In fine l'utilisateur final, qu'il soit client fai ou client hebergeur, les paye les @ips publiques non ? Dans mon forfait xdsl, il y a bien une cote part qui correspond au fait que je monopolise une @ip publique. Quand je demande des ips supplementaires sur mon serveur chez ovh/online/typhon etc, c'est pas gratuit et en quantite illimite ?
Qu'est ce que ca va changer sur le terrain du coup ? Une monaitisation des ips publiques ? Mais c'est deja le cas individuellement, pourquoi ca ne serait pas le cas pour les fai ? Pour contrer tout probleme, les ips auraient du etre vendues a une somme forfaitaire (0,1$) des le depart, afin d'eviter les abus des debuts de l'ipv4 (le MIT et son /8 dedie par exemple), et pour eviter la surrenchere, ecrire noir sur blanc que la vente/l'achat d'ip ne peut se faire qu'entre le client et le RIR, et pas de client a client. En plus cet argent aurait pu financer les infras des RIR, en lieu et place du systeme actuel de financement. A partir du moment ou tu vends, il y a un contrat donc la possibilite de mettre des regles. La c'est juste la jungle... Le 7 déc. 2011 05:16, "Michel Py" <mic...@arneill-py.sacramento.ca.us> a écrit : > >> Antoine Musso a écrit: > >> Les adresses sont prêtées et n'appartiennent à personne non? > > Les adresses appartiennent à qui la justice du pays décide de les donner. > > > Stephane Bortzmeyer a écrit: > > C'est un problème complexe. Les adresses allouées récemment ont > > un statut clair (ce qui ne veut pas dire que ça tiendra devant > > un tribunal), celles du marais, c'est autre chose > > <http://www.bortzmeyer.org/nettoyage-marais.html>. > > +1 > > > >> Le RIR local ne pourrait il pas tout simplement les > >> réclamer (ou les réallouer arbitrairement)? > > Ne pas oublier que ce genre de transaction est une décision de justice. > ARIN n'est pas en position de réclamer quelque chose qui a été vendu devant > un juge. En fait, ARIN n'a pas le choix; la seule solution légale serait de > faire un procès au ministère de la justice :-( > > Note que je ne dis pas que le processus légal ou le juge aient raison, ni > même qu'ils y connaissent quelque chose ou soient compétents en la matière > (ça se saurait, non?). > > > > Réallouer de force est impossible (surtout tant que la RPKI > > n'est pas déployée) car, si l'ancien titulaire continue à les > > annoncer, que peut faire le RIR ? > > Si le RIR décidait de faire ça, ce que tu appelles "l'ancien titulaire" > (l'acheteur d'un bien qui soi-disant n'est pas à vendre) est le > propriétaire légal au regard de la justice. > > Techniquement, l'ennuyer sérieusement est possible à court-terme (en > annonçant le ou les préfixes en question) mais pratiquement ce cas n'est > pas envisageable. > > Imagines que tu soies le FAI qui décide d'annoncer le préfixe du "nouveau > locataire". En 1/2 journée tu as les flics devant ton datacenter. Les > avocats de "l'ancien titulaire" ont une décision de justice noir sur blanc > avec les tampons les cachets etc dans les mains, les avocats du "nouveau > locataire" ont une copie du WHOIS du RIR. > > Ca tient pas la route, soit tu débranches le "nouveau locataire" soit > c'est les keufs qui débranchent ton datacenter, dans les deux cas tu es > dans la merde, le "nouveau locataire" aussi et le RIR pire, ce qui explique > pourquoi, que ça leur plaisent ou pas, ils vont éventuellement bénir la > vente. > > > Michel. > > > --------------------------- > Liste de diffusion du FRnOG > http://www.frnog.org/ > --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/