvez subdiviser l'espace alloué à cette partition en partitions « logiques ». La partition étendue peut contenir jusqu'à 60 partitions logiques ; en revanche, il ne peut y avoir qu'une seule partition étendue par disque. <p> Linux limite le nombre de partitions à 15 par disque SCSI (3 partitions primaires utilisables et 12 partitions logiques dans la partition étendue) et à 63 par disque IDE (3 partitions primaires et 60 partitions logiques). <p> Si vous avez un gros disque IDE, et que vous n'utilisez ni l'adressage LBA ni les pilotes en couche (quelquefois fournis par les constructeurs de disques), la partition de démarrage (celle qui contient l'image noyau) doit être placée dans les 1024 premiers cylindres de votre disque dur (habituellement, autour de 524 Mo, sans la translation du BIOS). <p> Cette restriction ne s'applique pas si vous avez un BIOS postérieur à 1995-98 (selon les constructeurs) qui supportent la norme « Enhanced Disk Drive Support Specification ». Lilo, le chargeur Linux et l'alternative Debian, <prgn>mbr</prgn> ont besoin du BIOS pour charger en RAM le noyau lu sur le disque. Si les extensions du BIOS int 0x13 pour l'accès aux gros disques sont présentes, elles seront utilisées. Sinon, l'interface standard d'accès au disque sera utilisée par défaut, et elle ne permettra pas de démarrer sur des emplacements situés après le 1023e cylindre du disque. Une fois que Linux est démarré, peu importe le BIOS de votre ordinateur, ces restrictions ne s'appliquent plus, puisque Linux n'utilise pas le BIOS pour les accès disque. <p> Si vous avez un gros disque, vous devrez peut-être utiliser des techniques de translation de cylindres que vous pouvez configurer dans le BIOS, comme le mode d'adressage LBA (Linear Block Addressing), ou le mode de translation CHS. Vous trouverez plus d'informations sur la gestion des gros disques dans le <url id="&url-large-disk-howto;" name="Large Disk HOWTO">. Si vous utilisez une méthode de translation de cylindres, et que le BIOS ne supporte pas les extensions pour l'accès aux gros disques, votre partition de démarrage devra être contenue dans la partie correspondant aux 1024 premiers cylindres <em>translatés</em>. <p> La meilleure façon de régler ce problème est de créer une petite partition (5 à 10 Mo doivent suffire) en début de disque, qui sera la partition de démarrage, puis de créer toutes les autres partitions que vous voulez dans l'espace restant. Cette partition de démarrage <em>devra</em> être montée sur <file>/boot</file>, le répertoire où seront stockés les noyaux Linux. Cette configuration marchera sur tous les systèmes, quel que soit votre mode d'adressage (LBA) ou de translation (CHS), et quel que soit votre BIOS, avec ou sans extensions. ]]> <sect>Schéma de partitionnement recommandé <p> Pour les nouveaux utilisateurs, les machines Debian personnelles ou familiales, et autres systèmes mono-utilisateurs, une simple partition <file>/</file> (plus celle d'échange) est sans doute la solution la plus simple. Cette idée peut cependant poser problème avec les plus gros disques (20 Go). A cause des limitations d'ext2fs, mieux vaut éviter de faire une seule partition si on dispose de plus de 6 Go environ. <p>Pour les systèmes multi-utilisateurs, il vaut mieux placer les répertoires <file>/usr</file>, <file>/var</file>, <file>/tmp</file>, et <file>/home</file> chacun sur sa partition, et séparés de la partition <file>/</file>. <p> Dans certains cas, vous pourriez avoir besoin d'une partition <file>/usr/local</file> séparée si vous prévoyez d'installer beaucoup de programmes qui ne font pas partie de la distribution Debian. Si votre machine est