Hier, j'ai participé à une table ronde sur l'OD et à un atelier participatif.
C'était très bien, les intervenants étaient de bonne qualité.

J'ai cité OpenStreetMap, mais le public, très divers (fonctionnaire, 
journalistes,
entrepreneurs, "touristes"), n'en avait, évidemment, pas entendu parler.

Ce qui apparaît aussi, c'est que  les personnes présentes n'avaient pas beaucoup
d'idées sur le caractère des données détenues par une collectivité, en dehors
de qualificatifs comme social, scolaire, numérique…

Une des obsessions est que cela serve à des petits groupes de gens "du
territoire" ou, à la rigueur à Mme Michu, mais pas au citoyen lambda
éclairé.
L'idée qu'elles soient exploitables depuis Hong-Kong semble donc saugrenue.
On ne voit même que les collectivités publiques ont des données géo et on 
imagine
donc même pas de débouché possible.

Remèdes : organiser des petites confs, barcamp et autres sur l'OD pour diffuser 
la 
culture de l'OD dans la population et les relais d'opinion.
Ce sera ensuite plus facile de faire comprendre qu'OSM est un lieu d'utilisation
possible, comme visualisation ou comme réceptacle.

Une idée simple comme le fait que les citoyens doivent se voir restituer les 
données
récoltées en leur nom et avec leur argent est très loin d'être comprise.

Ce qui m'amuse, c'est que l'on dise que dans les collectivités qui ont ouvert 
leurs 
données, le taux d'utilisation est très faible.

Il est pourtant facile de voir :
1 que c'est très récent
2 que le juge de paix d'une politique locale, ce sont les élections. C'est donc 
en 2013,
à mesure que la campagne pour les municipales (et les cantonales) approchera que
l'on verra des gens s'emparer des données. Il faudra essayer alors de montrer 
les
potentialités d'OSM pour les matérialiser.


Christian R.
_______________________________________________
Talk-fr mailing list
Talk-fr@openstreetmap.org
http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr

Répondre à