Re, Bon, on continue la série. Il y a un complément de traduction plus les trucs habituels. Par contre, c'est Pierre qui va centraliser tout cela pour ce fichier avec un assemblage avec son travail.
PK -- |\ _,,,---,,_ Patrice KARATCHENTZEFF ZZZzz /,`.-'`' -. ;-;;,_ mailto:[EMAIL PROTECTED] |,4- ) )-,_. ,\ ( `'-' http://p.karatchentzeff.free.fr '---''(_/--' `-'\_)
<!-- $Id: boot-new.sgml,v 1.3 2001/12/26 13:10:53 jordi Exp $ --> <!-- Id of canonical English file for easier tracking : --> <!-- boot-new.sgml,v 1.22 2002/04/08 14:49:07 --> <!-- Translation update by [EMAIL PROTECTED] --> <!-- final touch by [EMAIL PROTECTED] --> <chapt id="init-config">Démarrez votre Nouveau Système Debian <sect>&MSG-DISK-BOOT; <p> Si vous choisissez de rendre le disque dur amorçable directement pour Linux, <![ %supports-nfsroot [ et que vous <em>n'installez pas</em> une station de travail sans disque ]]>, il vous sera demandé d'installer une zone d'amorçage primaire (« master boot record »). Si vous n'utilisez pas un gestionnaire d'amorçage (ce qui est certainement le cas si vous ne savez pas ce qu'est un gestionnaire d'amorçage) et n'avez pas d'autre système d'exploitation sur la même machine, répondez &MSG-YES; à cette question. <![ %i386 [ Notez que si vous répondez &MSG-YES;, vous ne pourrez pas relancer de session DOS ordinaire sur votre machine, par exemple. Soyez prudent et voyez <ref id="reactivating-win">. ]]> <p> Si vous répondez &MSG-YES;, la question suivante vous demandera si vous voulez amorcer automatiquement le système Linux depuis le disque dur au démarrage du système. Ceci positionne Linux comme <em>partition amorçable</em> : celle qui est chargée depuis le disque dur. <p> Il faut noter que le démarrage de plusieurs systèmes d'exploitation différents sur une même machine reste encore un peu de la magie noire. Ce document ne cherche même pas à documenter les différents chargeurs de démarrage (« boot managers » - « boot loaders »), qui varient d'une architecture à l'autre et même d'une sous-architecture à l'autre. Pour plus d'informations, référez-vous à la documentation de votre chargeur de démarrage. Souvenez-vous que lorsqu'on travaille avec un chargeur de démarrage, on n'est jamais trop prudent. <!-- for each architecture, talk very briefly about the boot loader, --> <!-- and how to recover your native OS if feasible --> <![ %i386 [ <p> Le chargeur de démarrage standard pour &architecture; s'appelle "LILO". C'est un programme complexe, qui offre beaucoup de fonctionnalités, incluant les démarrages de DOS, NT et OS/2. Lisez attentivement les instructions dans le répertoire <file>/usr/share/doc/lilo</file> si vous des besoins particuliers ; voir aussi le <url id="&url-lilo-howto;" name="LILO mini-HOWTO">. <p> Vous pouvez sauter cette étape pour le moment et installer la partition de démarrage plus tard, avec les programmes <prgn>fdisk</prgn> ou <prgn>activate</prgn>. <p> Si vous provoquez des problèmes et que vous ne pouvez plus démarrer en DOS, il faudra utiliser un disque de démarrage DOS et la commande <tt>fdisk /mbr</tt> pour réinstaller le secteur d'amorçage (« master boot record ») DOS — cependant, cela signifie que vous devrez trouver un autre moyen de retourner à Debian ! Pour plus d'informations, se référer à <ref id="reactivating-win">. ]]> <![ %m68k [ <p> Pour les systèmes Macintosh, Atari et Amiga, le système d'exploitation original doit être conservé tel quel et utilisé pour amorcer Linux. Cette étape n'est pas possible pour ces architectures. ]]> <![ %alpha [ <p> Si vous avez démarré à partir de SRM et si vous avez sélectionné cette option, le programme d'installation inscrira <prgn>aboot</prgn> sur le premier secteur du disque où vous avez installé Debian. Soyez <em>très</em> prudent, dans la mesure où il n'est <em>pas</em> possible de démarrer plusieurs systèmes d'exploitation (par exemple, GNU/Linux, Free/Open/NetBSD, OSF/1 aussi appelé Digital Unix aussi appelé Tru64 Unix ou OpenVMS) à partir du même disque. Si vous avez également un système d'exploitation