destinée à être serveur de courrier, vous pourriez avoir besoin de faire de <file>/var/mail</file> une partition séparée. Parfois, mettre <file>/tmp</file> sur sa propre partition, par exemple 20 à 50 Mo est une bonne idée. Si vous mettez sur pied un serveur avec beaucoup de comptes utilisateurs, il est généralement intéressant d'avoir une grande partition séparée pour <file>/home</file>. En général, la méthode de partitionnement varie d'un ordinateur à l'autre en fonction de son usage. <p> Pour des systèmes très complexes, consultez le <url id="&url-multidisk-howto;" name="Multi Disk HOWTO">. Il contient des informations très précises qui intéresseront les fournisseurs d'accès et les personnes installant des serveurs. <p> En ce qui concerne la taille de la partition d'échange (swap), les avis sont partagés. Une règle traditionnelle qui fonctionne bien est d'utiliser autant d'espace d'échange que de RAM. Il ne devrait pas y avoir moins de 16 Mo dans la plupart des cas. Bien sûr, il y a des exceptions. Si vous essayez de résoudre 10000 équations simultanément sur une machine avec 256 Mo de RAM, vous pourriez avoir besoin d'un giga octet (ou plus) d'échange. <![ %m68k [ D'un autre côté, les Atari Falcons et les Macs semblent souffrir quand ils swappent. En conséquence, au lieu d'augmenter la partition d'échange, ajoutez autant de RAM que possible. ]]> <p> Sur les architectures 32 bits (i386, m68k, SPARC 32 bits et PowerPC), la taille maximale d'une partition d'échange est de 2 Go (sur les Alpha et les Sparc 64, elle est si grande qu'elle est virtuellement infinie). Cela devrait suffire pour presque tous les systèmes De toute façon, si vos besoins en espace d'échange sont aussi importants, vous devriez probablement essayer de disperser les partitions d'échange sur des disques différents (appelés aussi « spindles ») et, si possible, sur des canaux IDE ou SCSI différents. Le noyau équilibrera l'utilisation de l'espace d'échange entre les différentes partitions, afin d'obtenir de meilleures performances. <p> Comme exemple, la machine de l'un des auteurs possède 32 Mo de RAM et un disque IDE de 1.7 Go sur <file>/dev/hda</file>. Il y a une partition de 500 Mo pour un autre système sur <file>/dev/hda1</file> (qui aurait dû être créée de 200 Mo puisqu'elle n'est jamais utilisée). Une partition d'échange de 32 Mo est utilisée sur <file>/dev/hda3</file> et le reste (environ 1,2 Go sur <file>/dev/hda2</file>) est la partition Linux. <p> Pour d'autres exemples, reportez-vous à <url id="&url-partition-examples;" name="Partitioning Strategies">. Pour avoir une idée de la place nécessaire pour les tâches que vous pourriez avoir envie de rajouter à la fin de votre installation, consultez <ref id="tasksel-size-list">. <![ %hppa [ <sect1>Partitions nécessaires au chargeur de boot <p> PALO, le chargeur de boot pour HPPA, nécessite une partition de type "F0" quelque part dans les premiers 2 Go. C'est la partition où seront stockés le chargeur de boot et un noyau et un ramdisk optionnels, aussi faites la assez grande, au moins 4 Mo (je préfère 8 à 16 Mo). Le microprogramme (<em>firmware</em>) exige de plus que le noyau Linux réside dans les premiers 2 Go. Typiquement, c'est réglé en mettant la totalité de la partition racine ext2 dans les premiers 2 Go du disque. Sinon, vous pouvez créer une petite partition ext2 au début du disque et la monter sur <file>/boot</file>, le répertoire où les noyaux Linux seront stockés. <file>/boot</file> doit être assez gros pour contenir autant de noyaux que vous pourriez vouloir charger ; 8 à 16 Mo sont généralement suffisants. ]]> <![ %ia64 [ <sect1>Partitions nécessaires au