> Le 2016 Kzu. 3 à 13:21, Philippe Verdy <verd...@wanadoo.fr> a écrit :
>
> Ce qui est non automatisable c'est justement la qualification des données
> obtenues par des moyens automatiques ou diverses sources "ouvertes", pour les
> comparer, faire des compromis parfois. Bref tout ce qu'on ne peut pas
> importer directement. Cela ne veut pas dire que cette tâche ne peut pas être
> assistée par des outils (comme Osmose ou d'autres outils de veille qualité)
> qui facilite le travail en réduisant les opérations ingrates trop répétitives.
>
> Le 3 décembre 2016 à 11:45, Christian Rogel <christian.ro...@club-internet.fr
> <mailto:christian.ro...@club-internet.fr>> a écrit :
>
> > Le 2016 Kzu. 2 à 18:21, Christian Quest <cqu...@openstreetmap.fr
> > <mailto:cqu...@openstreetmap.fr>> a écrit :
> >
> > Le 02/12/2016 à 16:56, Stéphane Péneau a écrit :
> >> Le 02/12/2016 à 15:44, Christian Rogel a écrit :
> >>> Aujourd’hui, l’open data, la télédétection, les algorithmes et les drones
> >>> réduisent l’espace dévolu aux contributeurs bénévoles. Jusqu’où peut
> >>> aller cette évolution ?
> >>
> >> Je ne pense pas que ces nouvelles techniques réduisent la contribution des
> >> bénévoles.
> >>
> >> La communauté OSM n'acceptera jamais l'intégration en masse de données
> >> provenant de reconnaissance de panneau, ou de drone, ou de quoique ce
> >> soit. Ces données sont juste une source d'informations supplémentaires.
> >> En revanche, cela risque de diminuer le relevé sur le terrain, et
> >> augmenter le "chair-mapping"
> >>
> >
> > Je pense que ces technologies permettront surtout de décharger les
> > contributeurs des tâches répétitives et ingrates.
> >
>
> Les contributeurs bénévoles actifs et potentiels ne sont pas tous compris
> dans le « nous ». En effet, une part du micro-mapping est faite, parfois, par
> des groupe non-permanents, des scolaires, par exemple.
> Les perspectives induites par les nouvelles techniques concernent, avant
> tout, les zones urbaines denses ou moyennement denses.
> A la facture territoriale actuellle, beaucoup de mappeurs en ville et trop
> peu à la campagne, s’ajoutera la fracture technique.
> On peut en sortir par le haut par la démocratisation des techniques
> (Mapillary est un bon exemple), mais, de toute façon, l’espace sera réduit
> pour le mappeur urbain, à moins que le « jardinage minutieux » soit facilité
> par des outils très simples (pas Osmose avec son GUI actel).
>
> Il s’agit donc moins de " tâches répétitives et ingrates. » que de tâches
> s’apparentant à la couture, car, il n’y que les geeks et assimilés qui
> décident de vérifier X dizaines de poteaux d’incendie à l’heure ;-).
> D’un côté, il est exact qu’il manque une multitude d’objets dans une zone
> déjà bien mappée , de l’autre, il suffit de se souvenir de « l’avant Bing »
> pour saisir que le mappeur des années 10 doit tailler sa place au milieu des
> techniques émergentes.
> Il peut même être tenté de se concentrer sur le non-automatisable.
Je ne parlais pas des technocontributeurs qui savent utiliser des outils comme
Osmose et, à l’occasion, « peigner » les imports. Je parlais expressément des
contributeurs lambda qui se contentent de leurs yeux (terrain ou écran) et d’un
ou plusieurs éditeurs. En fait, même de quelqu’un comme moi qui ai fait 9000
changesets, suis classé « super mapper » (How did you contribute ? »), mais ai
touché très peu à Osmose.
Que dire alors du mappeur débutant et, surtout, que lui dire s’il veut
s'éclater dans un tissu urbain sur lequel les data risquent de pleuvoir comme à
Gravelotte ?
Lui ferait-on passer un test pour savoir s’il doit vérifier l’accessibilité ou
les espaces verts ? Tout en lui disant que la voirie, c’est mort, puisque Big
data brother s’en occupe.
Christian R.
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