+1 C'est aussi mon propos.
Kavé Le 14 oct. 2013 à 23:32, Frederic Dhieux <frede...@syn.fr> a écrit : > Le 10/14/13 10:44 PM, Kavé Salamatian a écrit : >> >> >> La différence c'est qu'on peut pas craner sur le montant du cheque à 6 >> chiffre qu'on a payé pour sa solution pro, et puis tout le monde à oublié le >> credo de l'ingénieur qui est de trouver la solution la moins couteuse qui >> répond au besoin … Aujourd'hui c'est la solution qui réduit le plus le cout >> récurrent ( le salaire des personnes) quitte à faire exploser le cout du >> matériel (qui va fréquemment dans la colonne investissement) qui a le vent >> en poupe. La solution d'ingénieur brillante qui répond au besoin à moindre >> cout quitte à avoir besoin d'être configuré en CLI est vue comme du >> "bricolage" avec tout le mépris de pseudo-ingénieurs "commerciaux" … alors >> que la solution qui coute bonbon fait "pro". >> >> > > C'est assez triste de voir 2 extrêmes s'affronter sans nuance. OK les > solutions commerciales sont parfois scandaleuses (les load balancers > sont le premier exemple qui me vient en tête avant un certain volume et > certaines fonctionnalités), mais il faut arrêter aussi de croire qu'avec > un Linux/BSD on peut atteindre les niveaux de traitement d'une solution > pure hardware. > > Déjà il faut bien séparer une solution hardware basée sur une > architecture PC rebrandée et une vraie archi hardware avec ses > processeurs spécialisés, ses puces dédiées, etc. > > Aussi les serveurs actuels sont parfois assez puissants pour faire des > choses, parfois les gens documentent mieux que le petit ingénieur > surdoué et permettent un suivi, mais il faut l'admettre, pour certaines > fonctions les solutions hardware tiennent bien mieux. > > Quand on parle d'attaques, on parle en général de flux dont l'objectif > est d'atteindre une saturation (de tuyaux, de connexions, de slots du > services, ...). Dans ce cas avec la multitudes de sources et de flux, il > est logique de voir des solutions matérielles plus adaptées à ce type de > traitement. > > On peut discuter du support, on peut discuter de la fiabilité, on peut > discuter de la capacité à régler soi même des problèmes sans être > dépendant d'un support trop long à se bouger aussi en contreparite. > > Mais limiter le débât à "C'est juste pour dire qu'on a la plus grosse > qui coûte cher pour rassurer le client" VS "C'est de la bidouille de > geek dans son coin inmaintenable", c'est vraiment noyer tout > argumentaire constructif selon moi. > > > Pour moi le problème c'est surtout de savoir à partir de quel volume une > solution n'est plus adaptée et peser le pour et le contre en fonction du > nombre de personnes pour s'en occuper versus le budget d'une solution > toute faite avec support. Et également de calculer le risque en cas de > problème et l'impact sur la santé financière de la société. Quand je > vois quelqu'un parler de "suicide" dans un titre de sujet sur le FRnOG > parce qu'il n'a aucune solution pour se protéger, ça me donne > l'impression d'un mec qui n'a aucune assurance et qui voit sa boutique > bruler, avec juste un verre d'eau à la main pour l'éteindre sans jamais > s'être posé la question avant. > > > Pour finir quand on a des clients derrière sa solution, on n'a pas le > droit à l'erreur. Si on se plante et qu'on a fait le truc soi même, on > se fait torpiller par ses clients. Quand on a un constructeur derrière, > on gagne une certaine crédibilité et on n'est moins coupable si la > solution est connue/réputée (ça n'empêche pas qu'il y a des gens très > doués pour ne pas savoir les implémenter parfois). Alors faire joujou > c'est sympa, mais faut être sûr de maitriser tous les cas, de tenir les > pics et de pouvoir assumer face à ses clients. > > > Bref, le débat est nuancé par l'activité à protéger, par l'impact, par > l'équipe derrière la gestion de l'infra et par ce qu'on veut faire de sa > boîte. > > Claquer des gros chèques chez un constructeur ça fonctionne souvent, ça > ne sert à rien parfois aussi. Chercher à réinventer la roue quand on > peut s'appuyer sur des fournisseurs/partenaires qui savent mieux le > faire (techniquement ou financièrement), ça n'est pas forcément > intelligent non plus. > > Bien s'entourer mène souvent bien plus loin qu'être intelligent tout > seul. Pour autant l'argent n'est pas forcément gage de qualité. > > > My 2 cents, > Frederic > > > --------------------------- > Liste de diffusion du FRnOG > http://www.frnog.org/ --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/