chargeur de boot <p> ELILO, le chargeur de boot pour ia64, nécessite une partition contenant un système FAT. Si vous avez utilisé une table de partitions GPT, cette partition doit avoir le drapeau <tt>boot</tt> positionné. Si vous avez utilisé une table de partitions MS-DOS, cette partition devrait être de type "EF". La partition doit être assez grande pour contenir le chargeur de boot et tous les noyaux et ramdisks que vous voudrez utilisez pour démarrer. Une taille minimum serait de 16 Mo mais si vous voulez faire du développement ou des expérimentations avec plusieurs noyaux, vous pouvez monter à 128 Mo. ]]> <![ %mips [ <sect1>Partitions nécessaires au chargeur de boot <p> SGI Indys nécessite une étiquette de disque (<em>disklabel</em>) SGI afin de pouvoir démarrer le système depuis le disque dur. Elle peut être créée à partir du menu expert de <prgn>fdisk</prgn>, option g. L'entête du volume ainsi créé (numéro de partition 9) devrait faire au moins 3 Mo. Afin de pouvoir y stocker plusieurs noyaux, une taille de 10 Mo est recommandée. Si l'entête de volume est trop petit, vous pouvez tout simplement effacer la partition numéro 9 et la re-créer avec une taille différente. Notez que l'entête de volume doit démarrer au secteur 0. ]]> <sect id="disk-naming">Nommage des périphériques sous Linux <p> Le nom des disques et des partitions sous Linux est différent des autres systèmes d'exploitation. Vous devez connaître les noms utilisés lors de la création et du montage de partitions. Voici les principales conventions de nommage : <list> <![ %not-s390 [ <item> Le premier lecteur de disquette est nommé « /dev/fd0 ». <item> Le second lecteur de disquette est nommé « /dev/fd1 ». <item> Le premier disque SCSI (selon l'ID SCSI) est nommé « /dev/sda ». <item> Le deuxième disque SCSI (selon l'ID) est nommé « /dev/sdb », ainsi de suite. <item> Le premier CD-ROM SCSI est nommé « /dev/scd0 », ou encore « /dev/sr0 ». <item> Le disque maître sur le contrôleur IDE primaire est nommé « /dev/hda ». <item> Le disque esclave sur le contrôleur IDE primaire est nommé « /dev/hdb ». <item> Les disques maître et esclave sur le deuxième contrôleur sont nommés respectivement « /dev/hdc » et « /dev/hdd ». Les nouveaux contrôleurs IDE peuvent avoir deux canaux fonctionnant comme deux contrôleurs distincts. ]]> <![ %i386 [ <item> Le premier disque XT est nommé « /dev/xda ». <item> Le second disque XT est nommé « /dev/xdb ». ]]> <![ %m68k [ Les lettres peuvent différer de ce que montre le programme Mac <prgn>pdisk</prgn> (i.e. ce que pdisk affiche comme étant /dev/hdc peut être vu comme /dev/hda dans Debian). <item> Le premier périphérique ACSI est appelé « /dev/ada », le deuxième est appelé « /dev/adb ». ]]> <![ %s390 [ <item> Les services DASD sont appelés « /dev/dasd/xxxx/device » où xxxx est le numéro de périphérique en notation hexadécimale. Le noyau qui est fourni avec &debian; utilise <file>devfs</file>, de sorte que les noeuds du périphérique sont créés et supprimés automatiquement quand les DASD sont attachés ou détachés. Veuillez lire le chapitre 3 de <url id="&url-s390-devices;" name="Device Drivers and Installation Commands"> pour de plus amples informations. ]]> </list> <![ %not-s390 [ <p> Les partitions sur chaque disque sont représentées en ajoutant un numéro au nom du disque : « sda1 » et « sda2 » représentent la première et la seconde partition du premier disque SCSI du système. <p> Voici un exemple concret. Supposons que vous ayez deux disques SCSI, l'un à l'adresse SCSI 2 et l'autre à l'adresse 4. Le premier disque (à l'adresse 2) est nommé « sda », et le second « sdb ». Si le disque « sda » a 3 