Bonjour Philippe, Ce n'est pas du tout ce que j'observe en Pays de la Loire.
C'est vrai que les gros hyper ont parfois du mal en dehors de Super U parce qu'il faut un nettoyage régulier des distributeurs. Mais de nombreux rayons vrac en libre service de magasins se créent (je n'ai pas de chiffres) et je pense que pour des raisons environnementales et économiques, ils continueront à s'étendre. Après une petite période d'adaptation, les clients se servent très bien eux-mêmes sans difficulté et... proprement. Biocoop, un des premiers à avoir lancé ça, est en progression là-dessus ainsi que ses concurrents directs, que ce soit en produits secs, sucres ou produits d'entretiens. Leurs systèmes sont robustes et rarement cassés. L'ADEME pousse pour une extension de ces pratiques. La pollution inquiétantes aux plastiques va aussi pousser dans ce sens. Les moins de 35 ans s'y mettent plus facilement, me semble t-il. Je pense aussi que zerowaste est trop vague. Bulk signifiant vrac en anglais, mais aussi en gros volume, loose sales est peut-être plus adapté. https://www.linguee.fr/francais-anglais/search?source=auto&query=loose+sales -- Alain Rpnpif Le 19 septembre 2018, Philippe Verdy a écrit : > Oui je pense que la plupart des vendeurs en vrac ne laissent pas les > produits en libre service, ne serait-ce que pour éviter le gaspillage ou la > contamination du vrac restant invendus et préserver l'hygiène pour les > clients suivants. Le vrac n'a en effet presque aucune protection hors de > son contenant initial de grande capacité. > > Les seuls vracs en libre service que j'ai vu c'était pour des fruits secs > et céréales, mais les hyper ont arrêté car la moitié des gens ne savaient > pas se servir correctement, ou déclaraient les sachets et tout était par > terre ou allait polluer les tapis des caisses, ou cassaient > involontairement les dispositifs permettant de doser le produit. ou mettait > les sachets au mauvais endroit, malgré la notice affichée avec les > diagrammes explicatifs. > > Pour les liquides soit le type et le format de contenant est imposé et > consigné et on passe par un automate pour le remplir, soit il y a un > vendeur qui fera ce remplissage proprement et ne voudra pas le faire dans > des contenants pas adaptés, pas étanches, pas assez propres (dans ce cas il > proposera un autre contenant contre nouvelle consigne, et au mieux il > prendra l'ancien contenant inadapté pour le trier et faire recycler > convenablement)... > > L'ancien système des consignes était plus intelligent: les contenants > n'était pas réutilisés tout de suite par les mêmes clients, il passait > d'abord par un atelier de nettoyage et controle ou recyclage et c'était > facilité par la plus grande standardisations des formats des contenants. > Mais les producteurs ont développé toute une industrie d'emballages > spécifiques dont les formats changents sans arrêt et ne s'adaptent pas aux > modifications de quantité incluse dans les produits pourtant vendus sous la > même marque, ni aux besoin pour eux de faire du merchandising: c'est > tellement pratique ces emballages carton et plastiques sur lesuqels ont > peut afficher n'importe quoi tout en masquant le produit réel contenu : > l'image, les logos, les affirmations gratuites de qualité, la marque > elle-même, les couleurs dont là pour continuer à vendre et surtout > augmenter les marges en baissant la qualité réelle et réduire les couts de > production: on n'achète plus le produit, mais la marque et le coût de la > publicité et les intermédiaires de plus en plus nombreux dans la chaîne de > production mais surtout ceux de la distribution (qui au passage reduisent > les emplois et automatisent, les automates demandent des produits > standardisés, des petites tailles, mais fonctionne encore mieux si les > contenants sont à moitié vides et peuvent résister à n'importe quoi dans > des durées très longues; d'où aussi l'abus des conservateurs et produits > artificiels dans les produits alimentaires, et maintenant la chimie > industrielle remplace ce que produit la nature et nous fait avaler des > pseudo-nutriments et vitamines en fait non assimilables et qui sont faits > pour nous rendre addictifs sans nous nourrir réellement ! > > Le vrac a cet avantage: on voit le produit, on n'est pas berné par > l'emballage, et on prend conscience des quantités réelles. On a aussi des > produits plus simples mais plus diversifiés qui changent selon les saisons, > et qui ont des goûts différents et ne nous rendent pas addictifs. En plus > il paye nettement mieux les producteurs en valorisant le produit lui-même > et non ce qui est autour qu'on paye de plus en plus cher pour rien > puisqu'on va le jeter immédiatement (la plupart des emballages n'est pas > recyclable ou valorisable tel quel, cela produit beaucoup de déchet et même > 10% de ce volume c'est trop quand un emballage consigné a un recyclage > pouvant presque atteindre les 100% et produit peu de déchets toxiques et > polluants puisque cela ne passe pas par des incinérateurs ou des décharges > et ne finit pas non plus dans les rivières puis les océans). > > Le mer. 19 sept. 2018 à 13:10, Jean-Claude Repetto <jrepe...@free.fr> a > écrit : > > > Le 19/09/2018 à 12:12, Vivien MICHON a écrit : > > > > > > "bulk_purchase" décrit la vente en vrac, c'est-à-dire de la vente en > > libre-service de produits qui ne sont pas préemballés. > > > > Bonjour, > > Je ne vois pas en quoi le terme "bulk_purchase" implique que ce soit en > > libre service. Par exemple dans les magasins que je fréquente, il faut > > demander un vendeur pour remplir son flacon de liquide vaisselle. > > > > Jean-Claude > > > > > > _______________________________________________ > > Talk-fr mailing list > > Talk-fr@openstreetmap.org > > https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr > > _______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr