On Saturday 9 November 2002, at 14 h 42, Nicolas DEFFAYET <[EMAIL PROTECTED]> wrote:
> Il ne faut pas utiliser l'argument des applications pour ne pas passer à > l'IPv6, car après les développeurs d'applications vont utiliser > l'argument qu'il n'y a pas de réseaux IPv6, bref en résonant comme cela > on tourne en rond... Ce n'est pas comme cela qu'il faut raisonner. Car le bon sens vous répondrait "Et alors ? IPv6 n'est pas un but en soi." "Amuser les techniciens" est un objectif louable (IPv6 me distrait beaucoup) mais qui ne justifie pas de signer un contrat avec BT, ce qui n'est sans doute pas gratuit... Il faut plutôt partir de l'Internet qu'on veut, voir si IPv6 ne le faciliterait pas, et, alors, se dire, "OK, je veux IPv6". Pour généraliser le peer-to-peer, pour que les Universités africaines puissent avoir plus que huit adresses publiques, pour niquer les ricains - cf. réunion IPv6 à l'ICANN, à Shangaï. Ensuite, faire ce qu'on peut, là où on est (opérateur réseau couche 3, a priori, sur cette liste), pour accélérer la transition. Mais je me permets de rappeler à mon honorable contradicteur que peu de gens sont a priori convaincus de l'intérêt d'IPv6. La plupart des connectés à l'Internet se demandent si IPv6 est utile, pas quel est le meilleur moyen de le développer. A ce sujet, une très bonne méthodologie est décrite dans l'exposé de Jean-Michel Cornu à Aristote : "Why IPv6 lets users invent their own usage". Pas en ligne (les réunions Aristote sont organisées par le secteur public, donc, c'est payant et pas en ligne) mais ça apparaitra peut-être sur le site de la FING un jour <URL:http://www.fing.org/>. Un contre-exemple, un modèle de pipeautage gouvernemental <URL:http://www.telecom.gouv.fr/rnrt/docs/pdf/Ipv6Synthese.pdf>. ---------------------------- Liste de diffusion du FRnOG http://www.frnog.org/ ----------------------------------------------- Archives : http://www.frnog.org/archives.php -----------------------------------------------