partitions, elles s'appelleront « sda1 », « sda2 » et « sda3 ». La même convention s'applique au disque « sdb » et ses partitions. <p> Notez que si vous avez deux adaptateurs SCSI (càd des contrôleurs), l'ordre de nommage des disques peut-être embrouillé. La meilleure solution est de regarder les messages au démarrage en supposant que vous connaissiez les modèles ou les tailles des disques. <![ %i386 [ <p> Linux représente les partitions primaires par le nom du disque suivi des nombres 1 à 4. Par exemple la première partition sur le premier disque IDE est <file>/dev/hda1</file>. Les partitions logiques sont numérotées à partir de 5. Donc, la première partition logique sur ce même disque est <file>/dev/hda5</file>. Rappelez-vous que la partition étendue, c'est à dire la partition primaire contenant les partitions logiques n'est pas utilisable en elle-même. Cela s'applique aussi bien aux disques IDE qu'aux disques SCSI. ]]> <![ %m68k [ <p> Les systèmes à VMEbus utilisant le lecteur de disquettes SCSI TEAC FC-1 le verront comme un disque SCSI normal. Pour faciliter l'identification du lecteur, le logiciel d'installation créera un lien symbolique <file>/dev/sfd0</file> vers le périphérique approprié. ]]> <![ %sparc [ <p> Les partitions des disques Sun autorisent 8 partitions différentes (ou tranches, <em>slices</em>). La troisième partition est habituellement (et préférentiellement) la partition « Disque Entier ». Cette partition référence tous les secteurs du disque, et est utilisée par le chargeur de boot (soit SILO, soir celui de Sun). ]]> <![ %s390 [ <p> Les partitions de disques S/390 autorisent 3 partitions différentes. Elles sont appelées /dev/dasd/xxxx/part1, /dev/dasd/xxxx/part2 et /dev/dasd/xxxx/part3. ]]> <sect id="partition-programs">Programmes de partitionnement de Debian <p> Plusieurs sortes d'utilitaires de partitionnement ont été adaptés par les développeurs Debian pour tourner sur différents types de disques et d'architectures matérielles. Voici les programmes qui sont disponibles sur votre architecture: <taglist> <![ %fdisk.txt [ <tag><prgn>fdisk</prgn><item> Le partitionneur de disque d'origine de Linux, bon pour les gourous. Lisez la <url id="fdisk.txt" name="page de manuel de fdisk">. <p> Attention, si vous avez des partitions FreeBSD sur votre machine. Les noyaux d'installation incluent un support pour ces partitions, mais la façon dont <prgn>fdisk</prgn> les représente (ou pas) peut faire varier les noms de périphériques. Soyez prudent et lisez le <url id="&url-linux-freebsd" name="Linux+FreeBSD HOWTO">. ]]> <![ %cfdisk.txt [ <tag><prgn>cfdisk</prgn><item> Un partitionneur simple à utiliser fonctionnant en mode plein écran, pour le reste d'entre nous. Lisez la <url id="man-cfdisk" name="page de manuel de cfdisk">. <p>Remarquez que <prgn>cfdisk</prgn> ne comprend pas du tout les partitions FreeBSD et, de nouveau, les noms de périphériques peuvent varier.]]> <![ %atari-fdisk.txt [ <tag><prgn>atari-fdisk</prgn><item> Version de <prgn>fdisk</prgn> pour machines Atari. Lisez la <url id="atari-fdisk.txt" name="page de manuel d'atari-fdisk">. ]]> <![ %amiga-fdisk.txt [ <tag><prgn>amiga-fdisk</prgn><item> Version de <prgn>fdisk</prgn> pour machines Amiga. Lisez la <url id="amiga-fdisk.txt" name="page de manuel d'amiga-fdisk">. ]]> <![ %mac-fdisk.txt [ <tag><prgn>mac-fdisk</prgn><item> Version de <prgn>fdisk</prgn> pour Mac. Lisez la <url id="mac-fdisk.txt" name="page de manuel de mac-fdisk"> ]]> <![ %pmac-fdisk.txt [ <tag><prgn>pmac-fdisk</prgn><item> Version de <prgn>fdisk</prgn> pour les PowerMac, et les systèmes BVM et Motorola VMEbus. Lisez la <url id="pmac-fdisk.txt" name="page de manuel de pmac-fdisk">. ]]> <![ %fdasd.txt [ <tag><prgn>fdasd</prgn><item> Version de <prgn>fdisk</prgn> pour les S/390. Lisez la <url id="fdasd.txt" name="page de manuel de fdasd"> ou le chapitre 13 de <url id="&url-s390-devices;" name="Device Drivers and Installation Commands"> ]]> </taglist> <p> L'n de ces programmes sera lancé par défaut quand vous sélectionnerez &MSG-PARTITION-DISK;. Si ce n'est pas celui que vous souhaitez utiliser, quittez le programme de partitionnement, allez à la console 2 (tty2) en appuyant simultanément sur les touches <tt>Alt</tt> et <tt>F2</tt>, et tapez manuellement dans le shell le nom du programme que vous voulez utiliser (et ses arguments, si nécessaire). Ensuite, sautez l'étape &MSG-PARTITION-DISK; de <prgn>dbootstrap</prgn> et continuez à l'étape suivante. <![ %i386 [ <p> Rappelez-vous de marquer votre partition racine « Bootable ». ]]> <![ %sparc [ <p> Assurez-vous de créer un "Sun disk label" sur votre disque de démarrage. C'est le seul type de schéma de partition que comprend l'OpenBoot en PROM, et donc le seul schéma de partition à partir duquel vous pouvez démarrer. Dans <prgn>fdisk</prgn>, c'est la touche <em>s</em> qui est utilisée pour créer les "Sun disk labels". <p> De plus, avec les disques &arch-title;, assurez-vous que la première partition de votre disque de démarrage commence au cylindre 0. Cela est obligatoire et signifie également que la première partition contient la table de partitions et le bloc de démarrage (<em>boot block</em>), qui représentent les 2 premiers secteurs du disque. Vous <em>ne devez pas</em> placer la partition d'échange sur la première partition du disque de démarrage, vu que les partitions d'échange ne respectent pas les premiers secteurs de la partition. Vous pouvez placer une partition ext2 ou UFS à cet endroit ; cela laissera la table de partitions et le bloc de démarrage tranquilles. <p> Il est aussi conseillé que la 3e partition soit de type "Whole disk" (type 5), et contienne le disque entier (du premier au dernier cylindre). Ceci est une convention des étiquettes des disques Sun et aide le chargeur de démarrage <prgn>SILO</prgn> à ne pas perdre la tête. ]]> <![ %alpha [ <p> Si vous avez choisi de démarrer à partir d'une console SRM, vous devez utiliser le programme <prgn>fdisk</prgn> pour partitionner votre disque, vu que c'est le seul programme de partitionnement qui manipule les disklabels BSD nécessaires à <prgn>aboot</prgn> (rappelez-vous, le bloc de démarrage SRM est incompatible avec les tables de partition MS-DOS - voir <ref id="alpha-firmware">). <prgn>dbootstrap</prgn> lancera <prgn>fdisk</prgn> par défaut, si vous n'avez pas démarré à partir de <prgn>MILO</prgn>. <p> Si le disque que vous compter partitionner contient déjà un disklabel BSD, <prgn>fdisk</prgn> passera automatiquement en mode disklabel BSD. Autrement, vous devez utiliser la commande b pour entrer en mode disklabel. <p> A moins que vous ne vouliez utiliser le disque que vous partitionnez pour des systèmes d'exploitation dérivés de Tru64 Unix ou de 4.4BSD-Lite (FreeBSD, OpenBSD ou NetBSD), il est suggéré de <em>ne pas</em> créer une 3e partition contenant le disque entier. Cela n'est pas nécessaire à <prgn>aboot</prgn>, et peut, en fait, être source de confusion, vu que l'utilitaire <prgn>swriteboot</prgn> qui installe par défaut <prgn>aboot</prgn> sur le secteur de démarrage se plaindra de ce qu'une partition empiète sur le bloc de démarrage <p> De même, puisque <prgn>aboot</> est écrit sur les premiers secteurs du disque (actuellement, il occupe environ 70 Ko, soit 150 secteurs), vous <em>devez</em> lui laisser suffisament d'espace