> Nicolas CARTRON a écrit: > Info ou intox? > http://blog.internetgovernance.org/blog/_archives/2011/3/23/4778509.html
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui a des précisions pour savoir si, dans les faits, c'est de l'info ou de l'intox? En tout cas même si c'est de l'intox c'est un troll de luxe. > Pascal Rullier a écrit: > Une IP est une ressource allouée, pas vendue, > faudrait qu'ils relisent leur contrat. Faudrait que tu comprennes que quand ils on eu leurs IP, il n'y avait probablement pas de contrat (et probablement même pas de RIR), au lieu d'écrire des conneries. > Guillaume Monnette a écrit: > IMHO, on va assister à une course à l'échalotte qui va > ressembler à celle des .com il y a quelques années. Probablement pas si pire, au désespoir de certains. > IPV4 n'est pas mort. Au contraire, il commence à vivre ... > commercialement. Cette pseudo pénurie va créer les conditions favorables > à un marché juteux > pour ceux qui ont des "blocks en stock". Oh c'est "shocking", çà. Tu connais des gens qui font çà? Hmmm un /8 qui coûte zéro, ça pourrait se revendre pour pas mal de pépètes. Il paraît que Radu connait une organisation qui, pas contente d'avoir un /8 gratos, en a demandé (et obtenu) une chiée, toujours pour gratos. L'immeuble de leur siège social ressemble à un polygone à 5 cotés. Sans parler de plusieurs boites pas trop loin de chez moi, dans une certaine vallée. > A quand un "Internet Protocol Address Market Exchange" > à la bourse de New York? En étant sérieux, ça serait moins hypocrite que le marché "noir" ou "gris". Si l'article ci-dessus se révèle être de l'info, au moins ça serait une "baseline" pour le marché des adresses IP. > Radu-Adrian Feurdean a écrit: > 3. Meme sous contrat en zone RIPE, il y a toujours un moyen de > trouver le montage juridique qui facilite une telle procedure. En zone ARIN, c'est probablement plus facile. Petite analyse vite fait: - Nortel est en faillite (traduction approximative de "bankruptcy", un animal compliqué qui fait la sécurité de l'emploi de certains avocats). - Les actifs ne compensant pas les dettes, un juge est nommé pour (en théorie) garantir que tous les créanciers auront quelques miettes des actifs qui peuvent être vendus. En pratique, ceux qui gueulent le plus fort et on les meilleurs avocats récupèrent plus que les autres, comme d'ab. - Donc en fait les créanciers deviennent propriétaires de ce qui reste de la boite en question, donc tout ce qui peut se vendre est bon à prendre. Ont peut difficilement leur en vouloir, vu que c'est eux qui payent l'ardoise au final. - Partant de ce principe, si un juge décide qu'un bloc d'adresses IP est un actif qui peut se monnayer en espèces sonnantes et trébuchantes, c'est ce qui se passe. Moralité: si j'étais un des créanciers de Nortel qui se retrouve en slip parce que Nortel a mis la clé sous le paillasson, je prendrais les millions de m$ et laisserais m$ se démerder à prouver que les IP leurs appartiennent. Et maintenant, le troll du vendredi: <troll> A ceux qui disent que Cisco ne marche pas, vous avez perdu une occasion de la fermer. Moi, j'ai installé des stacks Nortel. Une fois, pas deux. C'était de la merde en boite, pas étonnant qu'ils aient fait faillite et franchement je m'en porte pas plus mal. </troll> Michel. --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/