différent sur le disque où vous avez installé Debian, vous devrez démarrer Debian à partir d'une disquette. <p> Si vous avez démarré depuis MILO, le programme d'installation essayera de trouver une partition au format FAT et copiera <file>linload.exe</file> et le binaire <file>MILO</file> à cet endroit. ]]> <![ %sparc [ <p> Le chargeur de démarrage standard de &architecture; s'appelle « silo ». Sa documentation se trouve dans <file>/usr/share/doc/silo</file>. <prgn>SILO</prgn> est semblable, du point de vue de la configuration et de l'usage à <prgn>LILO</prgn>, avec quelques exceptions. D'abord, <prgn>SILO</prgn> vous permet de démarrer n'importe quelle image de noyau qui se trouve sur votre disque, même si elle ne se trouve pas dans <file>/etc/silo.conf</file>. Cela parce que <prgn>SILO</prgn> peut en fait lire les partitions Linux. De plus, <file>/etc/silo.conf</file> est lu au démarrage du système, ce qui fait qu'il n'est pas nécessaire d'exécuter <prgn/silo/ après avoir installé un nouveau noyau, comme ce serait le cas avec <prgn>LILO</prgn>. <prgn>SILO</prgn> peut également lire les partitions UFS, ce qui veut dire qu'il peut aussi démarrer les partitions SunOS/Solaris. Ceci est pratique si vous voulez installer Linux en même temps qu'un système SunOS/Solaris. ]]> <![ %powerpc [ <sect1>« OldWorld » PowerMacs <p> Le chargeur de démarrage pour le Power Macintosh est <prgn>quik</prgn>. Vous pouvez également l'utiliser avec CHRP. Le programme d'installation essayera de configurer <prgn>quik</prgn> automatiquement au moment du &Make-Linux-Bootable-Directly-From-Hard-Disk;. Cette configuration fonctionne sans problèmes sur les Powermacs 7200, 7300 et 7600 et sur certains clones Power Computing. Il est certain qu'elle ne fonctionnera pas sur les G3 beiges. Pour tous les autres Powerpc OldWorld, tels que Apus, Be-Box, MBX et PReP, on utilisera un chargeur de démarrage générique. <p> Si la machine ne démarre plus après avoir fait l'installation, et s'arrête avec un prompt « boot: », essayez de taper <tt>Linux</tt> suivi de &enterkey; (La configuration de démarrage par défaut dans <file>quik.conf</file> s'appelle Linux). Vous pouvez également tenter de redémarrer dans le programme d'installation et éditer <file>/target/etc/quik.conf</file> placée à cet endroit pendant l'étape &Make-Linux-Bootable-Directly-From-Hard-Disk;. Des solutions pour travailler avec <prgn>quik</prgn> sont disponibles à <url id="&url-powerpc-quik-faq;">. <p> Pour redémarrer dans MacOS sans ré-initialiser la nvram, tapez « bye » au prompt d'Open Firmware (en tenant compte que MacOS n'a pas été effacé de la machine). Pour obtenir un prompt Open Firmware, enfoncez simultanément les touches « command option o f » en exécutant un démarrage à froid de la machine. Si vous avez besoin de restaurer les changements de la nvram Open Firmware aux paramètres de MacOS, enfoncez simultanément les touches « command option p r » en exécutant un démarrage à froid de la machine. <sect1>PowerMacs « NewWorld » <p> Les PowerMacs plus récents (à partir de 1998) utilisent <prgn>yaboot</prgn> comme chargeur de démarrage. Le programme configurera <prgn>yaboot</prgn> automatiquement et la seule chose que vous devrez faire est donc exécuter l'étape &Make-Linux-Bootable-Directly-From-Hard-Disk;. Si celle-ci s'effectue sans erreur, votre disque devrait être maintenant bootable et Open Firmware configuré pour démarrer &debian;. <p> Sur les G4 et les iBooks, vous pouvez maintenir enfoncé la touche « option » et obtenir un écran graphique avec un bouton pour chaque SO bootable ; &debian; sera un bouton avec une petite icône de pingouin. <p> Si vous avez gardé MacOS et qu'à un certain point il change la variable de périphérique de démarrage, vous devrez restaurer la configuration par défaut d'Open Firmware. Pour cela, maintenant enfoncées les touches « command option p r » et effectuez un démarrage à froid de la machine. <p> Réinitialiser Open Firmware sur G3 et G4 le fera démarrer &debian; par défaut (si vous avez correctement partitionné et placé la partition Apple_Bootstrap en premier). Si vous avez &debian; sur un disque SCSI and MacOS sur un disque IDE, il est possible que cela ne fonctionne pas et que vous deviez entrer dans Open Firmware et déclarer le périphérique de démarrage manuellement ; en principe ybin fait cela automatiquement). <p> Après avoir démarré &debian; pour la première fois, vous pouvez ajouter autant d'options que vous désirez à <file>/etc/yaboot.conf</file> et exécuter <prgn>ybin</prgn> pour mettre à jour votre partition de démarrage avec la nouvelle configuration. Il est conseillé de lire la page de manuel de yaboot.conf pour plus d'informations. ]]> <![ %hppa [ Le chargeur de démarrage sur PA/RISC s'appelle « palo ». <prgn>PALO</prgn> est de configuration et d'usage similaire à <prgn>LILO</prgn>, à quelques exceptions près. D'abord, <prgn>PALO</prgn> vous permet de lancer n'importe quelle image de votre partition de démarrage. Cela est dû au fait que <prgn>PALO</prgn> peut lire des partitions Linux. ]]> <![ %s390 [ Le chargeur de démarrage sur S/390 est « zipl ». <prgn>ZIPL</prgn> est similaire, de configuration et d'usage à <prgn>LILO</prgn>, à quelques exceptions près. ]]> <![ %arm [ <![ %FIXME [ <p><em>FIXME: about the boot manager?</em> ]]> ]]> <![ %supports-nfsroot [ <p> Si vous installez une station de travail sans disque dur, évidemment, démarrer depuis le disque local n'est pas l'option la plus sensée et cette étape sera sautée. <![ %sparc [ Vous pouvez configurer Open Boot de façon à ce qu'il démarre automatiquement depuis le réseau par défaut ; voir <ref id="boot-dev-select-sun">. ]]> ]]> <sect id="make-boot-floppy">&MSG-FLOPPY-BOOT; <p> Même si vous avez l'intention de démarrer le système à partir du disque dur, il est conseillé de créer une disquette d'amorçage. La raison est qu'il est possible que l'amorçage du disque dur soit mal installée tandis qu'une disquette d'amorçage fonctionnera pratiquement toujours. <![ %m68k [ Malheureusement, cette option n'est pas disponible sur les modèles Macintosh. ]]> Sélectionnez &MSG-FLOPPY-BOOT; depuis le menu et insérez une disquette vierge dans le système comme indiqué. Soyez sûr que la disquette ne soit pas protégée en écriture pour que le logiciel puisse la formater et écrire dessus. Étiquetez la disquette « Amorçage personnalisé » et protégez-la en écriture une fois la création terminée. <p> Cette disquette contiendra un noyau et un système de fichiers simple, avec instruction sur la façon d'utiliser le nouveau système de fichier racine. <![ %alpha [ <p> Malheureusement, une disquette pourra uniquement être crée pour les systèmes SRM, car <prgn>MILO</prgn> ne rentre pas sur une disquette avec un noyau. ]]> <sect id="base-boot">Le moment de vérité <p> Voici ce que les ingénieurs en électronique appellent le <em>test de fumée</em> : c'est ce qui se passe lorsqu'on démarre un nouveau système pour la première fois. Retirez toute disquette de votre lecteur de disquette et choisissez l'option de menu &MSG-REBOOT;. <p> Si vous amorcez directement Debian et que le système ne démarre pas, utilisez soit votre support d'installation d'origine (par exemple, la disquette de sauvegarde) ou insérez la disquette « amorçage personnalisé » si vous l'avez créée et réamorcez le système. Si vous n'utilisez <em>pas</em> la disquette « amorçage personnalisé », il est probable que vous devrez ajouter quelques arguments de démarrage : si vous démarrer à partir de la &RESCUE-FLOPPY ou que vous utilisez une technique similaire, vous devez spécifier <tt>rescue root=<var>root</var></tt> où <var>root</var> est votre partition racine, du genre « /dev/sda1 ». <![ %m68k [ <p> Si vous venez d'effectuer une installation sans disque sur une machine BVM ou Motorola VMEBus : une fois que le système a chargé le programme <prgn/tftplilo/ depuis le serveur TFTP, à partir de l'invite <tt>LILO Boot :</tt>, entrez une des options suivantes : <list> <item> ``b6000 &enterkey;'' to boot a BVME4000/6000 <item> ``b162 &enterkey;'' to boot an MVME162 <item> ``b167 &enterkey;'' to boot an MVME166/167 </list> ]]> <p> Debian devrait démarrer et vous devriez voir défiler les mêmes messages que la première fois que vous avez lancé le système d'installation, suivis de quelques nouveaux messages. <sect id="base-config">Paramétrages de Debian après amorcage (Base) <p> Après le démarrage, vous serez invité à compléter la configuration de votre système de base, et à sélectionner les paquets supplémentaires que vous souhaitez installer. L'application qui vous guidera est appelée <package>base-config</package>. Si vous voulez réexécuter <package>base-config</package> à n'importe quel moment une fois que l'installation est complète, exécutez <tt>base-config</tt> (en tant que super-utilisateur). <sect id="base-config-md5">Mots de passe MD5 <p> Il vous sera d'abord demandé si vous voulez installer les mots de passe MD5. C'est une méthode alternative de garder les mots de passe du système de façon plus sécurisée que la méthode standard (appelée « crypt »). <p> La valeur par défaut est &MSG-NO;, mais si vous n'avez pas besoin de suport NIS et que vous êtes très concernés par la sécurité de votre machine, vous pouvez répondre &MSG-YES;. <sect id="base-config-shadow">Mots de passe caché (« Shadow" ») <p> A moins que vous répondiez « oui » aux mots de passe MD5, le système vous demandera si vous voulez activer les mots de passe cachés. Ceci permet de rendre votre système Linux un peu plus sécurisé. Dans un système dépourvu de mot de passe cachés, les mots de passe sont stockés (encryptés) sur un fichier lisible par tous les utilisateurs : <file>/etc/passwd</file>. Ce fichier doit être lisible par tous car il contient des informations vitales relatives aux utilisateurs, par exemple, la relation existant entre un identifiant numérique et le nom de login. Partant de là, quelqu'un pourrait raisonnablement copier votre <file>/etc/passwd</file> et essayer une attaque brutale, c'est-à-dire tester automatiquement toutes les combinaisons de mots de passe, pour tenter de déterminer ceux-ci. <p> Si vos mots de passe cachés sont activés, les mots de passe sont stockés dans <file>/etc/shadow</file>, dont l'accès en lecture et en écriture est réservé à root seulement, et l'accès en lecture au groupe « shadow ». Par conséquent nous vous recommandons d'utiliser les mots de passe cachés. <p> Reconfigurer le système des mots de passe cachés peut être réalisé à n'importe quel moment, à l'aide du programme <prgn>shadowconfig</prgn>. Après installation, voyez <file>/usr/share/doc/passwd/README.debian.gz</file> pour de plus amples informations. <sect id="base-config-root">Établir le mot de passe du super-utilisateur <p> Le compte <em>root</em> est aussi appelé <em>super-utilisateur</em>, c'est un compte qui contourne toutes les protections de sécurité de votre système. Le compte root devrait seulement être utilisé pour l'administration du système et aussi peu souvent que possible. <p> Tous les mots de passe que vous créez devraient être constitués de 6 à 8 caractères, et devraient combiner majuscules, minuscules, ainsi que tout caractère de ponctuation. Soyez extrêmement prudent lorsque vous spécifiez votre mot de passe root, étant donné qu'il s'agit d'un compte très puissant. Évitez les mots du dictionnaire ou quelque information personnelle qui pourrait être devinée d'une façon ou d'une autre. <p> Si quelqu'un vous dit qu'il a besoin de votre mot de passe, soyez extrêmement prudent. Vous ne devriez normalement jamais donner votre mot de passe à quelqu'un, à moins que vous n'administriez une machine qui a plus d'un administrateur système. <sect id="make-normal-user">Créer un utilisateur ordinaire <p> Il vous sera également proposé de créer un compte personnel. Ceci devrait être votre principal accès personnel. Vous ne devriez <em>PAS</em> utiliser le compte root pour l'usage quotidien ou en tant que compte personnel. <p> Pourquoi ? Une raison pour laquelle vous devez éviter d'utiliser les privilèges de root est qu'il est très facile d'infliger des dommages irréparables sous root. Une autre raison est que vous pourriez être trompé en exécutant un programme <em>cheval de Troie</em> — c'est un programme utilisant l'avantage des droits du super-utilisateur pour compromettre la sécurité de votre système dans votre dos. N'importe quel livre sur l'administration système d'Unix couvre ce sujet de manière plus détaillée — si ceci est nouveau pour vous, envisagez d'en lire un. <p> Nommez le compte comme vous voulez. Par exemple, si votre nom est Jean Dupont, vous pouvez utiliser « dupont », « jdupont » ou « jd ». On vous demandera aussi le nom complet de l'utilisateur et comme précédemment, un mot de passe. <p> Si à un moment quelconque après l'installation, vous avez besoin de créer un autre compte, utilisez la commande <prgn>adduser</prgn>. <sect id="PPP">Paramétrer PPP <p> Il va vous être demandé si vous voulez installer le reste du système en utilisant PPP. Si vous installez depuis un cédérom ou si vous êtes raccordé directement à Internet, vous pouvez répondre tranquillement &MSG-NO; à cette question et sauter ce paragraphe. <p> Si vous choisissez de configurer PPP maintenant, un programme nommé <prgn>pppconfig</prgn> sera exécuté. Ce programme vous aidera à configurer votre connexion PPP. <em>Assurez-vous, quand il vous demande le nom de votre connexion téléphonique, de lui donner le nom « provider ».</em> <p> Normalement, le programme <prgn>pppconfig</prgn> devrait vous guider à travers un paramétrage sans peine de PPP. Néanmoins, si cela ne marche pas pour vous, voyez ci-dessous pour des instructions détaillées. <p> Pour paramétrer PPP, vous devez connaître les base de la visualisation et de la modification de fichiers sous Linux. Pour visualiser des fichiers , vous devriez utiliser <prgn>more</prgn>, ainsi que <prgn>zmore</prgn> pour les fichiers compressés avec l'extension <tt>.gz</tt>. Par exemple pour voir <file>README.debian.gz</file>, tapez <tt>zmore README.debian.gz</tt>. Le système de base est livré avec l'éditeur <prgn>nano</prgn> qui est très simple à utiliser, mais qui n'a pas beaucoup de fonctionnalités, et <prgn>elvis-tiny</prgn>, qui est un clone limité de <prgn>vi</prgn>. Vous voudrez probablement installer des éditeurs et visualisateurs plus complets plus tard, comme <prgn>jed</prgn>, <prgn>nvi</prgn>, <prgn>less</prgn>, et <prgn>emacs</prgn>. <p> Éditez <file>/etc/ppp/peers/provider</file> et remplacez « /dev/modem » avec « /dev/ttyS<var>#</var> » où <var>#</var>, correspond au numéro de votre port série. Sous Linux, les ports série sont numérotés à partir de zéro ; votre premier port série <![ %i386 [ (c'est-à-dire <tt>COM1</tt>) ]]> est <file>/dev/ttyS0</file> sous Linux. L'étape suivante est d'éditer <file>/etc/chatscripts/provider</file> et insérer le numéro de téléphone de votre fournisseur d'accès, votre nom d'utilisateur, et votre mot de passe. De grâce n'enlevez pas le «\q» qui précède le mot de passe. Il sert à ne pas faire apparaître celui-ci dans les fichiers de log. <p> Beaucoup de fournisseurs d'accès utilisent PAP ou CHAP pour les séquences de connexion, à la place de l'identification en mode texte. D'autres utilisent les deux. Si l'accès à votre fournisseur nécessite PAP ou CHAP, vous allez devoir suivre une démarche différente. Mettez en commentaire tout ce qui ce trouve après la chaîne de numérotation (celle qui commence par « ATDT ») dans <file>/etc/chatscripts/provider</file>, modifiez <file>/etc/ppp/peers/provider</file> ainsi que décrit plus haut, et ajouter <tt>user <var>name</var></tt> où <var>name</var> correspond à votre nom d'utilisateur chez votre fournisseur. Ensuite, éditez <file>/etc/ppp/pap-secrets</file> ou <file>/etc/ppp/chap-secrets</file> et rentrez votre mot de passe. <p> Vous aurez également besoin d'éditer <file>/etc/resolv.conf</file> et ajouter l'adresse IP du serveur de Noms de Domaine (DNS) de votre fournisseur. Les lignes dans <file>/etc/resolv.conf</file> ont le format suivant : <tt>nameserver <var>xxx.xxx.xxx.xxx</var></tt> ou les <var>x</var> représentent les chiffres de l'adresse IP. Accessoirement, vous pourriez mentionner l'option <tt>usepeerdns</tt> dans le fichier <file>/etc/ppp/peers/provider</file>, qui activera la sélection automatique des serveurs DNS appropriés, en utilisant les réglages normalement fournis par la machine distante. <p> A moins que votre fournisseur n'utilise des procédures de connexion différentes de tous les autres FAI, l'affaire est réglée ! Démarrez PPP sous root en tapant <prgn>pon</prgn>, et suivez l'exécution avec la commande <prgn>plog</prgn>. Pour vous déconnecter, utilisez <prgn>poff</prgn>, en tant que root. <p> Lisez le fichier <file>/usr/share/doc/ppp/README.Debian.gz</file> pour plus d'informations sur la manière d'utiliser PPP sous Debian. <![ %supports-pcmcia [ <sect>Enlever PCMCIA <p> Si vous n'avez pas l'utilité de PCMCIA, vous pouvez choisir de l'enlever à ce point. Ceci vous permettra un démarrage plus propre ; de même, cela vous permettra de remplacer votre « noyau » plus facilement (PCMCIA à besoin de nombreuses corrélations entre les différentes versions des pilotes PCMCIA, les modules du noyau et le noyau lui-même). ]]> <sect id="configure-apt">Configurer APT <p> Le principal outil que les gens utilisent pour installer les paquets sur leur système est un programme appelé <prgn>apt-get</prgn>, inclus dans le paquet <package>apt</package>. <footnote>. <p> Notez que le programme couramment utilisé aujourd'hui est appelé <prgn>dpkg</prgn>. Néanmoins, ce paquet est plutôt un outil de bas niveau. <prgn>apt-get</prgn> utilisera <prgn>dpkg</prgn> quand il en aura besoin ; il est de plus haut niveau, néanmoins, car il saura installer les autres paquets qui sont requis pour l'installation du paquet que vous êtes en train d'essayer d'installer, aussi bien qu'il saura comment trouver ces paquets sur votre cédérom, sur le réseau ou ailleurs. </footnote> APT doit cependant être configuré de manière à ce qu'il sache où chercher les paquets. L'application d'assistance qui vous aidera dans cette tâche s'appelle <prgn>apt-setup</prgn>. <p> La prochaine étape dans votre processus de configuration est de renseigner APT sur l'endroit ou les autres paquets Debian peuvent être trouvés. Remarquez que vous pouvez réexécuter cet outil à n'importe quel moment après l'installation, en tapant <prgn>apt-setup</prgn>, ou en éditant manuellement le fichier <file>/etc/apt/sources.list</file>. <p> Si vous démarrez depuis un cédérom officiel, alors un cédrom sera défini comme une source APT sans qu'une question vous soit posée. Vous le remarquerez en constatant que le cédérom est exploré, puis qu'on vous demandera si vous avez d'autres cédérom à déclarer. Si vous avez un jeu de plusieurs cédéroms — et la plupart des gens en auront — alors vous devriez continuer et les faire explorer un par un. <p> Pour les utilisateurs qui ne disposent pas d'un cédérom officiel, on vous proposera un ensemble de choix relatifs à la manière d'accéder aux paquets Debian : HTTP, FTP, cédérom, ou système de fichier local. Pour les utilisateurs de cédérom, vous pouvez traverser cette étape en demandant explicitement l'ajout d'une autre source. <p> Vous devriez savoir qu'il est parfaitement acceptable d'avoir plusieurs sources APT différentes, y compris pour une même archive Debian. <prgn>apt-get</prgn> ira chercher automatiquement le paquet portant le numéro de version le plus élevé parmi ceux disponibles. Ou, par exemple, si vous disposez à la fois d'une source APT HTTP et cédérom, <prgn>apt-get</prgn> devrait utiliser le cédérom quand cela est possible et n'avoir recours à HTTP que si une version plus récente est disponible. Néanmoins, ce n'est pas une bonne idée d'ajouter des sources APT qui ne sont pas indispensables, dans la mesure ou cela aura tendance à ralentir le processus de sélection des nouvelles versions sur le réseau. <sect1 id="configure-apt-net">Configurer les sources de paquets réseau <p> Si vous envisagez d'installer le reste de votre système à travers le réseau, l'option la plus courante est de sélectionner la source « HTTP ». La source « FTP » est également acceptable mais a tendance à être légèrement plus lente dans l'établissement des connexions. <p> Pour chacune des sources de paquets réseau, il vous sera demandé si vous voulez utilisez du « logiciel non-US ». Vous devrez répondre « oui » en général, car dans le cas contraire vous n'aurez pas accès aux logiciels utilisant des protections cryptographiques comme le populaire programme <prgn>ssh</prgn>. <p> Ensuite, on vous demandera si vous voulez utiliser du logiciel qui n'est pas libre. Ceci se réfère aux logiciels propriétaires ou aux logiciels autres qui ne répondent pas aux critères définis dans <url id="&url-dfsg;" name="Debian Free Software Guidelines">. C'est bien de répondre « oui » mais faites attention en installant de tels logiciels car vous devez vous assurer que vous les utilisez conformément à leur licence. <p> L'étape suivante dans la configuration des sources de paquets réseau consiste à dire à <prgn>apt-setup</prgn> dans quel pays vous vivez. Ceci configure le miroir réseau Debian officiel que vous allez utiliser. En fonction du lieu sélectionné, une liste de machines possibles vous sera présentée. Il est en général suffisant de choisir la première de la liste, mais n'importe laquelle peut convenir. <p> Si vous installez a travers HTTP, on vous demandera de configurer votre serveur de proxy. Ceci est parfois nécessaire pour les gens derrière des firewalls, ou sur des réseaux d'entreprise, etc. <p> Finalement, votre nouvelle source de paquets va être testée. Si tout va bien, on vous demandera si oui ou non vous voulez recommencer toutes ces opérations avec une autre source de paquets réseau. <sect id="install-packages"> <heading>Installation de paquets : simple ou avancée</heading> <p> On vous demandera ensuite si vous voulez ou non installer les paquets par une méthode simple ou par une méthode avancée, plus fine. Nous vous recommandons de commencer par la méthode simple, dans la mesure ou vous pourrez toujours recourir à la méthode avancée ultérieurement. <p> Vous devriez savoir que pour l'installation simple, <prgn>base-config</prgn> a le plus souvent recours au programme <prgn>tasksel</prgn>. Pour l'installation de paquets avancée, il est fait recours au programme <prgn>dselect</prgn>. Chacun de ces programmes peut être exécuté à n'importe quel moment après l'installation pour installer d'autres paquets. Une fois que l'installation est terminée, si vous cherchez un paquet particulier, tapez simplement <tt>apt-get install <var>package</var></tt>, où <var>package</var> est le nom du paquet souhaité. <sect id="preselections"> <heading>Installation de paquets — installation de tâches</heading> <p> Si vous choisissez l'installation « simple », vous serez transféré dans l'installateur de tâches (<prgn>tasksel</prgn>). Cette technique vous propose un ensemble de configurations logicielles prêtes à l'emploi proposées par Debian. Vous pourriez toujours choisir, paquet par paquet, ce que vous voulez installer sur votre nouvelle machine. Ceci est la fonction du programme <prgn>dselect</prgn>, décrit plus bas. Mais ceci peut être une longue tâche avec près de &num-of-distrib-pkgs; paquets disponibles dans Debian ! <p> C'est pour cette raison que vous avez la possibilité de choisir plutôt des <em>tâches</em>. Celles-ci représentent, de manière large, des ensembles de travaux ou de choses que vous voulez faire sur votre machine, tels que « environnement bureautique » , « développement en C » ou « serveur de fichiers ». <p> Chaque tâche (« task ») peut être mise en surbrillance sélectionner « Task Info » pour avoir plus d'informations sur cette tâche. Ceci vous montrera une description détaillée et les listes de paquets inclus pour cette tâche. <p> Une fois vos tâches sélectionnées, sélectionner « finir ». À partir de là, <prgn>apt-get</prgn> sera exécuté pour installer les paquets que vous avez choisis. Si vous n'avez choisi aucune tâche, tout paquet standard, important ou nécessaire qui n'est pas encore présent sur votre système sera installé. Cette fonctionnalité est la même que d'exécuter tasksel -s à la ligne de commande et pour le moment représente l'installation de 37 Mo d'archives. Vous verrez le nombre de paquets à installer, et le nombre de kilo-octets de paquets qui devront être téléchargés, au besoin. <p> Parmi les &num-of-distrib-pkgs; paquets disponibles sur Debian, seule une petite minorité de ceux-ci sont couverts par les tâches proposées par l'installateur de tâches. Pour obtenir des informations sur des paquets supplémentaires, utilisez soit <tt>apt-cache search <var>search-string</var></tt> pour une chaîne de caractères donnée (voir la page de manuel <manref name="apt-cache" section="8">) ou exécutez <prgn>dselect</prgn> comme décrit ci-dessous. <sect id="install-advanced"> <heading>Sélection de paquets avancée avec <prgn>dselect</prgn></heading> <p> Si vous avez pris l'option sélection de paquet « avancée », vous allez tomber dans le programme <prgn>dselect</prgn>. Le <url id="&url-local-dselect-beginner;" name="Tutoriel dselect"> est nécessaire avant de lancer <prgn>dselect</prgn>. <prgn>dselect</prgn> vous permet de sélectionner les <em>paquets</em> à installer sur votre système. Vous devez être super-utilisateur (root) quand vous exécutez <prgn>dselect</prgn>. <sect>Se connecter <p> Quand vos paquets seront installés, vous vous retrouverez face a l'invite de connexion (login). Connectez-vous en utilisant le nom de connexion et le mot de passe que vous avez choisi. Votre système est maintenant prêt à être utilisé. <p> Si vous êtes un nouvel utilisateur, vous voudrez peut-être explorer la documentation qui est déjà installée sur votre système quand vous commencerez à l'exploiter. Il existe différents systèmes de documentation ; un travail est en cours afin de les intégrer en un tout cohérent. Vous trouverez ci-dessous quelques pistes de départ. <p> La documentation qui accompagne les programmes que vous avez installé se trouve dans <file>/usr/share/doc/</file>, dans un sous-répertoire qui porte le nom du programme. Par exemple, le Guide d'utilisateur de <prgn>apt</prgn> qui installe d'autres programmes sur votre système se trouve dans <file>/usr/share/doc/apt/guide.html/index.html</file>. <p> En outre, il y a des répertoires particuliers dans la hiérarchie <file>/usr/share/doc/</file>. Les HOWTOs Linux sont installés au format .gz, dans <file>/usr/share/doc/HOWTO/en-txt/</file> et <file>/usr/share/doc/HOWTO/en-txt/mini/</file>. <file>/usr/share/doc/HTML/index.html</file> contient un index de la documentation installée par <prgn>dhelp</prgn>. <p> Une façon simple de consulter ces documents et d'exécuter <tt>cd /usr/share/doc/</tt>, puis de taper <tt>lynx</tt> suivi par un espace et un point (le point représente le répertoire courant). <p> Vous pouvez également taper <tt>info (commande)</tt> ou <tt>man (command)</tt> pour voir la documentation disponible sur la plupart des commandes disponible au prompt. Taper <tt>help</tt> affichera de l'aide sur les commandes de l'interpréteur de commandes. Et taper une commande suivie de <tt>--help</tt> affiche en général un court résumé de l'usage de la commande. Si le résultat d'une commande défile au-delà du haut de l'écran, tapez <tt>| more</tt> après la commande de façon à provoquer une pause entre chaque écran. Pour voir une liste de toutes les commandes disponibles qui commencent par une lettre en particulier, taper cette lettre, suivie de deux fois la touche de tabulation. <p> Pour une introduction plus complète à Debian GNU/Linux, voyez <file>/usr/share/doc/debian-guide/html/noframes/index.html</file>. Notez que cette documentation existe aussi en français. <!-- Keep this comment at the end of the file Local variables: mode: sgml sgml-omittag:t sgml-shorttag:t sgml-namecase-general:t sgml-general-insert-case:lower sgml-minimize-attributes:max sgml-always-quote-attributes:t sgml-indent-step:2 sgml-indent-data:nil sgml-parent-document:("../install.fr.sgml" "book" "chapt") sgml-declaration:nil sgml-exposed-tags:nil sgml-local-catalogs:nil sgml-local-ecat-files:nil End: -->