libre en début de disque. Par le passé, on vous suggérait de créer une petite partition en début de disque, non formatée. Pour la même raison que celle évoquée plus haut, nous vous suggérons maintenant de ne pas faire cela sur les disques qui ne seront utilisés que pour GNU/Linux. <p> Pour les installation ARC, vous devriez créer une petite partition FAT en début de disque, qui contienne <prgn>MILO</prgn> et <prgn>linload.exe</prgn> - 5 Mo devraient suffire, voir <url id="non-debian-partitioning">. Malheureusement, la création de systèmes de fichiers FAT n'est pas encore intégrée dans le menu, aussi, vous devrez le faire manuellement à partir du shell d'installation avec <prgn>mkdosfs</prgn> avant de tenter d'installer le chargeur de boot. ]]> <![ %powerpc [ <sect>Partitionnement des nouveaux PowerMacs <p> Si vous faites l'installation sur un PowerMac NewWorld, vous devez créer une partition bootstrap spéciale pour gérer le chargeur de démarrage. Sa taille doit être de 800 Ko et sont type de partition, <em>Apple_Bootstrap</em>. Si la partition n'est pas créée avec ce type précus, votre machine ne pourra pas démarrer à partir du disque dur. Cette partition peut facilement être créée dans <prgn>mac-fdisk</prgn> avec la commande <tt>b</tt>. <p> Le type spécial de partition Apple_Bootstrap est nécessaire pour empêcher MacOS de monter et d'endommager la partition bootstrap, car elles contient des modifications spéciales faites pour permettre à OpenFirmware de la démarrer automatiquement. <p> Notez que cette partition bootstrap n'est supposée contenir que 3 petits fichiers : le binaire <prgn>yaboot</prgn>, son fichier de configuration <file>yaboot.conf</file>, et un premier niveau du chargeur OpenFirmware, <prgn>ofboot.b</prgn>. Elle n'a pas besoin ni ne doit être montée dans votre système de fichiers, ni comporter de noyau, ni quoi que ce soit d'autre. Les utilitaires <prgn>ybin</prgn> et <prgn>mkofboot</prgn> servent à manipuler cette partition. <p> Afin qu'OpenFirmware démarre automatiquement &debian;, la partition bootstrap doit apparaître sur le disque avant les autres partitions de démarrage, spécialement avant les partitions de démarrage de MacOS. Vous devriez créer en premier la partition bootstrap. Cependant, si vous ajoutez une partition dbootstrap plus tard, vous pouvez utilisez la commande <tt>r</tt> de <prgn>mac-disk</prgn> pour ré-ordonner les partitions, de sorte que celle de dbootstrap suive immédiatement la table (qui est toujours la première partition). C'est l'ordre logique de la table qui compte, pas l'ordre des adresses physiques sur le disque. <![ %mac-fdisk.txt [ <p> Lisez la <url id="mac-fdisk.txt" name="page de manuel de mac-fdisk"> pour savoir comment créer cette partition, et les autres. Nous vous suggérons aussi de lire le <url id="&url-mac-fdisk-tutorial;" name="tutoriel mac-fdisk">, qui décrit les étapes que vous devez suivre si vous voulez partager votre disque avec MacOS. <p> Les disques Apple ont habituellement plusieurs petites partitions pour les pilotes. Si vous envisagez un double boot sur votre machine MacOS X, vous devriez garder ces partitions et une petite partition HFS (800 Ko au minimum). Ceci parce que MacOS X, à chaque démarrage, vous propose d'initialiser chaque disque qui n'a pas de partition MacOS active ou pas de partition pour les pilotes. ]]> ]]> <sect>&MSG-INITIALIZE-SWAP; <p> Cette action sera l'étape suivante, une fois créées les partitions sur le disque. Vous avez le choix entre initialiser et activer une nouvelle partition d'échange, activer une partition précédemment initialisée, ou continuer sans partition d'échange. Il est toujours permis