@Eric SIBERT Oui et non. Il faut dans ce cas récupérer les points où l'on aura la meilleure couverture GPS et les données des puces les plus précises. Auquel cas, si tes sources d'informations sont mauvaises (téléphones mobiles) ou ta période de couverture pourrie (genre 3 satellites) tu auras aussi une mauvaises moyennes. La masse de données n'est pas forcément un signe de bonne qualité. Donc il faut déjà faire un pré-filtrage avant de prendre un lot de points.
C'est un peu le problème de la trace GPX. Tu n'as pas (ou très rarement) de métadonnées... Le seul moyen de caler c'est de trouver des points communs et de rectifier (plaques d’égouts, angle de batiments...) et en aucun cas de ce baser juste sur des tracés. c'est juste un bon indicateur mais c'est loin d'être parfait. Il faut aussi se rappeler que le signal est fortement dégradé dans certains environnements. Ça reste un signal électrique. En topographie (certes c'est d'autres besoins en terme de précision) on fait un post-traitement pour corriger les positions avec des antennes fixes au sol qui proposent des correctifs. Le plus gros problème c'est l'altitude. Il y a aussi des applis de tracking qui sont basés sur du Google comme MyTrack. Je ne connais pas les droits d'utilisation mais bon je pense qu'il faut vérifier les droits de ré-exploitation des données. Il y a d'autres applications qui corrige l'altitude en utilisant la base de données de Google ou USGS et autres... Le but n'est pas d'attaquer le format GPX mais je pense qu'il fait trouver un moyen d'analyser la qualité des traces GPX. Autre chose qu'il faut aussi comprendre une trace GPX peut-être totalement inventée. Il suffit de faire un algorithme et d'avoir la base de données d'un fournisseur en ajouter aléatoirement des points sur l' itinéraires avec une précision de 3 à 20m. C'est ce que l'on utilise pour faire des simulations d'itinéraires et de correspondance entre tracking et le référentiel lui-même. Bref: il faut faire attention aux données de masse qui sont fournis et mieux vaut faire des accords avec des entreprises qui voudraient fournir des informations avec un tel moyen ou mettre en place des moyens d'alerte dans le cas de fourniture ou de suppression de masse. Coté données personnelles, pas de soucis si les personnes (utilisateurs des véhicules) ont été informés que les données de tracking serviront à alimenter une base données dans leurs contrat ou via un avenant. D'ailleurs les trackings des entreprises doivent faire l'objet d'un signalement auprès de la CNIL avec les conditions d'utilisation des données. (Donc dans le cas de données de masse il faut aussi savoir si il existe une déclaration à la CNIL en ce sens. Il n'y a pas l’identification de la personne sur la trace GPX donc normalement la CNIL ne devrait pas râler là dessus. C'est à conserver par les entreprises dans un but de qualité pendant 2 à 3 mois max après c'est poubelle. Le suivi de flotte est bien détaillé sur le site de la CNIL. Jérôme Le 28 septembre 2014 19:35, Eric SIBERT <courr...@eric.sibert.fr> a écrit : > Avec un gros paquet de traces, on pourrait imaginer des algorithmes > d'extraction de trace moyenne. Ça pourrait être utilisé pour vérifier le > calage du cadastre ou d'orthopohotos. On pourrait aussi imaginer > d'exploiter ces traces moyennes pour caler des photos aériennes brutes à > orthorectifier (suivez mon regard ;-) ). > > Eric > > > _______________________________________________ > Talk-fr mailing list > Talk-fr@openstreetmap.org > https://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr >
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