Bernard VALTON a écrit : > Bonjour, > > Google et TeleAtlas semblent partis pour mettre de plus en plus l'accent sur > la possibilité par l'utilisateur de mettre à jour les données les données : > http://www.neteco.com/149318-cartographie-google-contrat-ans-tele-atlas.html > > Personnellement, je pense qu'ils auront du mal à mettre en place un système > de validation des données ainsi collectées sans une "vrai' communauté et > j'espère qu'avec OSM, les gens vont se rendre compte que la vrai communauté, > c'est nous et qu'ils n'iront pas bosser gratos pour google et Tele Atlas.
Je ne suis pas aussi sûr. Entre vivre dans une "vraie" communauté (monastique, d'intérêt, etc.) et vivre dans une "autre" communauté (Star Academy, Loft Story et tous leur avatars), le choix ne plaide pas en notre faveur. Les "gens" iront toujours vers celui qui parle le plus fort et non pas celui qui parle le plus juste. Réfléchir est un luxe que seuls se permettent une minorité. > > Donc oui, en ces temps de promotion par google, il faut absolument que nous > communiquions sur le chaudron numérique, sur le fait de bosser pour le bien > commun et non pour teleAtlas/Google ... mais moi, pour promouvoir OSM (et > j'ai 2,3 personnes en cours de recrutement), ce que je fais toujours, je > montre la carte par chez moi et je montre à quel point c'est mieux (plus > lisible, plus précis, mieux mis à jour ...) que google car au final, de > nombreuses personnes s'en foutent du côté ouverture des données (ils ont > tort, oui, mais ils n'ont pas forcément eu la chance ni le temps de > comprendre les implications pour la société du mouvement du libre) mais > jugent la qualité de la carte finale. Oui, les "gens" s'en foutent du côté ouverture des données. Pirater un scan25 ou une orthophoto de l'IGN ne leur pose pas de problèmes existentiels et c'est fait avec une relative bienveillance de la part des producteurs de données. De la même manière, Microsoft a toléré (et tolère encore) que ses logiciels soient ouvertement piratés (engendrant des pertes financières si l'on se place d'un point de vue strictement économique), mais il est tellement flatté (bon investissement) qu'il en oublie les désagréments. La donnée géographique, ses acteurs dominants, ses règles faussées (vente forcée sur les GPS embarqués de cartes) suit la même logique d'une économie qui n'a de libérale que le nom. Comme pour les logiciels libres, le combat tant qu'il se placait sur le plan idéologique est resté stérile. Le mouvement de bascule a commencé à produire ses effets quand le pragmatisme a pris le relais de la facilité, quand les "gens" ont (auront) commencé à réaliser que dans le prix de l'équipement, les données représenteront plus de la moitié du coût total, il se tourneront, naturellement (si l'alternative est crédible -> il reste encore du travail) vers d'autres solutions. Si les acteurs dominant actuellement (surtout s'ils ne sont pas des spécialistes du genre), sollicitent des "communautés d'intérêt", c'est qu'ils ont compris que les besoins en informations géolocalisées étaient d'une telle ampleur (et d'une telle volatilité) que leurs grosses sociétés n'y pourraient faire face, seules. > > Résultat, ce soir, il fait beau, en vélo jeannot ! Bonne balade alors > > A+ > bernard Denis _______________________________________________ Talk-fr mailing list Talk-fr@openstreetmap.org http://lists.openstreetmap.org/cgi-bin/mailman/listinfo/talk-fr