Le 9 avr. 2013 à 14:08, te...@free.fr a écrit :

> Oui, là on est un peu plus déterministe, ce n'est plus « la taille qui compte 
> »...
> 
> Et encore, la définition simpliste de « fleuve » telle qu'on l'emploie 
> habituellement en France, « cours d'eau qui se jette dans une mer ou un océan 
> », devrait logiquement s'appliquer à tous les cours d'eau douce tant qu'on 
> n'a pas défini ce qui se passe aux confluents. En fait, l'emploi du terme est 
> une commodité de notre culture franco-française ; en faisant du « 
> rétro-engineering de définition », il serait plutôt applicable à un cours 
> d'eau, de sa source visible à son embouchure maritime, tel qu'à chaque 
> confluent, l'affluent (rivière) est moins long / moins volumineux / moins 
> débiteur (rayer les mentions inutiles). Sur la totalité de son cours, le 
> terme ne désigne pas une largeur de lit.
> 
> Étymologiquement, la racine latine de « fleuve » (« fluvius », « eau qui 
> court, qui ruisselle », à comparer avec « pluvius ») aurait dû s'appliquer à 
> tous les cours d'eau. « Rivière » provient de « rive », et en ancien français 
> désignait la région autour de ces rives. Par éponymie, la rivière est devenue 
> le cours d'eau lui-même, et il a fallu (pourquoi ?) réinventer une définition 
> simple pour distinguer « fleuve » de « rivière ».

On peut ajouter un usage spécifique du mot rivière pour désigner un estuaire. 
On parle de "Rivière de Morlaix" (ou "du Dossen"), dans laquelle se jettent de 
simples. ruisseaux.

Christian R.
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