Bruno Cortial a écrit :
> 
> Bonsoir
> 
> Bravo, c'est superbe !
> Tu ne réalises aucune fiab sur les données à l'issu de ton script ?
> Et les petites lignes blanches (invisibles) entre les bâtiments c'est 
> dedans aussi ?

Argh, un  bâtiment de 1472 noeuds (ici 
http://osm.org/go/0BOd3iNyH-?layers=0B00FFF). J'en connais des qui ne 
seront pas contents....
Oui, le travail est "impressionnant", mais OSM est impressionniste, par 
essence, à chacun sa petite touche de couleur.
Autant je reconnais la motivation de la démarche -elle produit toujours 
au minimum des réactions allergiques ou enthousiastes -. Sans le hack de 
Pieren sur le pseudo WMS de la DGFiP, nous en serions encore à la 
préhistoire d'OSM. Nous en connaissons tous les effets positifs et 
inattendus pour certains.
Autant, ce n'est pas la voie que j'ai, personnellement, envie de suivre.
En poursuivant le raisonnement jusqu'au bout, pourquoi ne pas demander à 
la ville de Paris (si elle est co-propriétaire du cadastre vectorisé) la 
fourniture des données géo directement ?
Ou acheter les données vecto directement auprès de la DGFiP (sur budget 
OSGeo ;-) pour libérer certains aspects du PCI. On resterait dans les 
clous de la réutilisation de données publiques (moyennant une 
confirmation explicite, au besoin)

> Je ne suis pas juriste, mais la question a toujours été d'intégrer les 
> données du cadastre dans un "produit composite". (Pas d'accès au 
> cadastre pour éplucher les conditions générales sur le caractère massif)
> OSM est un produit composite, OK, mais il me semble plus délicat de 
> mettre en ligne en masse les fichiers issus de ces scripts, comme le 
> sont les GPX des limites communales. Je cite le wiki :"Ce que cette 
> clause cherche à interdire sans accord particulier, c'est une 
> reproduction à l'identique des plan cadastraux. "

Je crois qu'on est encore loin de la reproduction à l'identique du PCIv. 
Mais la lecture de la suite du wiki ne paraît aussi instructive : 
"D'ailleurs recopier l'ensemble des données brutalement et sans un 
travail d'interprétation ou de données complémentaires issues d'autres 
sources risqueraient d'enfreindre la notion de produit composé (sur une 
certaine zone en tout cas)." J'avais écrit cela à une époque où 
l'ouverture des données publiques était moins sous les feux de la rampe 
qu'elle ne l'est aujourd'hui.

80.000 buildings importés de BMO n'effraient plus personne aujourd'hui 
(sauf peut-être les importateurs ;-). Mieux cela fait des émules. Pas 
parce que la base OSM a dépassé le million de buildings, mais parce la 
dynamique et le sens de la démarche sont aussi importants que le 
résultat produit, voire plus. Accumuler un trésor est une chose, savoir 
quoi en faire en est une autre...

Evidemment, dans certains endroits, il faudra forcer un peu la main, 
voire tout faire à la main (à la grenobloise, selon l'expression 
consacrée). Je crois être suffisamment bien placé, par ailleurs, pour 
savoir que c'est un travail titanesque mais aussi réellement formateur 
sur les qualités et les limites du plan cadastral (genre les mains dans 
le cambouis, ça nourrit la peau ;-).

Bref, entre les pressés, les curieux, les acharnés, les pointilleux, je 
crois que la masse des données cadastrales est suffisamment importante 
pour contenter chaque fourmi.

En tout cas, bravo pour le travail réalisé

Denis

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