Le 22 janvier 2015 17:31, Éric Gillet <gill3t.3ric+...@gmail.com> a écrit :
> il est préférable de garder une espace après "+33" >> > Cet espace n'est pas cosmétique, mais nécessaire pour différencier ind. > national, local, et le reste. > Il est bien cosmétique, chaque pays a ensuite ses règles pour déterminer la longueur des différentes parties. Mais c'est un usage de mettre un séparateur après le code pays; et les indicatifs régionaux quand leur composition n'est pas obligatoire pour tous les appels même locaux (comme en France). Note: au Royaume Uni les numéros commencent par un 0 qui DOIT être composé après l'indicatif international +44. Mais pour les appels vers la France, composer un 0 génère une erreur pour la plupart des appels par les opérateurs d'autres pays. Il vaut mieux donc ne pas le mentionner et c'est pour ça qu'on met une espace après +33, qui localement en France DOIT être remplacé par un 0 pour les appels depuis une ligne fixe (mais pas obligatoire pour les appels depuis une mobile où il est permis d'utiliser +33 au lieu du 0). Cette séparation de l'indicatif international permet à l'utilisateur du numéro aussi de remplacer le préfixe +33 ou 0 par la sélection de l'opérateur (préfixes commençant par 16, peu utilisés mais pas encore abandonnés, car les opérateurs vendent plutôt la préselection ou fournissent une petite box remplaçant automatiquement le 0 par le préfixe de sélection opérateur). Ces espaces ne sont jamais composés par les téléphones, ni transmis ni utilisés sur les réseaux de signalisation (sauf en "Signalisation numéro 7" sur RNIS dans les données optionnelles donnant le numéro de l'appelant et une éentuelle sous-adresses de sélection à l'arrivée : là pn peut mettre des espaces, des tirets, des astérisques, des dièses, et même le caractère spécial "P" indiquant une pause nécessaire d'une seconde: la signalisation comporte aussi un caractère "R" pour la télécommande de fonctions spéciales des appareils comme l'activation des conférences, indiquer le passage en mode silencieux; ou l'activation d'une porteuse de données). ou la sychronisation de canaux sonores supplémentaires/alternatifs) Il n'y a plus d'indicatif régional en France depuis que sa composition est nécessaire pour tous les appels, les numéros normaux sont à 9 chiffres indifférenciés (et le préfixe régional n'est pas la garantie que le destinataire est dans cette région, il a pu porter son numéro). En fait les blocs de nméros sont attribués aux opérateurs sur les 5 premiers chiffres après le 0, mais au sein du bloc de 4 chiffres attribué à un opérateur, l'opérateur peut le réassigner pour des clients dans d'autres régions géographiques qui ont souhaité garder leur numéro. Les 9 chiffres sont banalisés (mais les 4 derniers sont protégés légalement : ces 4 derniers chiffres et toute extension éventuelle, peuvent ne pas être transmis à un destinataire et ne figurent sur les factures détaillées que si l'abonné le demande). Physiquement le numéro de téléphone public n'est pas le numéro de la ligne. Ce numéro de ligne est en plus et peut comprendre aussi des lettres (A à D, certains téléphones fixes ont ces touches qui permettent d'appeler des lignes physiques). Les numéros qu'on compose sont traduits par conversion dans une base de données détenue par l'opérateur à qui a été attribué chaque bloc de numéros publics; les numéros physiques peuvent aussi être virtualisés pour le portage d'un opérateur à l'autre. Ces numéros physiques peuvent avoir plus que 9 chiffres (après le préfixe "0") : on compose un numéro public à 10 chiffres (compris le 0) mais ce numéro est traduit plusieurs fois pour les routages entre opérateurs ou la sélection à l'arrivée sur les PABX privés du destinataire. Quand le numéro est vers un mobile, il est traduit en numéro IMEI par l'opérateur de l'abonné à ce numéro (de nombreux téléphones mobiles ne connaissent même pas leur propre numéro public auquel on peut les appeler, la SIM contient juste le numéro IMEI, un code associé au terminal utilisé, et le numéro de réseau de l'opérateur le son code pays de l'opérateur différent du code pays téléphonique mais nécessaire à la facturation, aux taxes et l'applcation des réglementations nationales). Quand on appelle depuis un mobile, c'est l'opérateur de l'appelant qui va renseigner vers le destinataire le numéro public de l'appelant (le numéro physique du mobile n'est pas transmis directement;sauf autorisation spéciale pour certains services judiciaires qui veulent géolocaliser un téléphone; une opération que les opérateurs facturent cher à ces services d'écoute) Depuis une ligne RNIS l'appelant peut d'ailleurs indiquer n'importe quel numéro de son choix dans les donénes d'appel: même pas le sien ni la fontion "secret". Le destinataire peut croire que quelqu'un appelle d'un numéro affiché alors qu'il ne correspond à rien ou a été usurpé ou bien tronqué comme l'appelant l'a voulu. L'opérateur de l'appelant ne vérifie pas ces indications qui sont transmises alors telles quelles vers l'opérateur du destinataire. Pour avoir le vrai numérp de l'appelant il faut utiliser la fonction spéciale permettant à un service d'écoute d'obtenir le numéro public réellement assigné à l'appelant et l'identité du titulaire.
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