> Depuis que Dieu a inventé les harmoniques de fréquences > "Les fréquences du WiFi sont les bandes 2,45 GHz (2 400-2 483,5 MHz) et 5 GHz > (5 150-5 350 MHz et 5 470-5 725 MHz). Dans la bande 2,45 GHz, le WiFi est en > partage avec d’autres technologies pour les appareils de faible portée (par > exemple, le Bluetooth). Dans la bande 5 GHz, le WiFi doit cohabiter avec des > utilisateurs primaires, qui imposent des contraintes de partage. En > particulier, les radars exploités dans ces bandes doivent être protégés par > le mécanisme de Dynamic Frequency Selection (DFS) qui oblige l’équipement > WiFi à écouter la bande avant d’émettre et à changer de canal lorsqu’il > détecte un signal radar" > > UN SIGNAL RADAR …
Les harmoniques, ce sont des multiples de la fondamentale. Si tu opères à 2,4 GHz, ta seconde harmonique est à 4,8 GHz, ta troisième à 7,2 et ainsi de suite. Michel a déjà fait une réponse adéquate. Le VOR est une technique qui repose sur de la modulation de phase, exactement comme l’était (l’est encore ?) la transmission de signaux horaires sur le 162 KHz, la fréquence de France Inter Grandes Ondes (qui a maintenant disparu – enfin, le signal sonore. Je crois que le signal horaire perdure en raison, notamment, des horloges SNCF qui sont synchronisées dessus ; les applications actuelles utilisent le GPS comme source de temps atomique). Comme l’AM est une technique de modulation qui n’est pas sensible à la phase (puisqu’on utilise une détection d’enveloppe pour démoduler le signal), on peut en profiter pour réaliser une modulation de phase en parallèle, ce qui permet de transmettre deux informations simultanément. On récupère l’information de phase en utilisant un limiteur puis en passant le signal dans un mélangeur dont le VCO est verrouillé sur le signal avec une boucle à longue constante de temps. C’est une sorte de 2-QAM embryonnaire, la QAM étant elle-même une version simplifiée des constellations 64/128-QAM que le WiFi (et les signaux GSM modernes) utilisent. Quoi qu’il en soit, le VOR n’est pas un radar, qui est une émission hautement directive sous forme d'impulsion dont on mesure le temps d’aller-retour. Le VOR est continu et omnidirectionnel (le signal tourne en raison de la commutation d’antennes disposées en cercle). Et comme sa fréquence se situe dans les 100 MHz, il ne risque pas d’être perturbé par des harmoniques de dispositifs opérant vers les 2 GHz ou plus. Si je me souviens bien, la bande 5 GHz du WiFi avait également été prévue pour se situer dans la portion ISM (sans licence) de la bande 5,6, mais je suppose que compte-tenu de la largeur de bande nécessaire pour assurer le débit envisagé, et pour éviter des collisions, il a fallu déborder. Quant à détecter un signal radar, à moins d’opérer à l’extérieur à proximité d’un aéroport commercial ou militaire, les chances sont infinitésimales. Les radars ne tirent pas à l’horizontale, généralement (c’est d’ailleurs un souci quand des avions disparaissent en-dessous d’une certaine altitude de vol). V. --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/