Bonjour, Le logiciel open source est forcément libre. Le logiciel libre n'est pas forcément open source. C'est une ruse des sociétés pour vous attirer ailleurs vers des logiciels propriétaires.
Lorsqu'une société, lance un logiciel libre, elle espère qu'une communauté l'aidera à le mettre au point et ensuite vous enfermera dans ses filets. Le dernier fabuleux coup est celui de Google qui fait un Android libre mais qui vous enferme dans son réseau afin que où que vous alliez vous voyez les pubs qui leur rapportent de 0,01 à 0,03 euros mais multipliés par des millions d'utilisateurs quotidiens. Il existe la /e/ fundation qui distribue un véritable Android libre https://e.foundation/fr/ À nous d'être vigilant et de ne pas tomber dans leurs filets. Un autre exemple, PDFEdit est un bon logiciel qui permet de corriger les PDF et de les annoter. Depuis quelques temps il manquent de contributeurs pour le faire évoluer et il sera bientôt obsolète car les matériels et noyaux système évoluent. Un logiciel libre doit respecter les 4 libertés fondamentales de la FSF la liberté d'utiliser le logiciel la liberté de copier le logiciel la liberté d'étudier le logiciel la liberté de modifier le logiciel et de redistribuer les versions modifiées http://www.apitux.org/index.php?2005/09/14/46-les-quatres-libertes-fondamentales-du-logiciel-libre Protégez-vous Cassis ----- Mail d'origine ----- De: Sébastien Dinot <sebastien.di...@free.fr> À: debian-user-french@lists.debian.org Envoyé: Sat, 09 Jan 2021 00:02:02 +0100 (CET) Objet: Re: [Hors sujet et dérive sur les licenses] Re: Possible missing firmware Bonsoir Odile, Odile Benassy a écrit : > Sans parler d'opposition ici (je parlerais plutôt de distinction), je > vais te répondre que les mots ont une importance (1) aussi par > l'impact qu'ils ont sur les lecteurs. La terminologie poussée par l'OSI correspond à une approche purement technique, qui évacue toute considération éthique, alors que la terminologie poussée par la FSF s'inscrit dans cette dimension éthique, voire politique. Donc, oui, à la base, les termes « libre » et « open source » sont connotés et ne devraient pas être synonymes. Mais dans la pratique, l'essentiel des licences libres étant open source et réciproquement, l'utilisateur dispose des libertés voulues par la FSF, que l'acteur se situe dans la mouvance libre ou open source, et c'est bien ce qui compte. En réalité, c'est le comportement et les pratiques de l'acteur – et non la terminologie qu'il utilise – qui changent la donne. Comme je le disais pas plus tard que ce matin à un ami qui réagissait en privé à un article que j'ai récemment publié [1], si nous avons une définition du logiciel libre et du logiciel open source, nous n'en avons pas des pratiques associées. Quand un éditeur joue-t-il honnêtement le jeu du libre ou de l'open source ? Quand ne le fait-il pas ? Un éditeur qui se contente de tenir à la disposition des utilisateurs qui le demandent le code source des versions officielles de son logiciel, et qui ne met rien en place pour qu'une communauté se crée, suive les développements et contribue joue-t-il le jeu du logiciel libre ? D'après la FSD, oui. Pour moi, non. Ce « libre » là n'est qu'un affichage et l'éditeur sait qu'en annonçant dans ces conditions que son logiciel est libre et disponible sous une licence fortement diffusive (GNU GPL, CeCILL, EUPL), personne ne viendra lui faire de l'ombre sur son marché et il restera seul maitre à bord. L'utilisateur est alors autant captif qu'il l'est avec une solution propriétaire. Mais l'éditeur de cette dernière a le mérite d'assumer sa stratégie commerciale. Je me répète, mais c'est bien lors d'une RRLL (Rencontre Régionale du **Logiciel Libre**) qui s'est tenue en 2018 à Toulouse que j'ai entendu deux conférenciers d'entreprises différentes (membres de clusters régionaux adhérant au CNLL) dire que le code source, on s'en fichait, qu'il fallait arrêter de se focaliser dessus, que ce qui intéressait les utilisateurs, c'était le service (« parce que ma grand-mère, elle n'en a rien à foutre du code source de Firefox »). Face à des « libristes » pareils, je préfère mille fois la compagnie de certains adeptes de l'open source, qui publient sur leur forge et au fil de l'eau le code source, la documentation, les tests et les données de référence de leur logiciel, qui assurent un support de qualité via un forum, acceptent les contributions de tiers, ont des committers externes, une gouvernance ouverte et un comité de pilotage ouvert à d'autres. > Cependant, les deux termes éveillent des images différentes en > elles-mêmes et donc influent différemment sur la vision que les > béotiens -- dont les décideurs font à peu près toujours partie > malheureusement -- ont du sujet. "Open source" est compris comme "on > peut lire le code". Tandis que le "libre" suggère tout de suite autre > chose ! À titre personnel, je continue à privilégier volontairement le terme « logiciel libre », car je sais ce qu'il recouvre, et à force de l'employer dans mon entreprise, j'ai réussi à ancrer ce terme dans les esprits. Mais cela fait bien longtemps que l'emploi du terme open source en lieu et place de logiciel libre me laisse froid. Quel que soit le terme employé, je préfère me baser sur les actes et les pratiques que je constate pour me faire mon opinion de mon interlocuteur. Et à propos de pratiques, comme tu l'évoques, le problème se situe plus dans le logiciel enfoui, dans le cloud et le SaaS, tous ces domaines dans lesquels le logiciel s'efface au profit du service. Les gens perdent l'habitude d'utiliser des logiciels et prennent celle d'utiliser des services. Ce faisant, ils redeviennent captifs, non du logiciel, mais du service. > Sur ce, je te souhaite une bonne année Merci, de même. Sébastien [1] Évolutions de la gouvernance des projets libres https://www.palabritudes.net/2020/12/29/evolutions-gouvernance-projets-libres.html -- Sébastien Dinot, sebastien.di...@free.fr http://www.palabritudes.net/ Ne goûtez pas au logiciel libre, vous ne pourriez plus vous en passer !