Le 11 juillet 2012 07:49, Vincent de Chateau-Thierry <v...@laposte.net> a écrit : > Il ne te reste plus qu'à travailler sur une zone "assez petite"...
JOSM va être quasiment inutilisable. On va se borner à utiliser Potlatch 2 dans les petites zones qu'il veut bien charger. > Préparons-nous à trouver des tonnes de relations cassées à >> >> cause d'un seul noeud supprimé qui n'aura pas été remis à jour >> (simplement en le bougeant un peu avec une précision améliorée). >> > > Ce qui signifierait que la suppression d'un noeud supprime en cascade le way > auquel il appartient, way référencé par ladite relation. Les commentaires du > code de "redaction" semblent dirent le contraire (le way ne sera pas > supprimé, mais reconstruit sans les nodes en cause) : > > "# if an acceptor creates a way, a decliner adds some nodes but doesn't > # change the tags in a subsequent edit, then we just need to roll back > # the nodes changes." Oui mais il y a déjà eu des essais. Partout où ces essais sont passés on a vu des ways déconnectés, des noeuds laissés sans way pour les relier, des relations et de nombreuses géométries cassées. Il n'est malheureusement pas possible de suivre tous les cas des anciennes contributions. Tout bonnement car leurs contributeurs sont devenus injoignables. Ce changement de licence tiendra combien de temps ? On comprend aussi que les collectivités hésitent à accepter d'autres licences que les leurs même si elles sont ouvertes : elles sont concernées par la stabilité et la pérénité de leurs données. Il manque un cadre légal pour rendre les licences compatibles entre elles avec un cadre minimum mais suffisant au moins à l'échelle d'un pays (si ce n'est de l'Union européenne même pour la France). Il fudra réfléchir pour qu'OSM évolue vers des jeux de données multiples mais qui restent séparables en couches, chacune avec leur licence et leur attribution, mais chacune pérène. A force de tout mélanger, on aboutit à cette aberration qui est la destruction de données pourtant parfaitement Open, et à dénigrer le travail fait précédemment. Une façon de faire serait d'avoir des jeux de données à revalider régulièrement pour assurer leur fraicheur, mais ne rien effacer mais plutôt exporter dans des couches historiques qui resteraient sélectionnables pour compléter des trous non couvert. Ensuite on peut développer des algorithmes pour trouver des corrélations entre les couhes et les afficher. Car au passage ce changement de licence ne change rien concernant les attributions : c'est le même Copyright "OpenStreetMap et ses contributeurs, avec seulement en plus un intervalle de dates". Toutes les données n'étant jamais affichées simultanément sur une carte pratique, on peut simplifier les cas mais OSM mélange tout au même niveau et sera de plus en plus difficile à réutiliser. De même il me parait incompréhensible de supprimer des limites administratives dont la source réelle est publique, quel que soit l'identité de celui qui les a importées. Car quoi qu'on fasse ce sera toujours la donnée publique qui servira de référence pour les modifications utltérieures (qu'elles soient à jour ou pas, ou sous découpées pour créer d'autres objets). En France, on en reviendra forcément à un moment donné au cadastre même s'il y a eu des ajustements liés aux référenciels des projections. On pourrait discuter de l'utilité à terme d'importer directement dans OSM ces données publiques, au lieu de créer des outils permettant d'utiliser par une APA commune ou des API de conversion automatique, les données publiques telles qu'elles sont à leur source, même si on ajoute des caches. Et de la possibilité d'avoir un retour "qualité" sur ces données pour que les modifs proposées soient évaluées, et recentralisées de façon fiable. Mais la permanence et la stabilité des licences ne devrait pas être une option. OK on peut ajouter des licences (c'est aux auteurs de le faire pas à OSM lui-même), pas en supprimer. On devrait tous dans nos comptes utilisateurs avoir la possibilité de lister un jeu de licences approuvées sans en retirer aucune. Cette migration destructrice est un énorme gachis de ressource, de temps, et de bonne volonté, qui contrevient à la volonté initiale des contributeurs. Un exemple qu'il ne faudra pas reproduire (et tant pis si plus tard certains en "abusent", on trouvera des moyens techniques de limiter les abus d'usage pour que cela n'empêche pas les autres d'utiliser les données). Un autodafé moderne digne du Moyen-Âge et de l'Inquisition. _______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr