Le 27 octobre 2014 17:51, Stéphane Péneau <stephane.pen...@wanadoo.fr> a
écrit :

> Le lundi 27 octobre 2014 17:16:09, Pieren a écrit :
>
>
>> Ce qu'on attend du board, c'est des
>> gens avec des idées claires, de l'engagement et de la motivation.
>>
>
>
> Et une équipe un minimum soudée, ce qui ne semble pas être le cas.

Quelque soit le nombre de sièges dans une administration, quand celle-ci ne
parvient pas à se mettre d'accord et court le danger de voir le débat se
transformer en combats personnels avec toutes les frustrations que cela
engendre (en plus du défaut sur l'image publique générée), il y a une
solution : ce que cette administration ne parvient pas à trancher ou
concilier elle-même, c'est souvent à cause d'un manque d'ouverture
permettant de voir qu'il existe des solutions de médiation et de
conciliation.
Et pour ça, ça passe par l'ouverture d'un débat public, où les oppositions
se retrouveront surement aussi, mais où même parmi les opposants il
existera certains ayant des idées permettant de clarifier les problèmes, ne
pas les mélanger, et parvenir à préserver l'essentiel tout en inventant de
nouvelles formes de diversité de points de vues et de mise en oeuvre.
Pour ça, il faut un débat public et aussi faire appel aux débats locaux via
les chapitres nationaux qui ont aussi leur vision du projet et qui
fournissenet aussi des moyens importants à la fondation (en plus du fait
qu'elles sont largement impliquées dans la promotion et assurent une
présence de terrain que la Fondation ne peut pas ,ener seule depuis un
petit bureau londonien ou un forum en ligne fermé.
La Fondation dot prendre acte du fait qu'elle n'est pas capable de trancher
certaines choses elle-même et que quoi qu'elle décide alors elle risque
aussi de le faire en brutalisant l'immensité de ses soutiens et mettre en
danger aussi ses prospects pour des soutiens futurs.
Si le projet doit durer, il est inévitable que tous les décidants actuels
devront être remplacés, et il faut préparer cette succession.
Cela ne veut pas forcément dire ouvrir plus de sièges au conseil
d'administration, mais déléguer plus de choses à des groupes dédiés (la
reconnaissance des chapitres est un premier pas mais une ouverture
multiforme, un peu comme l'a fait la Fondation Wikimédia; est tout a fait
possible et peut mener dans OSM aussi à non pas restreindre le restreindre,
ni le "splitter", mais le diversifier davantage).
Plus OSM est visible, plus les avis extérieurs seront nombreux et
divergents. C'ést out à fait normal et attendu. Cette divergence ne doit
pas être un problème. D'ailleurs la Fondation OSM pourrait tout à fait
avoir des objectifs élargis au delà des seules données cartograpiques.
Peut-être est-il temps d'inscrire "le" projet OSM dans un ensemble plus
large de projets de données ouvertes, avec même plusieurs bases de données;
allant au delà de la cartographie "actuelle" (tôt ou tard on aura des bases
historiques car la non-datation est un problème quand la réutilisation des
cartes i,pose souvent de les dater: aussi bien pour comprendre l'histoire,
que l'économie, la société, l'enviennement et son évolution, et se projeter
sur l'avenir par des simulations et des statistiques aussi précises que
possibles).

OSM et Wikidata par exemple: deux projets très fortement connexes.

Et au lieu de tout vouloir mettre dans la même base, étendre l'API pour
qu'elle puisse se connecter en arrière-plan à une série de bases ouvertes;
passer à un système plus distribué, moins centralisateur, et sans doute
plus efficace et plus facile à gérer en terme de qualité et d'évolutivité.
Pour ça il nous faudrait un modèle de partage efficaces pour les données,
permettant les échanges de références croisées, le sous-requêtage adaptatif
avec des références moins rigides (Une sorte de protocole ouvert RSS+RDF
pour les données et les requêtes de recherche, et la syndication des
contenus, mais sans dépendre des agrégateurs de contenus connus que sont
les moteurs de recherche commerciaux et grands portails sociaux où chacun
cherche à imposer sa présence par le pouvoir de l'argent ou doit se
soumettre à l volonté éditoriale de ceux qui payent cher pour vous tromper
avec des choses qu'on ne cherchait pas et qui ne répondent pas à nos
besoins).

Si on ne fait rien d'ailleurs ce n'est pas tant Google Map le danger, que
Facebook qui attend aussi le monde de la cartographie "sponsorisée" qui
déguise le réel et vous détourne sans arrêt de vos objectifs et vous inonde
sans arrêt de trucs inintéressants même quand on a déjà indiqué qu'on n'en
voulait pas (car Facebook ne veut absolument rien apprendre de nos désir
lors qu'il veut tout savoir de nous pour nous traiter en esclaves et nous
vendre comme des marchandises; et surtout nous retenir prisonnier par le
chantage comme si on ne pouvait pas exister sans lui...).

Pour résister aux monopoles, notre diversité doit être promue non pas comme
un obstacle à notre développement mais comme une force qui nous permettra
de nous adapter à beaucoup plus de situations et rester à l'abri d'une
catastrophe. OSM n'a pas vocation a être monolithique il s'enrichira des
actions divergentes et parfois contradictoires entre elles mais qui peuvent
coexister. Et pas besoin alors de trancher pour choisir une voie contre
l'autre au risque de casser la communauté. C'est justement l'esprit du
libre de ne pas dépendre de la solution unique pour tout.
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