La virtualisation, c'est 10 à 25% de ressources cramées et une couche de plus à administrer.
Niveau perf, les I/O sont un facteur critiques pour des applis courantes comme les bases de données. Que ce soit du SAN ou un disque virtuel, la surcouche consomme des ressources et réduit les perfs. Niveau admin, une couche de plus, au mieux c'est une boite noire qui fait son boulot jusqu'au jour ou elle ne le fait plus, au pire elle ne fait pas son boulot avec les garanties requises. L'équilibrage de charge sur l'utilisation des ressources n'a pas attendu vmware : allumer et éteindre des serveurs, les ajouter à une grappe, le temps de passer un pic de charge, ça se fait très bien depuis au moins 15 ans (WoL a bien aidé, pour ma part). La virtualisation n'est pas "green". Le cloud non plus. C'est juste un moyen simple d'avoir (souvent) un bilan globalement positif de quelques pour-cent dans un cas idéal. Mais ça n'en reste pas moins fondamentalement inefficace par rapport au cas de figure "idéal" (mais pas utopique, même moi j'y arrive) ou les sysadmins et les devs bossent ensemble sur une plate-forme adaptée. Quand au fait que beaucoup de clients de dédiés lowcost n'utilisent que 2% des ressources des machines, c'est visiblement de la responsabilité des clients, on ne peut rien y faire quand on vend aveuglément des serveurs sans services ni information. La charge de l'hébergeur est alors de limiter la casse sur chaque machine... Et la marge de progression est encore importante. -- Jérôme Nicolle --------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/