Le jeu. 3 sept. 2020 à 20:48, Francois Gouget <fgou...@free.fr> a écrit :
> On Thu, 3 Sep 2020, Philippe Verdy wrote: > > > la puissance transportée, > > La puissance transportée dépend de si le sèche-cheveux est allumé ou > éteint. > Je voulait dire en capacité maximale (donc "transportable" plus que "transportée" à un instant T: ca dépend des câbles, des isolateurs, du champ électrique (tension/écartement et un facteur dépendant du nombre de phases ou du différentiel avec la terre ou des écarts de puissance acceptés entre les phases, et les tolérances sur le déphasage dépendant de la puissance sur de chaque circuit et des points de consommation), de la capacité aussi des transformateurs (et leur refroidissement) et ce qui est toléré par les coupe-circuits près des postes de transformation et de distribution ou des transfos relais (même sans changement de tension). C'est à cause de ça que les porteurs sont aussi différents en taille et en hauteur. > > > le nombre de câbles, > > Le nombre de cables se voit sur les photos aériennes. > Pas toujours il y a plein de petites lignes même si on est capable de le dire. Difficile de dire souvent s'il y a 3 ou 5 câbles ou plus. ou même s'il y en a plus d'un seul. Ca dépend beaucoup du fond (y compris la saison), et de la précision et l'éclairage des photos. On peut parfois devenir sur certains poteaux ou segments, mais ça se complique vite quand il y a des ramifications (et on ne voit pas bien toutes les ramifications du réseau mineur). Et de toute façon pas moyen de deviner les tensions transportées et le mode (nombre de phases ou continu à certains endroits) Les transfos sont également pas faciles à voir (et pas toujours montés en haut des poteaux, j'en ai vu à plusieurs centaines de mètres du dernier poteau quand la ligne passe sous-terre et ce transfo est souvent caché dans la végétation ou dans des constructions agricoles ou industrielles ou parfois enterré sous une trappe difficile à voir (ou dans une armoire difficile à distinguer d'une armoire télécoms; ces transfos de distribution ne sont souvent pas bien grands et sur l'imagerie aérienne on ne peut même pas savoir que c'en est ou si c'est un engin agricole, un puits.) Pour le gaz c'est plus facile car le chemin est marqué par des gros points jaunes ou chapiteaux jaunes sur un poteau très visibles presque partout et presque toujours en bordure de chemin ou en limite de parcelle sur une aire dégagée. Sinon si j'ai des doutes, tant pis je ne relie pas: ces segments déconnectés seront détectés et joints plus tard quand on aura plus de données, mais ça indique justement le lieu où on a un manque d'information et ça guide ensuite l'exploration au sol pus tard en fixant des objectifs à voir auxquels on ne penserait pas. > > la hauteur des poteaux ou leur nature (bois ou métallique) > > Ou béton. Ça on peut le voir sur les photos Mapillary / OpenStreetCam > quand il y en a. Je me demande si c'est une caractéristique régionale ou > si c'est une question d'époque. > Oui aussi. Les poteaux en bois sont sans doute plus courants dans les régions forestières. L'alu coûte cher et pas forcément non plus plus résistant dans les régions venteuses ou pas accepté dans certains secteurs protégés (en plus les poteaux en alu doivent être "chapeautés" mais les chapeaux en plastique ne résistent souvent pas longtemp).
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