Déjà si on nettoyait un peu les forêts, les plages, etles étangs et
lacs, ou les lits de rivières (en visant large pour ne pas tenir
compte des différences liées au niveau des eaux pour les zones
soumises à la marée ou les lits de torrents intermittents), clairement
visibles sur l'imagerie aérienne (et qui ne bougent pas sensiblement
tous les ans !), ainsi que les emprises routières et habitées, cela ne
serait pas un mal...

S'il ne restait ensuite que les délimitations entre les types de
forêts (conifères, feuillus, mixtes) et les types de cultures ou de
prairies on aurait quelque chose de plus acceptable.

Personnellement je ne pense pas qu'il soit nécessaire de modifier
réellement les délimitations Corine entre les types de forêts, ou
entre les prairies et cultures. C'est un travail un peu inutile
surtout si on se contente de l'imagerie aérienne (dont les sources
réelles mélangent les années de prise de vue sans qu'il soit possible
de savoir où exactement. Je préfère laisser Corine donner une
interprétation "moyenne" (à son échelle kilométrique), car elle n'est
pas réellement fausse si on considère les rotations annuelles (les
taux d'utilisation des sols sont assez stables, meˆme si dans le
détail parcelle par parcelle il y a des rotations). Même en allant sur
le terrain, cela ne sera pas assez homogène et cohérent en terme de
date d'étude.

Place plutôt aux données stables qu'on a ensuite le temps de
revérifier plus tard.

Pour les délimitations plus précises des zones de culture et des
fermes, il faudrait une source ouverte telle que celle qui permet aux
agriculteurs de bénéficier de subventions pour la jachère ou la
participation aux programmes régionaux de protection de
l'environnement (sols, eaux, diversité biologique...), puisque alors
ils devront justifier de cette utilisation.

D'autres sources liées aux cultures concernent celles pour l'obtention
des labels d'agricultture biologique, pour la densité des zones
d'élevage. Il devrait y avaoir des données dans les chambres
départementales d'agriculture, et celles des organismes gérant les
parcs naturels, ou encore pour la sécurité contre les incendies dans
les sections départementales de la sécurité civile et peut-être encore
dans des centres de recherche comme le CEMAGREF (dépendant du
Ministère de l'agriculture et des Eaux et forêts, et travaillant aussi
avec les agences de bassin)

Le 14 mai 2012 16:36, Mickaël Guéret <m.gue...@free.fr> a écrit :
> Salut,
>
> je suis justement en train de modifier/supprimer les polygones Corine
> sur ma commune : http://osm.org/go/eq7HYjnt- et j'aurais bien aimé avoir
> un retour sur mon travail (entre les RD33 et RD35 pour l'instant). Mes
> sources sont : ma connaissance du terrain, le registre parcellaire
> graphique disponible sur OpenData (retravaillé avant avec PostGis :
> réparation puis fusion-dilatation-érosion en 4 classes : meadow, farm,
> orchard, vineyard) et Bing dont les photos sont très récentes en Nord
> Deux-Sèvres. Je pensais que ça serait facile, mais on passe vite du
> temps, surtout lorsque les vues aériennes sont nettes : on a envie de
> faire des limites bien propres ;-)
>
> Le RPG permet surtout de voir les endroits qui ne sont pas déclarés par
> un agriculteur. Reste plus qu'à remplir les trous (residential,
> farmyard, water, wood, industrial,...). Certains îlots ont une culture
> dominante (un îlot, ça peut être plusieurs parcelles donc plusieurs
> cultures, mais je n'ai pas vu ce cas) en prairie permanente. Je mets
> 'landuse = meadow' dans ces cas là. Au passage, le RPG me permet de
> confirmer, avec mes traces GPS, que Bing est mieux calé que le cadastre
> dans ce coin.

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