Le 16 mars 2017 à 23:54, Christian Rogel <christian.ro...@club-internet.fr> a écrit :
> > > Le 2017 Meur. 16 à 21:58, Noémie Lehuby <noemie.leh...@openmailbox.org> > a écrit : > > > > Hello, > > > > Il y a une différence objective (au sens visible sur le terrain par > n'importe quel contributeur averti) entre un bus et un car. > > > > Wikipédia indique au moins deux éléments qui permettent de faire une > distinction sans équivoque : > > - la présence d'une soute à bagages sous l'habitable. De fait, "les > autocars sont sensiblement plus hauts que les autobus" > > - la présence de ceintures de sécurité obligatoires > > source = https://fr.wikipedia.org/wiki/Autocar#Description > > > > L'ADEME catégorise d'ailleurs bien les cars et les bus comme des modes > différents (avec une émission de CO2 par km différente) > > > > Je pense qu'on peut sans risque de se tromper re-catégoriser en car les > lignes de "bus" > > - nationales ou internationales : Eurolines, Ouibus, idbus, et autres > "cars Macron" > > - régionales et départementales : la plupart des réseaux qui ont "trans" > dans le nom :p (TransIsère, TransAllier, Transdôme, TransYonne, > TransGironde, TransAlpes, etc) > > > > Je te concède que j'ai quelques exemples en Île-de-France de lignes > assurées en car (probablement car elles empruntent des voies un peu trop > rapide pour qu'il soit possible de transporter des voyageurs debouts) où le > tag naturel qui me vient quand je les cartographie, c'est route=bus. > > > > Mais quand même, dans l'ensemble, il me semble qu'il n'y a pas vraiment > de débat : les bus et les cars sont des modes différents, donc il > semblerait pertinent de les tagger différemment. > > > >> From: Philippe Verdy <verd...@wanadoo.fr> > >> > >> S'il s'agit jsute de distinguer le niveau de confort ou la distance, je > ne > >> sais pas si c'est vraiment objectif. > >> Si ce sont des lignes irrégulières, je ne vois pas l'intérêt de les > tracer, > >> elles changeront à chaque trajet selon les demandes des clients. > >> Si ce sont des lignes régulières affrêtées avec un circuit établi, > alors là > >> on peut distinguer les lignes desservant un certain nombre d'arrêts. > >> Si ce sont des liaisons directes, le trajet n'a pas tellement > d'importance > >> (le bus/car ne s'arrêterra pas en route à la demande de chacun des > >> passagers, sa route dépendra surtout des conditions de circulation, et > n'a > >> aucune garantie de pertinence (seuls compte les deux terminus). > >> Comment distinguer bus et cars ? à la présence de places debout ? Des > >> lignes urbaines avec arrêts fréquents ont aussi des bus sans places > debout, > >> et les mêmes véhicules peuvent aussi servir à des transports longue > >> distance, notamment les lignes de bus affrêtées par les départements ou > >> reliant plusieurs départements, y compris les bus SNCF régionaux > intégrés > >> au réseau TER et complétant les liaisons ferroviaires (pas toujours très > >> confortables, selon le moment la SNCF peut demander des bus urbains avec > >> des places debout inutilisées et peu adaptées à la longue distance pour > des > >> trajets qui atteignent ou dépassent l'heure). Le confort des places > assises > >> n'est souvent pas garanti sur la même ligne. > > > D’accord avec Noémie : > > Ce qui correspond à « coach », ce sont les véhicules pour longues > distances avec emport des bagages, similaires au train régional ou aux GL. > Tu viens de remarquer "train régional" (inclut les RER ou TER, relayés ou souvent assurés aussi par car; et là ça rentre dans les compétences exclusives des transports urbains sur leur domaine!) Pour la plupart des lignes régionales, hormi les liaisons directes longue distance, on ne peut pas les distinguer (et de même leur route suivie n'est pas significative, seule comptent les deux points de départ et d'arrivée. Je dirait donc que dans la quasi totalité des cas, les relations "route" ne sont alors QUE des "route=bus" si on suit ta logique... Même si dans les faits on a des lignes avec uniquement des cars (notamment dans les zones rurales qui sont desservies uniquement par une ou deux liaisons quotidiennes avec un arrêt unique par village jusqu'à une agglomération importante où il n'y a souvent qu'un seul arrêt, dans une gare routière ou un noeud d'échange avec le service de bus urbains, ou à la gare ferroviaire principale de cette agglomération). Le trajet est tellement long qu'il est inenvisageable d'avoir des places debouts, et comme il s'agit d'assurer aussi le transport de bagages importants voire de marchandises, il y a des soutes à bagages, donc pas de "bus" et ces cars peuvent rouler plus vite sur les artères routières. Prenez les navettes qui desservent les stations de ski à partir de la plus proche gare ou de la station en vallée: ce ne sont QUE des cars (à cause des bagages encombrants: skis et chaussures mis en soute) et pourtant ce sont des liaisons très locales et leur trajet ne dure pas beaucoup plus d'une demi-heure et il y a très peu d'arrêts hormis à la demande devant certains hotels. Mais ces navettes sont des services réguliers (au moins en saison d'ouverture de la station d'altitude)
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