de ré-initialiser une partition d'échange, choisissez donc &MSG-INITIALIZE-SWAP; à moins que vous ne soyez sûr de ce que vous faites. <p> Ce menu doit d'abord vous présenter la boîte de dialogue &MSG-SELECT-ACTIVATE-SWAP-L;. Le périphérique présenté par défaut devrait être la partition d'échange préalablement définie ; si c'est bien le cas, pressez simplement &enterkey;. <p> Finalement, il y a une demande de confirmation puisque l'initialisation détruira toutes les données déjà présentes sur la partition. Si vous êtes sur de vous, choisissez &MSG-YES;. L'écran va changer pendant que le programme d'initialisation s'exécute. <p> Une partition d'échange est fortement recommandée, mais vous pouvez faire sans si vous êtes sûr de ce que vous faites, et si votre machine a au moins &minimum-memory; de RAM. Si c'est vraiment ce que vous voulez, sélectionnez l'entrée &MSG-DO-WITHOUT-SWAP; du menu. <sect id="init-partition">&MSG-INITIALIZE-LINUX; <p> A cette étape l'option suivante du menu devrait être &MSG-INITIALIZE-LINUX;. Si ce n'est pas le cas, c'est parce que vous n'avez pas terminé la phase de partionnement du disque ou que vous n'avez pas choisi l'une des options du menu concernant votre partition d'échange. <p> Vous pouvez initialiser une partition Linux, ou bien en monter une déjà initialisée. Notez que <prgn>dbootstrap</prgn> ne mettra <em>pas</em> à jour un ancien système sans le détruire. Si vous mettez à jour, un système Debian dispose de moyens qui le dispensent d'utiliser <prgn>dbootstrap</prgn>. Pour les instructions de mise à jour vers un système Debian &release;, voyez les <url id="&url-upgrading;" name="instructions de mise à jour">. <p> Donc, si vous utilisez d'anciennes partitions qui ne sont pas vides, c-à-d si vous acceptez de perdre ce qu'il y a dessus, vous devez les initialiser maintenant (ce qui supprime tous les fichiers). Vous devez initialiser toutes les partitions créées lors de l'étape de création des partitions. Une des seules raisons qui justifierait le montage d'une partition sans l'initialiser serait le montage d'une partition sur laquelle une partie de la procédure d'installation aurait été effectuée, avec le même jeu de disquettes d'installation . <p> Choisissez l'option &MSG-INITIALIZE-LINUX; du menu pour initialiser et monter la partition <file>/</file>. La première partition que vous montez ou initialisez sera celle montée sous <file>/</file>, la « racine ». <p> Il vous sera proposé de conserver la &Pre-2-2-Linux-Kernel-Compatibility;, ç-à-d la compatibilité avec les noyaux antérieurs à 2.2. Répondre &No; signifie que vous ne pourrez pas faire tourner de noyau plus ancien que 2.2 sur votre système, puisque le système de fichiers ajoute quelques fonctionnalités qui ne sont pas supportées dans le noyau 2.0. Si vous savez que vous n'aurez jamais besoin de faire tourner un noyau 2.0 ou antérieur, vous pouvez profiter de quelques améliorations mineures en répondant &No;. <p> Il vous sera également proposé de vérifier la présence de blocs disque défectueux. La réponse par défaut est de passer outre ce test, car il peut prendre un certain temps, et d'autre part, les contrôleurs de disques modernes possèdent des systèmes internes de contrôle et de gestion des blocs défectueux. Par contre, si vous n'êtes pas certain de la qualité de votre disque dur, ou que vous possédez un système un peu vieux, il vaut peut-être mieux faire ce test de blocs défectueux. <p> Les questions suivantes sont simplement des points de confirmations. Il sera demandé de confirmer chaque action, étant donné que l'initialisation est destructive pour les données sur la partition, et vous serez