Jérôme a écrit : > Cependant, je ne comprends ce qu'il y a de pire à faire checkinstall > qu'à faire install. > > Si ce n'est que dans le premier cas on "trompe" le gestionnaire de > paquet et on peut continuer à vivre en faisant comme si de rien > n'était, alors quand dans le second, on est contraint d'assumer seul en > gérant tous les paquets qui dépendent du premier avec configure make > install aussi. Donc une logique du "c'est peut-être plus compliqué mais > au moins on a pas un faux sentiment de sécurité". C'est juste ça ?
Oui et non. Si on se contente de taper en tant que root make install dans un terminal sans se soucier, effectivement, ça ne vaut guère mieux. Encore, que, de nos jours, avec make install, souvent seule /usr/local sera impactée ce qui est indolore pour la cohérence du système (mais pas toujours pour l'utilisateur ;-)). En revanche, si on prend soin de comprendre où le soft installé va planter ses petits fichiers (un bon test c'est souvent de faire une install dans un répertoire perso en étant connecté comme simple utilisateur pour voir les éventuelles râleries) on peut installer sans risques à la main (moyennant que des dépendances ne seront pas satisfaites chez M. apt, forcément, et qu'au bout d'un certain temps on finit avec une linuxfromscratch). En revanche, checkinstall va vraiment borker le système (c'est du moins ce qui était arrivé au gars que j'avais dépanné) en plantant ses petits n'importe où. Donc les seuls softs pour lesquels il me semble sans risques (et encore) de l'utiliser c'est pour les petits softs de très haut niveau mais pour lesquels justement une install à la main est parfaitement suffisante. Par contre installer un framework de bas niveau comme python c'est renoncer à dormir plus de deux ou trois heures les semaines qui suivent... pp _______________________________________________ Toulouse-ll mailing list Toulouse-ll@toulibre.org http://toulibre.org/cgi-bin/mailman/listinfo/toulouse-ll