Le 13 juillet 2017 à 23:39, <osm.sanspourr...@spamgourmet.com> a écrit :

> A priori, c'est au nord du 85°11 N car la barrière de Larsen C
> <https://www.openstreetmap.org/relation/2823692#map=5/-69.832/-62.732>
> est visible sur osm.org donc en Pseudo-Mercator.
>
> D'ailleurs Imago a déjà enlevé ce bloc de Larsen C.
>
> "Cet iceberg est un des plus grands jamais vus et son évolution est
> difficile à prédire"
>
> Grand, imprévisible, aux mouvement erratiques, en rapport avec le
> réchauffement climatique et juillet 2017 ?
> "Il restera peut-être en un seul morceau mais se morcellera plus
> probablement en plusieurs fragments."
> Donc il risque de partir en vrille ?
>

Je pense que c'est inévitable au vu de sa longueur, et que la partie sud a
commencé à se déplacer depuis 2010 et est celle qui connaissait la plus
grande accélération. Il y a du y avoir des torsions en travers avant le
détachement, ce qui devrait le morceler facilement une fois en haute mer
qui soulèvera le bloc de façon désordonnée et rompra l'édifice sur les
fractures transversales qui sont nécessairement apparues avant le
détachement.

Comme nom on peut aussi le baptiser "Fetnat" (pour l'instant il est détaché
mais encore le long de la faille effondrée, la mer et le vent feront vite
leur travail pour remplir la faille et écarter l'iceberg, ensuite les
courants cotiers autour de l'antarctique le feront dériver vers
l'Antlantique sud, à moins que des morceaux passent le détroit et se
retrouvent dans le Pacifique...

Mais je pense que se sont les Argentins et les îles Malouines/Falkland et
Sandwich du Sud qui verront passer ces vaisseaux de glace près de leurs
côtes.

Pour peu que ça se fragmente assez pour être remorquable, ces icebergs
peuvent aussi devenir tentant pour certains armateurs, vu la quantité d'eau
douce qu'ils représentent et qui pourrait intéresser certains pays qui
n'ont pas les moyens de désaler l'eau de mer, ou alors installer dessus des
usines pour fondre la glace de la partie supérieure et pomper l'eau, avant
d'abandonner le reste en mer: il suffirait de tracter des morceaux dans un
fjord pour pouvoir arrimer sans constituer un gros danger pour la
navigation...

De toute façon je suis presque sûr que les Argentins ou Britanniques
voudront placer dessus des balises radio pour le surveiller et que déjà les
satellites le surveillent, mais ce sera plus facile avec des balises (qui
doivent être en place en fait depuis des années puisque le bloc est mesuré
depuis au moins 2010). Pour l'instant tant qu'il est dans les eaux
antarctiques, il est une propriété internationale soumis au traité de
l'Antarctique. S'il remonte suffisamment au nord ou entre dans des eaux
internationales, là il y a aura convoitise et ce sera la course avant
d'entrer dans des eaux territoriales d'un pays (Argentine ou Royaume-Uni en
premier...)
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