informé que la partition est montée en tant que <file>/</file>, la partition racine. <footnote>Techniquement, elle est montée en tant que <file>/target</file>. Quand vous redémarrez le système en lui-même, elle devient <file>/</file>. </footnote> <p> Une fois que vous avez monté la partition <file>/</file>, si vous avez des systèmes de fichiers supplémentaires que vous voulez initialisez et monter, vous devrez utiliser l'option de menu &Alternate;. C'est nécessaire à ceux qui ont créé des partitions séparées pour <![ %not-powerpc [<file>/boot</file>]]>, <file>/var</file>, <file>/usr</file> ou d'autres systèmes de fichiers : elles devraient être initialisées et montées maintenant. <sect id="mount-already-inited">&MSG-MOUNT-LINUX; <p> Une alternative à <ref id="init-partition"> est l'étape &MSG-MOUNT-LINUX;. Utilisez celle-ci si vous reprenez une installation qui a planté, ou si vous voulez monter des partitions qui ont déjà été initialisées, ou qui contiennent des données que vous voulez préserver. <![ %supports-nfsroot [ <p> Si vous installez une station sans disque, vous devez maintenant monter en NFS votre partition racine, à partir du serveur NFS. Spécifiez le chemin du serveur NFS en suivant la syntaxe NFS standard, c'est-à-dire <tt><var>nom-ou-IP-du-serveur</var>:<var>répertoire-partagé</var></tt>. Si vous voulez monter des systèmes de fichiers supplémentaires, vous pouvez le faire maintenant. <![ %m68k [ Le <var>répertoire-partagé</var> pour les systèmes BVM et Motorola VMEbus devrait correspondre au chemin spécifié dans <file>tftplilo.conf</file> sur le serveur TFTP. Il est utilisé pour indiquer au noyau Linux quel répertoire monter au démarrage du système à installer. Le chemin par défaut dans <file>tftplilo.conf</file> est <file>/nfshome/%C</file>, où <tt>%C</tt> est remplacé par l'addresse IP en notation décimale du système client à démarrer. ]]> <p> Si vous n'avez pas encore configuré votre réseau comme décrit dans <ref id="configure-network">, le choix d'une installation NFS vous le proposera. ]]> <sect id="mount-other"> <heading>Monter des partitions non gérées par <prgn>dbootstrap</prgn></heading> <p> Dans certains cas particuliers, <prgn>dbootstrap</prgn> pourrait ne pas savoir comment monter votre système de fichiers (que ce soit la racine ou un autre). Il vous est possible, si vous êtes un utilisateur expérimenté de Linux, de passer en <tt>tty2</tt>, en appuyant simultanément sur les touches <tt>Alt</tt> et <tt>F2</tt>, et d'exécuter manuellement les commandes nécessaires pour monter la partition en question. <p> Si vous êtes en train de monter la partition racine de votre nouveau système, montez-la sur <file>/target</file>, retournez sur <prgn>dbootstrap</prgn>, et reprenez le processus (éventuellement en lançant l'étape &View-the-Partition-Table;, qui permet à <prgn>dbootstrap</prgn> de se recaler dans le processus d'installation. <p> Pour les partitions autres que la racine, vous devez vous rappeler que vous devez modifier manuellement votre nouveau fichier <file>fstab</file> de manière à ce que vos partitions soient montées au démarrage. Attendez que le fichier <file>/target/etc/fstab</file> soit écrit par <prgn>dbootstrap</prgn> avant de l'éditer, bien sûr. <!-- Keep this comment at the end of the file Local variables: mode: sgml sgml-omittag:t sgml-shorttag:t sgml-namecase-general:t sgml-general-insert-case:lower sgml-minimize-attributes:max sgml-always-quote-attributes:t sgml-indent-step:2 sgml-indent-data:nil sgml-parent-document:("../install.sgml" "book" "chapt") sgml-declaration:nil sgml-exposed-tags:nil sgml-local-catalogs:nil sgml-local-ecat-files:nil End: -->