Bonjour tout monde,

Ma réinscription sur Toulibre a notamment pour objectif de peut-être inciter des utilisateurs de la rebooterie, newbies linux, à s'y inscrire aux aussi pour renforcer l'entraide sur ce système d'exploitation.
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Elle n'était pas encore opérationnelle ce week-end quoique j'aurais aimé pouvoir répondre au fil [Toulibre] impossible de démarrer ubuntu suite à install sur un vieux HP probook 650 G1 car étant entrain de consulter de la doc sur tout ça au même moment les réponses apportées ne ma paraissaient pas adaptées

Du coup je poste message avec cet entête.

Éléments pour clarifier les raisons d'échec de boot UEFI d'un ordi 64 bit après l'installation de linux

1. le support d'installation n'a pas lui-même été lancé en mode UEFI
a. si c'est une clé d'installation, il vaut mieux la créer en utilisant Rufus ou Ventoy qui permettent de paramétrer la clé en gpt et mode uefi (ce que ne permet pas dd) b. le bios est paramétré en mode legacy ou hybride et pas exclusivement en mode UEFI

Les explications : si le bios est paramétré en mode hybride ou legacy le support d'installation va en tenir compte et présumer qu'il y ait un besoin de compatibilité mbr. Si il est lancé en mode legacy, idem. Du coup en fin d'installation grub ne s'installera pas en mode UEFI et son amorçage au lieu d'être dans la partition efi/esp sera écrit sur le mbr du disque. L'existence d'une partition efi/esp ne garantit pas que grub l'exploite. Seule l'utilisation d'un support d'installation lancé lui-même en UEFI le garantit.

Qui plus est le seul moyen qu'ait l'installeur de linux de mettre à jour le firmware Intel de la machine lors de l'installation c'est au travers d'une partition UEFI qu'il ait reconnu utilisable. Cela s'effectue en même temps que l'installation de grub-efi.

Autre point : quand le partitionnement manuel de linux propose de créer des partitions éténdues, c'est qu'il s'apprète à écrire une table de partitions mbr et ça prouve qu'il prépare une installation en mode legacy et non UEFI.

Car effacer les partitions d'un disque n'efface pas sa table de partitions proprement dite. Si elle est en MBR, les nouvelles partitions créées dessus seront des partitions DOS/MBR. Donc pour s'en assurer il est mieux d'aller non seulement supprimer les anciennes partoches du disque, mais aussi effacer sa table de partitions en s'assurant de lui en recréer une cette fois en GPT.
Gparted live est ton amie...

En gros si on veut une installation correcte et maintenable sur une machine à bios UEFI, aussi bien pour linux que pour windows il faut :

- désactiver le mode legacy dans le bios
- n'installer que sur un disque dur à table de partitions gpt (possible à préparer avec gparted live) - n'installer qu'à partir d'un support d'installation (clé, dvd) lancé lui-même en mode uefi (bref, utiliser Rufus ou Ventoy qui le permettent et non dd pour créer la clé)

Le formatage des clés d'installation en mode "bios hérité", "hybride" et avec table de partition "mbr" sembleraient les options à l'origine de bien des déboires. Concrètement même si on a pu ne l'utiliser pour installer des disques durs de plus de 2To, GPT est une norme de tables de partition intégrée par Intel à l'EFI, précurseur d'UEFI. Bref, si on a dans les pattes un ordi à bios UEFI et qu'on n'a rien qu'un disque neuf ou vierge dessus, il faut complètement oublier DOS/MBR et faire en sorte que l'ordi lui aussi l'oublie.

Le plus simple donc dans le cas du HP probook 650 G1, c'est de réinstaller en suivant ces recommandations. Ainsi l'installation bootera en UEFI, sera maintenable (mise à jour de firmware via la partition UEFI) et pourra être upgradée. C'est valable autant pour linux que pour tout windows 64 bit.

@+

Philippe

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