Je ne suis pas convaincu par le fait de continuer à surcharger aussi des
tonnes de tags pour les lanes, ce qui conduit à un découpage de plus en
plus excessif des rues.
Quand les bandes cyclables sont clairement séparées par quelquechose de
physique ou marqué comme infranchissable (y compris des zébras sur la
chaussée, mais sans doute pas une simple ligne continue), je pense qu'il
est plus productif et nettement plus facile de tracer les chemins à part
(et ça se complique encore quand on a d'autres voies réservées à plusieurs
catégories d'usagers, des voies pour tourner où des usagers peuvent entrer
dans la voie normalement destinée aux autres types d'usagers, du moment
qu'ils on un clignotant et ne s'en servent pas comme voie supplémentaire
pour aller tout droit.

Si on combine aussi les limites de vitesses (non sens le plus souvent pour
les cyclistes!), les priorités et les feux (où les cyclistes ont des
"passe-droit" pour les ignorer et même rester prioritaires dans certains
cas), les exceptions accordées maintenant dans certaines villes sur
certains axes pour les motards (autororisés expérimentalement à circuler
entre les files sur les routes principales non autorisées aux piétons),
cela complique encore.

Les schéma des tags pour les "lanes:" devient de plus en plus non
maintenable, on a trop d'exceptions et les règles deviennent très
compliquées. Je pense qu'on a atteint un point où plus personne n'est
d'accord et les conventions ne sont plus suivies par personne (ce qui rend
ces tags inexploitables et totalement ignorés)

Déjà certains autres groupes commence à s'intéresser à un niveau de
cartographie plus fine: non plus l'axe principal mais bien l'occupation
spaciale des voiries, et même les vraies largeurs de voies. Le système
actuel était adapté quand on n'avait pas encore trop de détail et il reste
valable en milieu rural ou urbain peu dense, mais en milieu urbain très
dense, il bat de l'aile. Des propositions et expérimentations sont en cours
et déjà discutées

(pas encore en France, mais on pourrait expérimenter cela dans une zone
plus limitée très dense, comme Monaco, où c'est encore plus complexe à
cause du relief et des nombreux niveaux superposés et la difficulté de se
situer sur un niveau et voir où on peut aller, même et y compris sans GPS
car il ne fonctionne pas en souterrain, mais on pourrait voir arriver des
radiopilotages, notamment pour des véhicules automatiques, qui auront
besoin de données nettement plsu précises que ce qu'on fait encore: les
véhicules automatiques c'est bien pour la Californie ou le Navada où le
tissus urbain est très peu dense et pour la plus grande partie de nos
campagnes françaises, mais on devrait y réfléchir pour nos grosses
agglomération urbaines où les conditions de circulation sont de plus en
plus complexe à gérer pour les conducteurs sans assistance, même les locaux
qui s'y perdent aussi, sans compter les usagers périurbains qui ne sont pas
toujours au courant de tout ce qui se passe à plus de 10km de chez eux mais
qui ont des beoins réguliers de se rendre dans la ville centre, que ce soit
à pied, en véhicule ou en transport en communs qui ne peuvent pas desservir
tout et où il est compliqué de trouver une station proche ou de savoir où
aller si on descend à un arrêt proche, ou comment prendre une
correspondance; à terme i lfaudra aussi gérer les perturbations de service
et les applis de guidage auront aussi besoin de données nettement plus
précises, y compris pour les piétons et de repères adéquats, pour notifier
correctement les changements ).
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